Les ondes hertziennes  
 Elles vont et elles viennent  
 Comme de Berlin-Ouest  
 Faisant le mur pour Berlin-Est  
 J'y suis, jadis, allé en auto-stop  
 Car, ma bougeotte est toujours interlope  
 1989, la chute d'un mur  
 Une sorte d'anarchie, pour sûr  
 Mais il y a tant d'autres murs  
 Pas tant physiques que psychologiques, bien sûr  
 Et pendant un certain temps  
 De la musique festive, ce fut le moment  
 Sites industriels en friche  
 Pour une jeunesse confisquée, une niche  
 Berlin-Est avec des usines désaffectées  
 Où enfin, l'on pouvait s'amuser  
 Tout s'organisant dans une légalité illégalité  
 Certes, de la musique industrielle ou technologique  
 Mais dans une ambiance sereine et anarchique  
 Le temps d'anarchie est donc possible  
 C'est le monde présent qui est impossible  
 Tout le monde serait aimé  
 Pas besoin pour ce faire, de vouloir dominer  
 De par son unicité, chaque personne forcément respectée  
 Donc, sur une courte unité de temps  
 Il y eut une réorganisation de l'espace, c'est important  
 Mais, comme tout le temps  
 L'alternative culturelle  
 Céda la place, petit à petit, à l'industrie culturelle !  
 Ainsi, dès la reconstruction  
 L'avion immobilier à réaction  
 Mais la récupération toujours à l'heure  
 De toutes choses elle fait son bonheur  
 Faire de tout, une banalisation  
 Comme une castration de la détonation  
 De ce fait, je me souviens, avec nostalgie  
 Je fus l'un des premiers, sans forfanterie  
 1973, " La société du spectacle " était de sortie  
 Je l'ai vu à Paris, le jour de sa sortie  
 Film expérimental de feu Guy Debord  
 Et qui à l'époque, dérangeait tous les bords  
 Surtout certaines organisations anarchistes  
 Qui détestaient la théorie situationniste  
 Mais il faut bien le dire  
 Il y a aussi des livres, il faut les lire  
 Leurs ouvrages ne sont plus cachés  
 Leurs chansons détournées ne sont plus censurées  
 Et depuis longtemps  
 Dans les librairies anarchistes, c'est du tout-venant  
 Rien ne s'impose facilement  
 Il faut toujours du temps  
 Rien ne fait plus peur au commerçant !  
 Pas besoin d'être historienne ou historien  
 Des étiquettes, cela fait toujours bien  
 Pour occulter le fait que l'on ne sait rien  
 Donc, pour savoir qu'avec toutes les guerres  
 La mort envoie son odeur dans les airs  
 700.000 soldats disparus  
 Rien que pour la guerre de 1914/1918, qui l'eut cru  
 Il y a beaucoup de cadavres sous la terre  
 De toutes les époques, de toutes les guerres  
 Car sur la Terre, c'est toujours la guerre  
 Et ce avec l'idéologie du propriétaire  
 Sous la terre de nos campagnes  
 C'est du cadavre, notre oubli se magne  
 Nous sommes des squelettes déguisés  
 De nos prétentions ridicules, nous avons les mines boursouflées  
 Comme sur les plateaux de la télévision  
 Ou à la radio, les bourgeoisies, parfois, la subtile réaction  
 Cela se gargarise, cela rivalise  
 Brosse à reluire, infatuation, fausse critique, bêtise  
 L'humanité inhumanité veut tout bouffer  
 Comme il fut un temps  
 Pour l'explorateur, le commerçant  
 Du civet de manchot  
 Longtemps aliment de base, pauvres idiots !  
 Donc  
 Nous avons des murs dans nos têtes  
 Ils sont têtus et bêtes  
 Ce sont finalement les seuls vrais murs  
 C'est cela qui nous fait la vie dure  
 Pour admirer  
 Ce qui ne vaut aucune peine  
 Devenir un roi ou une reine  
 Ou la dernière nouvelle  
 Qui ne fait pas la vie plus belle  
 Une autre planète dans notre système solaire  
 Pour une autre société, pas une bonne affaire  
 Sauf pour la désinformation réactionnaire  
 Qui produit du rêve à pas cher  
 Le rêve spectaculaire marchand  
 Toujours enfanté par la pensée réactionnaire  
 Le rêve du patronat  
 Et c'est le fasciste libéral Hollande que voilà  
 Fin du code du travail  
 Que l'on défait maille après maille  
 Toute étiquette n'est plus seulement compromettante  
 Toute étiquette est devenue marrante  
 Comme le parti dit " socialiste "  
 Qui, je le redis, est un parti fasciste  
 L'on pourrait se croire en Roumanie  
 Quand c'était la dictature d'un parti  
 Et sur toutes les chaînes de désinformation  
 Le fantôme ( née en 1957 ) d'Irina Nistor en résurrection !  
 Qui fut la voix de 3000 films  
 Des vidéos ( VHS ) clandestines  
 De Roumanie, la voix la plus connue, mutine  
 D'Amérique surtout, des films  
 Mais une traductrice secrète et intouchable  
 Forcément, la dictature du régime la trouvait exécrable  
 Et même les services secrets staliniens  
 Y avaient de grandes mains  
 Avec pas mal de pots-de-vin  
 Ce fut comme un monde à l'envers  
 L'art capitaliste renversant un régime réactionnaire  
 Tout s'achetant sous le manteau  
 S'y regardant en famille, plus rigolo  
 10.000 magnétoscopes cachés, pour le couple dirigeant, balpeau  
 De Bucarest, ce fut un phénomène national  
 La dictature le crut purement local !  
 Donc, dans le Monde, en Europe, en France  
 Tout est toujours sous surveillance, aussi  
 La propagande impose sa cadence  
 Et la publicité du capital qui nous défie  
 Toutes les pensées intrusives  
 Du capital et de son organisation intégrative  
 Voilà bien l'unique moule  
 Dans lequel tout le monde coule  
 Pour l'inhumanité cela roule  
 Hiérarchisation des objectifs  
 Objectifs de la hiérarchisation  
 Temps de disponibilité  
 Temps concentré dans le tout aliéné !  
 Mais, revoilà une jeunesse  
 D'une autre vie, elle est demanderesse  
 Quand la vérité juridique  
 N'est pas la vérité affective, plus éthique  
 Et dans cette société  
 Qui est maintenant au-delà du spectaculaire intégré  
 Combien de nombreuses paternités  
 Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?  
 Combien de nombreuses maternités  
 Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?  
 De soldats malgré eux ?  
 De pères malgré eux ?  
 De mères malgré elles ?  
 De ceci, de cela, malgré eux, malgré elles ?  
 Et du TOUT malgré soi  
 Quand partout la marchandise fait sa loi  
 Et l'impossibilité de penser à autre chose  
 Quand de telle ou telle misère, c'est l'overdose  
 Peut-être le rire comme dernière bouée  
 De tous les pouvoirs, pouvoir se moquer  
 Il y a aussi feu ( 1909 - 1986 ) Pierre Repp, pour de rire, s'écrouler  
 Feu " Les frères Jacques " pour rigoler  
 Mais, c'est encore du rire sur mesure  
 De bonne qualité, certes, il a la vie qui dure  
 Nonobstant, si le rire professionnel est menteur  
 Rien ne vaut le rire amateur  
 De l'anonyme, toutes les époques, toutes les heures  
 La spontanéité toute candide  
 Qui n'est jamais perfide  
 Entre copains et copines, dans l'amitié, en famille  
 Le rire sans préparation ni motif, le seul qui vraiment, brille !  
 Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "  
 The airwaves 
 They come and they come 
 As West Berlin 
 Making the wall to East Berlin 
 I am formerly went hitchhiking 
 For my wanderlust is always shady 
 1989, the fall of a wall 
 A sort of anarchy, for sure 
 But there are so many other walls 
 Not both physical and psychological, of course 
 And for a while 
 Festive music, it was time 
 derelict industrial sites 
 For confiscated youth, a niche 
 East Berlin with abandoned factories 
 Where finally, we could have fun 
 Everything in organizing illegality legality 
 Admittedly, industrial or technological music 
 But in a serene atmosphere and anarchic 
 The anarchy is possible 
 This is the world that this is impossible 
 Everyone would like 
 No need for this, wanting to dominate 
 Because of its uniqueness, each person necessarily respected 
 Therefore, a short unit time 
 There was a reorganization of space, it is important 
 But like all the time 
 Cultural alternative 
 Gave way, little by little, the cultural industry! 
 Thus, from the reconstruction 
 The plane properties in reaction 
 But recovery still on time 
 Of all things it made her happy 
 Do everything trivializing 
 As castration of detonation 
 Therefore, I remember with nostalgia 
 I was one of the first, without bragging 
 1973 "The Society of the Spectacle" was out 
 I saw him in Paris the day of its release 
 Experimental fire Film Guy Debord 
 And that at the time, upset all the edges 
 Especially some anarchist organizations 
 Who hated situationist theory 
 But it must be said 
 There are also books, please read the 
 Their works are no longer hidden 
 Diverted their songs are no longer censored 
 And long 
 In anarchist bookstores, it's all-comers 
 Nothing is easily impose 
 It always takes time 
 Nothing is more fear to the merchant! 
 No need to be a historian or historian 
 Labels, it is always good 
 To hide the fact that we know nothing 
 So to know that with all wars 
 Death sends his scent in the air 
 700,000 missing soldiers 
 Just for the 1914/1918 war, who would have thought 
 There are many bodies under the earth 
 Of all ages, of all wars 
 Because on Earth, it's still war 
 And with the owner's ideology 
 In the land of our campaigns 
 This is the body, our oblivion ny 
 We are dressed skeletons 
 These ridiculous claims we have the swollen mines 
 As on the TV studios 
 Or radio, the bourgeoisies sometimes subtle reaction 
 It touts, it competes 
 Polishing brush, infatuation, false criticism, stupidity 
 Humanity wants to eat inhumanity 
 As there was a time 
 For the explorer, merchant 
 The stew penguin 
 Long staple, poor idiots! 
 So 
 We have walls in our heads 
 They are stubborn and stupid 
 In the end the only real walls 
 This is what makes us the hard life 
 to admire 
 This is no sentence 
 Become a king or queen 
 Or the latest news 
 That is not the life more beautiful 
 Another planet in our solar system 
 For another company, not a good deal 
 Except for the reactionary misinformation 
 Which produces cheap dream 
 The merchant spectacular dream 
 Always born of reactionary thinking 
 The dream of the employers 
 And it was the Liberal fascist Holland than here 
 End of the Labour Code 
 We defeated stitch after stitch 
 Any label is not only compromising 
 Any label became funny 
 As the party said "socialist" 
 Which, I repeat, is a fascist party 
 One might believe in Romania 
 When it was the dictatorship of a party 
 And all the misinformation chains 
 The Phantom (born 1957) Irina Nistor in resurrection! 
 Who was the voice of 3000 movies 
 Videos (VHS) underground 
 Romania, the best-known voice, mischievous 
 In America especially, films 
 But a secret and untouchable translator 
 Inevitably, the dictatorship of the regime was the execrable 
 And even the Stalinist secret service 
 Y had large hands 
 With a lot of bribery 
 It was like a world upside down 
 The capitalist art flipping a reactionary regime 
 Everything buying under the cloak 
 It looking family, more fun 
 10,000 hidden VCRs, leader for the couple, balpeau 
 Bucharest, it was a national phenomenon 
 The dictatorship of the thought purely local! 
 So in the World, Europe, France 
 Everything is always under surveillance, as 
 Propaganda imposes its rhythm 
 And advertising capital that challenges us 
 All intrusive thoughts 
 Capital and its integrative organization 
 That's the only good mold 
 In which everyone runs 
 For the inhumanity that rolls 
 Prioritization of objectives 
 Prioritization of objectives 
 uptime 
 Time concentrated in the alienated all! 
 But're back youth 
 In another life, she is the plaintiff 
 When the legal truth 
 Is not the emotional truth more ethical 
 And in this society 
 Which is now beyond the integrated spectacular 
 How many paternity 
 Not really require? 
 How many pregnancies 
 Not really require? 
 Soldiers despite them? 
 Fathers despite them? 
 Mothers against their will? 
 Of this, that, despite themselves, despite themselves? 
 And ALL despite itself 
 When all the goods that his law 
 And the inability to think of anything 
 When such and such misery, they overdose 
 Perhaps laughter as last buoy 
 All powers, to mock 
 There are also fire (1909 - 1986) Pierre Repp, to laugh, to collapse 
 Fire "The brothers Jacques" for fun 
 But, it is still able to laugh 
 Good, certainly it has life that lasts 
 Notwithstanding, if laughter is professional liar 
 Nothing beats the laughter amateur 
 Anonymous, all the times, every hour 
 Spontaneity any candid 
 Which is never treacherous 
 Between pals, in friendship, family 
 Laughter without preparation or motive, the only one that really shines! 
 Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"