Au Cameroun
L'on repasse non des torchons
Mais des jeunes femmes, les futurs nichons
Pour que les hommes n'aient plus envie d'elles
Pour leur éviter l'inceste, le viol, et autres horreurs
Car la femme non mutilée vit dans la terreur
Cela n'est pas forcément mieux ailleurs
L'économie nous rythme de ses humeurs
Telle heure pour manger
Telle heure pour se coucher
Telle heure pour se lever
Toutes les heures sont programmées
Et maintenant certains campings
Avec des arbitres comme sur un ring
Et j'exagère, mais cela va devenir vrai
Déjà l'on peut en apercevoir les traits
Impossible d'en sortir ou d'y entrer
A certaines heures, tout est règlementé
Ou alors, il faut faire de l'escalade
Si la nuit, l'on veut faire une ballade
Petit à petit, et en tous domaines
Les fascismes nous coupent les veines
Personne ne me croit, cela ne me fait aucune peine
Et les fascismes ont tellement d'autres noms
Mais peu importe, quand c'est la même rengaine
D'une façon l'autre, cela revient au même
Chaque jour le capital la sème
Un coup de bâton est un coup de bâton
En dépit de son appellation
Mais les grands esprits
Ces intellectuels de tous les régimes
Et autres experts de l'argutie
De la fausse conscience sont l'intime
Ils savent avec de grands mots
A la vérité, faire la peau
Et moi, je dis
Que le fascisme libéral
Est un fascisme qui est devenu subtil et surtout global
De tous les courants, il se rit
Car il est déjà dedans
Démocratie libérale ou autre farce, c'est hilarant
Et c'est encore dans certains endroits de mer
Que l'on retrouve le plus de réactionnaires
Midi et Sud-Est de la France
Là, c'est le record
Où le Front national fait ses meilleurs scores
Les riches achètent le soleil, c'est une connivence
Mais ce qui est nouveau, mais oui
C'est que la plupart des fascistes d'aujourd'hui
Ne savent même pas qu'ils sont des fascistes
Ne connaissant pour la plupart rien au fascisme
Il faudrait leur donner des cours
Et ainsi, ils se rendraient compte, qu'ils l'ont été toujours !
Les divers fascismes historiques ou imités
Mais en vérité
N'ont besoin d'aucune culture pour s'imposer
Seuls les chefs doivent savoir
Les masses sont là, servir et obéir, c'est son pouvoir
Les fascismes sont démagogues
Ils savent se déguiser en psychologues
La surpopulation
Fait le jeu de toutes les dictatures
Affichées ou cachées, c'est sa verdure
Car c'est dans le ventre des femmes
Que se trouve de futurs infâmes
Aucune vérité ne peut se dire
Rarement, on peut la lire
Cela n'intéresse plus personne
Plus aucune cloche ne sonne
L'écrire oui, mais la dire, c'est autre chose
Aucune vérité ne sent la rose !
Sans parler de la vérité en politique
Ridicule pitrerie, abjecte colique
Et puis chacun à sa vérité
Cela ne peut provoquer que l'hilarité
Tu as raison, j'ai raison, il a raison
Vous avez raison, nous avons raison, ils et elles ont raison
Comme toute l'humanité qui est science et philosophie
Même si c'est le contraire de l'évidence !
Je ne me sens pas coupable
De toutes les misères du monde
Misères connues ou inconnues, la même fronde
Car de les supprimer, je suis bien incapable
Je ne peux que les dénoncer
Et même si, seulement de loin, j'en suis l'associé !
Historiquement
Le fascisme mussolinien
N'était ni raciste, ni antisémite
Cela n'était pas sa moule frite
Il était avant tout nationaliste
Il était avant tout anticommuniste
Il brisait les grèves
C'était marche avec nous, ou alors crève !
Mais c'est une expression du capital
Quand il est au plus mal
Et si la nature est amorale
Le capital lui est immoral
L'argent est sa seule morale
Il n'en a pas toujours été ainsi
La société matrilinéaire fut une société d'anarchie
Il y a certes des milliers d'années
Et tout le monde l'a oublié !
Et même, c'est plus récent
Dans les îles du Pacifique Sud
Où tout est encore un peu partagé, mais on l'élude
L'anarchie cela n'est pas délirant
Puisque il n'y a pas si longtemps
A des endroits de la planète Terre, tout fut collectivisé
Les femmes, les enfants, le boire, le manger
Tout est dans la structuration des mentalités
Toute femme devrait plaire à tout homme
Tout homme devrait plaire à toute femme
Mais nous avons des préjugés
Les âges, les critères de beauté
Ce qui est encore de la pensée séparée !
Le climat nous détermine aussi beaucoup
L'isolement mais surtout le froid
Cela mit les néandertaliens dans l'effroi
Pourtant bien costauds et aux poils roux
Voici 28000 ans ce fut leur fin, de la malchance, c'est tout
Avec le cannibalisme de la faim
Et le manque de diversité génétique
Qui finalement, ridiculise la pensée raciste, voilà tout
Car le mélange c'est magique
Et la xénophobie est idiote, c'est pour les fous
Pas de mutation sans évolution
Pas d'évolution sans mutation
Il n'y a aucune race
Il n'y a que des traces !
300 nouvelles maladies infectieuses
En 60 ans, la réalité n'est jamais capricieuse
Comme la plupart des couples
Qui ne font que cohabiter
Car ils ne savent pas s'aimer
Même pour les plus souples
Le couple est une vieille fille acariâtre
Surtout pour les plus opiniâtres
Moi aux échecs répétés, sans me chercher noise
Comme me le disait le légionnaire Bébert
C'était forcé, avec des petites bourgeoises
Qui sont le plus souvent réactionnaires
Mais si vous connaissez
Une femme qui ne le soit pas, vous me la présenterez !
Tout ce que je fais pour toi
Tu me dois ça, tu as profité de moi
Et toutes les doléances habituelles
L'amour qui devient haine, une ritournelle !
Tout le monde profite de tout le monde
Mais aux autres, nous faisons la leçon
Nous voulons toujours avoir raison
Car c'est la rancune qui nous inonde
Personne n'est objectif
Tout le monde est réactif
Cela dit
Le fascisme libéral est partout chez lui
Il est si banalisé
Que partout il peut s'exprimer
Et à nouveau
Dans les élections, il peut et va s'imposer
Car il est de moins en moins sot
Et à nouveau
Les gens sans espoir, vont se jeter dans son eau
Il y a aussi cette peur généralisée
Savamment entretenue, pour diviser, pour dominer
Tous les pouvoirs savent en user !
Le monde va devenir de plus en plus terrifiant
Sans conscience, sans réflexion, indifférent
D'une médiocrité qu'aucun siècle n'avait atteint
Et à la fin, c'est toujours le méchant qui gagne
Encore plus souvent qu'en football, l'Allemagne
Tout se joue dès l'école
Et à la fin, toute hiérarchie, rigole !
Et aussi cette inculture politique généralisée
D'une incommensurable bêtise infatuée
Satisfaite d'elle-même, à la cogitation castrée
Par toutes les diverses propagandes télévisées
C'est beaucoup plus efficace que toutes les armées
Ou les polices, là, pour gommer cette effarante réalité
Elles ne sont que les bras armés des diverses fractions du capital
Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite, des armes fatales
Au cas où, le boniment irait au plus mal !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
In Cameroon
No ironing cloths
But young women, future boobs
So that men do not want them anymore
To avoid incest, rape, and other horrors
Because the unmutilated woman lives in terror
This is not necessarily better elsewhere
The economy keeps pace with its moods
Such time to eat
Such time to lie down
Such time to get up
All times are programmed
And now some campsites
With referees like on a ring
And I'm exaggerating, but this will become true
Already we can see the features
Can not get out or enter
At certain times, everything is regulated
Or, you have to climb
If at night, we want to go for a walk
Little by little, and in all areas
Fascisms cut our veins
Nobody believes me, it does not hurt me
And fascisms have so many other names
But no matter, when it's the same story
In another way, it comes down to the same
Every day the capital sow
A slash is a blow of a stick
Despite its name
But the great minds
These intellectuals of all diets
And other experts of quibbling
False consciousness are the intimate
They know with big words
In truth, make skin
And I say
That liberal fascism
Is a fascism that has become subtle and above all global
Of all the currents, he laughs
Because he is already in
Liberal democracy or other farce is hilarious
And it's still in some sea places
That we find the most reactionary
Midi and South East of France
Here is the record
Where the National Front scores high
The rich buy the sun, it's a complicity
But what's new, but yes
It's that most fascists today
Do not even know they are fascists
Mostly ignorant of fascism
They should be taught
And so, they would realize, that they have always been!
The various historical or imitated fascisms
But in truth
Do not need any culture to win
Only leaders need to know
The masses are there, to serve and to obey, it is his power
Fascisms are demagogues
They know how to disguise themselves as psychologists
The over population
Done the game of all dictatorships
Displayed or hidden is its greenery
Because it's in the belly of women
What is future infamous
No truth can be said
Rarely, we can read it
This no longer interests anyone
No more bell rings
To write it yes, but to say it is something else
No truth feels the rose!
Not to mention the truth in politics
Ridiculous ridicule, abject colic
And then everyone to his truth
This can only cause hilarity
You're right, I'm right, he's right
You're right, we're right, they're right
Like all humanity that is science and philosophy
Even if it's the opposite of the obvious!
I do not feel guilty
Of all the miseries of the world
Misery known or unknown, the same slingshot
Because to suppress them, I am very incapable
I can only denounce them
And even if, only by far, I am the partner!
historically
Mussolini's fascism
Was neither racist nor anti-Semitic
It was not his fry pan
He was primarily nationalist
He was primarily anti-communist
He broke strikes
It was walking with us, or then die!
But it's an expression of capital
When he is at the worst
And if nature is amoral
The capital is immoral
Money is his only moral
It has not always been so
The matrilineal society was a society of anarchy
There are certainly thousands of years
And everyone has forgotten it!
And even, it's more recent
In the South Pacific Islands
Where everything is still a little shared, but it is avoided
Anarchy is not delusional
Since not so long ago
At places on the planet Earth, everything was collectivized
Women, children, drinking, eating
Everything is in the structuring of mentalities
Every woman should please every man
Every man should please every woman
But we have prejudices
The ages, the criteria of beauty
What is still separate thought!
The climate also determines us a lot
Isolation but especially cold
This put the Neanderthals in fear
Yet sturdy and red-haired
28,000 years ago it was their end, bad luck, that's all
With the cannibalism of hunger
And the lack of genetic diversity
Who finally ridicules racist thought, that's all
Because the mixture is magic
And xenophobia is silly, it's for the crazy
No mutation without evolution
No evolution without mutation
There is no race
There are only traces!
300 new infectious diseases
In 60 years, the reality is never capricious
Like most couples
Who only coexist
Because they do not know how to love each other
Even for the most flexible
The couple is a cantankerous old girl
Especially for the most obstinate
Me with repeated chess, without picking me up
As the legionnaire Bébert told me
It was forced, with petty bourgeois
Who are most often reactionary
But if you know
A woman who is not, you will introduce me!
All I do for you
You owe me that, you took advantage of me
And all the usual grievances
Love that becomes hatred, a jingle!
Everyone benefits everyone
But to others, we are doing the lesson
We always want to be right
Because it is the grudge that floods us
Nobody is objective
Everyone is responsive
That said
Liberal fascism is everywhere at home
It is so trivialized
That everywhere he can express himself
And again
In elections, he can and will win
Because he is less and less stupid
And again
People without hope, will throw themselves in his water
There is also this widespread fear
Expertly maintained, to divide, to dominate
All powers know how to use it!
The world will become more and more terrifying
Without conscience, without reflection, indifferent
Mediocrity that no century had reached
And in the end, it's always the bad guy who wins
Even more often than in football, Germany
Everything is played at school
And in the end, any hierarchy, laughs!
And also this generalized political inculture
From an immeasurable stupidity infatuated
Satisfied with herself, with neutered cogitation
By all the various televised propaganda
It is much more effective than all armies
Or the fonts, there to erase this frightening reality
They are only the armed arms of the various fractions of the capital
Far left, left, right, far right, deadly weapons
In case, the spur will go to the worst!
Patrice Faubert (2014) puete, peuete, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"