Paraphysique de l'argutie

by Patrice Faubert Thursday, Dec. 07, 2017 at 6:18 AM

Avec toute cette peur généralisée...

Au Cameroun

L'on repasse non des torchons

Mais des jeunes femmes, les futurs nichons

Pour que les hommes n'aient plus envie d'elles

Pour leur éviter l'inceste, le viol, et autres horreurs

Car la femme non mutilée vit dans la terreur

Cela n'est pas forcément mieux ailleurs

L'économie nous rythme de ses humeurs

Telle heure pour manger

Telle heure pour se coucher

Telle heure pour se lever

Toutes les heures sont programmées

Et maintenant certains campings

Avec des arbitres comme sur un ring

Et j'exagère, mais cela va devenir vrai

Déjà l'on peut en apercevoir les traits

Impossible d'en sortir ou d'y entrer

A certaines heures, tout est règlementé

Ou alors, il faut faire de l'escalade

Si la nuit, l'on veut faire une ballade

Petit à petit, et en tous domaines

Les fascismes nous coupent les veines

Personne ne me croit, cela ne me fait aucune peine

Et les fascismes ont tellement d'autres noms

Mais peu importe, quand c'est la même rengaine

D'une façon l'autre, cela revient au même

Chaque jour le capital la sème

Un coup de bâton est un coup de bâton

En dépit de son appellation

Mais les grands esprits

Ces intellectuels de tous les régimes

Et autres experts de l'argutie

De la fausse conscience sont l'intime

Ils savent avec de grands mots

A la vérité, faire la peau

Et moi, je dis

Que le fascisme libéral

Est un fascisme qui est devenu subtil et surtout global

De tous les courants, il se rit

Car il est déjà dedans

Démocratie libérale ou autre farce, c'est hilarant

Et c'est encore dans certains endroits de mer

Que l'on retrouve le plus de réactionnaires

Midi et Sud-Est de la France

Là, c'est le record

Où le Front national fait ses meilleurs scores

Les riches achètent le soleil, c'est une connivence

Mais ce qui est nouveau, mais oui

C'est que la plupart des fascistes d'aujourd'hui

Ne savent même pas qu'ils sont des fascistes

Ne connaissant pour la plupart rien au fascisme

Il faudrait leur donner des cours

Et ainsi, ils se rendraient compte, qu'ils l'ont été toujours !

Les divers fascismes historiques ou imités

Mais en vérité

N'ont besoin d'aucune culture pour s'imposer

Seuls les chefs doivent savoir

Les masses sont là, servir et obéir, c'est son pouvoir

Les fascismes sont démagogues

Ils savent se déguiser en psychologues

La surpopulation

Fait le jeu de toutes les dictatures

Affichées ou cachées, c'est sa verdure

Car c'est dans le ventre des femmes

Que se trouve de futurs infâmes

Aucune vérité ne peut se dire

Rarement, on peut la lire

Cela n'intéresse plus personne

Plus aucune cloche ne sonne

L'écrire oui, mais la dire, c'est autre chose

Aucune vérité ne sent la rose !

Sans parler de la vérité en politique

Ridicule pitrerie, abjecte colique

Et puis chacun à sa vérité

Cela ne peut provoquer que l'hilarité

Tu as raison, j'ai raison, il a raison

Vous avez raison, nous avons raison, ils et elles ont raison

Comme toute l'humanité qui est science et philosophie

Même si c'est le contraire de l'évidence !

Je ne me sens pas coupable

De toutes les misères du monde

Misères connues ou inconnues, la même fronde

Car de les supprimer, je suis bien incapable

Je ne peux que les dénoncer

Et même si, seulement de loin, j'en suis l'associé !

Historiquement

Le fascisme mussolinien

N'était ni raciste, ni antisémite

Cela n'était pas sa moule frite

Il était avant tout nationaliste

Il était avant tout anticommuniste

Il brisait les grèves

C'était marche avec nous, ou alors crève !

Mais c'est une expression du capital

Quand il est au plus mal

Et si la nature est amorale

Le capital lui est immoral

L'argent est sa seule morale

Il n'en a pas toujours été ainsi

La société matrilinéaire fut une société d'anarchie

Il y a certes des milliers d'années

Et tout le monde l'a oublié !

Et même, c'est plus récent

Dans les îles du Pacifique Sud

Où tout est encore un peu partagé, mais on l'élude

L'anarchie cela n'est pas délirant

Puisque il n'y a pas si longtemps

A des endroits de la planète Terre, tout fut collectivisé

Les femmes, les enfants, le boire, le manger

Tout est dans la structuration des mentalités

Toute femme devrait plaire à tout homme

Tout homme devrait plaire à toute femme

Mais nous avons des préjugés

Les âges, les critères de beauté

Ce qui est encore de la pensée séparée !

Le climat nous détermine aussi beaucoup

L'isolement mais surtout le froid

Cela mit les néandertaliens dans l'effroi

Pourtant bien costauds et aux poils roux

Voici 28000 ans ce fut leur fin, de la malchance, c'est tout

Avec le cannibalisme de la faim

Et le manque de diversité génétique

Qui finalement, ridiculise la pensée raciste, voilà tout

Car le mélange c'est magique

Et la xénophobie est idiote, c'est pour les fous

Pas de mutation sans évolution

Pas d'évolution sans mutation

Il n'y a aucune race

Il n'y a que des traces !

300 nouvelles maladies infectieuses

En 60 ans, la réalité n'est jamais capricieuse

Comme la plupart des couples

Qui ne font que cohabiter

Car ils ne savent pas s'aimer

Même pour les plus souples

Le couple est une vieille fille acariâtre

Surtout pour les plus opiniâtres

Moi aux échecs répétés, sans me chercher noise

Comme me le disait le légionnaire Bébert

C'était forcé, avec des petites bourgeoises

Qui sont le plus souvent réactionnaires

Mais si vous connaissez

Une femme qui ne le soit pas, vous me la présenterez !

Tout ce que je fais pour toi

Tu me dois ça, tu as profité de moi

Et toutes les doléances habituelles

L'amour qui devient haine, une ritournelle !

Tout le monde profite de tout le monde

Mais aux autres, nous faisons la leçon

Nous voulons toujours avoir raison

Car c'est la rancune qui nous inonde

Personne n'est objectif

Tout le monde est réactif

Cela dit

Le fascisme libéral est partout chez lui

Il est si banalisé

Que partout il peut s'exprimer

Et à nouveau

Dans les élections, il peut et va s'imposer

Car il est de moins en moins sot

Et à nouveau

Les gens sans espoir, vont se jeter dans son eau

Il y a aussi cette peur généralisée

Savamment entretenue, pour diviser, pour dominer

Tous les pouvoirs savent en user !

Le monde va devenir de plus en plus terrifiant

Sans conscience, sans réflexion, indifférent

D'une médiocrité qu'aucun siècle n'avait atteint

Et à la fin, c'est toujours le méchant qui gagne

Encore plus souvent qu'en football, l'Allemagne

Tout se joue dès l'école

Et à la fin, toute hiérarchie, rigole !

Et aussi cette inculture politique généralisée

D'une incommensurable bêtise infatuée

Satisfaite d'elle-même, à la cogitation castrée

Par toutes les diverses propagandes télévisées

C'est beaucoup plus efficace que toutes les armées

Ou les polices, là, pour gommer cette effarante réalité

Elles ne sont que les bras armés des diverses fractions du capital

Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite, des armes fatales

Au cas où, le boniment irait au plus mal !



Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



In Cameroon

No ironing cloths

But young women, future boobs

So that men do not want them anymore

To avoid incest, rape, and other horrors

Because the unmutilated woman lives in terror

This is not necessarily better elsewhere

The economy keeps pace with its moods

Such time to eat

Such time to lie down

Such time to get up

All times are programmed

And now some campsites

With referees like on a ring

And I'm exaggerating, but this will become true

Already we can see the features

Can not get out or enter

At certain times, everything is regulated

Or, you have to climb

If at night, we want to go for a walk

Little by little, and in all areas

Fascisms cut our veins

Nobody believes me, it does not hurt me

And fascisms have so many other names

But no matter, when it's the same story

In another way, it comes down to the same

Every day the capital sow

A slash is a blow of a stick

Despite its name

But the great minds

These intellectuals of all diets

And other experts of quibbling

False consciousness are the intimate

They know with big words

In truth, make skin

And I say

That liberal fascism

Is a fascism that has become subtle and above all global

Of all the currents, he laughs

Because he is already in

Liberal democracy or other farce is hilarious

And it's still in some sea places

That we find the most reactionary

Midi and South East of France

Here is the record

Where the National Front scores high

The rich buy the sun, it's a complicity

But what's new, but yes

It's that most fascists today

Do not even know they are fascists

Mostly ignorant of fascism

They should be taught

And so, they would realize, that they have always been!

The various historical or imitated fascisms

But in truth

Do not need any culture to win

Only leaders need to know

The masses are there, to serve and to obey, it is his power

Fascisms are demagogues

They know how to disguise themselves as psychologists

The over population

Done the game of all dictatorships

Displayed or hidden is its greenery

Because it's in the belly of women

What is future infamous

No truth can be said

Rarely, we can read it

This no longer interests anyone

No more bell rings

To write it yes, but to say it is something else

No truth feels the rose!

Not to mention the truth in politics

Ridiculous ridicule, abject colic

And then everyone to his truth

This can only cause hilarity

You're right, I'm right, he's right

You're right, we're right, they're right

Like all humanity that is science and philosophy

Even if it's the opposite of the obvious!

I do not feel guilty

Of all the miseries of the world

Misery known or unknown, the same slingshot

Because to suppress them, I am very incapable

I can only denounce them

And even if, only by far, I am the partner!

historically

Mussolini's fascism

Was neither racist nor anti-Semitic

It was not his fry pan

He was primarily nationalist

He was primarily anti-communist

He broke strikes

It was walking with us, or then die!

But it's an expression of capital

When he is at the worst

And if nature is amoral

The capital is immoral

Money is his only moral

It has not always been so

The matrilineal society was a society of anarchy

There are certainly thousands of years

And everyone has forgotten it!

And even, it's more recent

In the South Pacific Islands

Where everything is still a little shared, but it is avoided

Anarchy is not delusional

Since not so long ago

At places on the planet Earth, everything was collectivized

Women, children, drinking, eating

Everything is in the structuring of mentalities

Every woman should please every man

Every man should please every woman

But we have prejudices

The ages, the criteria of beauty

What is still separate thought!

The climate also determines us a lot

Isolation but especially cold

This put the Neanderthals in fear

Yet sturdy and red-haired

28,000 years ago it was their end, bad luck, that's all

With the cannibalism of hunger

And the lack of genetic diversity

Who finally ridicules racist thought, that's all

Because the mixture is magic

And xenophobia is silly, it's for the crazy

No mutation without evolution

No evolution without mutation

There is no race

There are only traces!

300 new infectious diseases

In 60 years, the reality is never capricious

Like most couples

Who only coexist

Because they do not know how to love each other

Even for the most flexible

The couple is a cantankerous old girl

Especially for the most obstinate

Me with repeated chess, without picking me up

As the legionnaire Bébert told me

It was forced, with petty bourgeois

Who are most often reactionary

But if you know

A woman who is not, you will introduce me!

All I do for you

You owe me that, you took advantage of me

And all the usual grievances

Love that becomes hatred, a jingle!

Everyone benefits everyone

But to others, we are doing the lesson

We always want to be right

Because it is the grudge that floods us

Nobody is objective

Everyone is responsive

That said

Liberal fascism is everywhere at home

It is so trivialized

That everywhere he can express himself

And again

In elections, he can and will win

Because he is less and less stupid

And again

People without hope, will throw themselves in his water

There is also this widespread fear

Expertly maintained, to divide, to dominate

All powers know how to use it!

The world will become more and more terrifying

Without conscience, without reflection, indifferent

Mediocrity that no century had reached

And in the end, it's always the bad guy who wins

Even more often than in football, Germany

Everything is played at school

And in the end, any hierarchy, laughs!

And also this generalized political inculture

From an immeasurable stupidity infatuated

Satisfied with herself, with neutered cogitation

By all the various televised propaganda

It is much more effective than all armies

Or the fonts, there to erase this frightening reality

They are only the armed arms of the various fractions of the capital

Far left, left, right, far right, deadly weapons

In case, the spur will go to the worst!



Patrice Faubert (2014) puete, peuete, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"

Original: Paraphysique de l'argutie