Engrammation intrusive

by Patrice Faubert Tuesday, Mar. 01, 2016 at 6:46 AM

Toute étiquette est réductrice...

Les ondes hertziennes

Elles vont et elles viennent

Comme de Berlin-Ouest

Faisant le mur pour Berlin-Est

J'y suis, jadis, allé en auto-stop

Car, ma bougeotte est toujours interlope

1989, la chute d'un mur

Une sorte d'anarchie, pour sûr

Mais il y a tant d'autres murs

Pas tant physiques que psychologiques, bien sûr

Et pendant un certain temps

De la musique festive, ce fut le moment

Sites industriels en friche

Pour une jeunesse confisquée, une niche

Berlin-Est avec des usines désaffectées

Où enfin, l'on pouvait s'amuser

Tout s'organisant dans une légalité illégalité

Certes, de la musique industrielle ou technologique

Mais dans une ambiance sereine et anarchique

Le temps d'anarchie est donc possible

C'est le monde présent qui est impossible

Tout le monde serait aimé

Pas besoin pour ce faire, de vouloir dominer

De par son unicité, chaque personne forcément respectée

Donc, sur une courte unité de temps

Il y eut une réorganisation de l'espace, c'est important

Mais, comme tout le temps

L'alternative culturelle

Céda la place, petit à petit, à l'industrie culturelle !

Ainsi, dès la reconstruction

L'avion immobilier à réaction

Mais la récupération toujours à l'heure

De toutes choses elle fait son bonheur

Faire de tout, une banalisation

Comme une castration de la détonation

De ce fait, je me souviens, avec nostalgie

Je fus l'un des premiers, sans forfanterie

1973, " La société du spectacle " était de sortie

Je l'ai vu à Paris, le jour de sa sortie

Film expérimental de feu Guy Debord

Et qui à l'époque, dérangeait tous les bords

Surtout certaines organisations anarchistes

Qui détestaient la théorie situationniste

Mais il faut bien le dire

Il y a aussi des livres, il faut les lire

Leurs ouvrages ne sont plus cachés

Leurs chansons détournées ne sont plus censurées

Et depuis longtemps

Dans les librairies anarchistes, c'est du tout-venant

Rien ne s'impose facilement

Il faut toujours du temps

Rien ne fait plus peur au commerçant !

Pas besoin d'être historienne ou historien

Des étiquettes, cela fait toujours bien

Pour occulter le fait que l'on ne sait rien

Donc, pour savoir qu'avec toutes les guerres

La mort envoie son odeur dans les airs

700.000 soldats disparus

Rien que pour la guerre de 1914/1918, qui l'eut cru

Il y a beaucoup de cadavres sous la terre

De toutes les époques, de toutes les guerres

Car sur la Terre, c'est toujours la guerre

Et ce avec l'idéologie du propriétaire

Sous la terre de nos campagnes

C'est du cadavre, notre oubli se magne

Nous sommes des squelettes déguisés

De nos prétentions ridicules, nous avons les mines boursouflées

Comme sur les plateaux de la télévision

Ou à la radio, les bourgeoisies, parfois, la subtile réaction

Cela se gargarise, cela rivalise

Brosse à reluire, infatuation, fausse critique, bêtise

L'humanité inhumanité veut tout bouffer

Comme il fut un temps

Pour l'explorateur, le commerçant

Du civet de manchot

Longtemps aliment de base, pauvres idiots !

Donc

Nous avons des murs dans nos têtes

Ils sont têtus et bêtes

Ce sont finalement les seuls vrais murs

C'est cela qui nous fait la vie dure

Pour admirer

Ce qui ne vaut aucune peine

Devenir un roi ou une reine

Ou la dernière nouvelle

Qui ne fait pas la vie plus belle

Une autre planète dans notre système solaire

Pour une autre société, pas une bonne affaire

Sauf pour la désinformation réactionnaire

Qui produit du rêve à pas cher

Le rêve spectaculaire marchand

Toujours enfanté par la pensée réactionnaire

Le rêve du patronat

Et c'est le fasciste libéral Hollande que voilà

Fin du code du travail

Que l'on défait maille après maille

Toute étiquette n'est plus seulement compromettante

Toute étiquette est devenue marrante

Comme le parti dit " socialiste "

Qui, je le redis, est un parti fasciste

L'on pourrait se croire en Roumanie

Quand c'était la dictature d'un parti

Et sur toutes les chaînes de désinformation

Le fantôme ( née en 1957 ) d'Irina Nistor en résurrection !

Qui fut la voix de 3000 films

Des vidéos ( VHS ) clandestines

De Roumanie, la voix la plus connue, mutine

D'Amérique surtout, des films

Mais une traductrice secrète et intouchable

Forcément, la dictature du régime la trouvait exécrable

Et même les services secrets staliniens

Y avaient de grandes mains

Avec pas mal de pots-de-vin

Ce fut comme un monde à l'envers

L'art capitaliste renversant un régime réactionnaire

Tout s'achetant sous le manteau

S'y regardant en famille, plus rigolo

10.000 magnétoscopes cachés, pour le couple dirigeant, balpeau

De Bucarest, ce fut un phénomène national

La dictature le crut purement local !

Donc, dans le Monde, en Europe, en France

Tout est toujours sous surveillance, aussi

La propagande impose sa cadence

Et la publicité du capital qui nous défie

Toutes les pensées intrusives

Du capital et de son organisation intégrative

Voilà bien l'unique moule

Dans lequel tout le monde coule

Pour l'inhumanité cela roule

Hiérarchisation des objectifs

Objectifs de la hiérarchisation

Temps de disponibilité

Temps concentré dans le tout aliéné !

Mais, revoilà une jeunesse

D'une autre vie, elle est demanderesse

Quand la vérité juridique

N'est pas la vérité affective, plus éthique

Et dans cette société

Qui est maintenant au-delà du spectaculaire intégré

Combien de nombreuses paternités

Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?

Combien de nombreuses maternités

Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?

De soldats malgré eux ?

De pères malgré eux ?

De mères malgré elles ?

De ceci, de cela, malgré eux, malgré elles ?

Et du TOUT malgré soi

Quand partout la marchandise fait sa loi

Et l'impossibilité de penser à autre chose

Quand de telle ou telle misère, c'est l'overdose

Peut-être le rire comme dernière bouée

De tous les pouvoirs, pouvoir se moquer

Il y a aussi feu ( 1909 - 1986 ) Pierre Repp, pour de rire, s'écrouler

Feu " Les frères Jacques " pour rigoler

Mais, c'est encore du rire sur mesure

De bonne qualité, certes, il a la vie qui dure

Nonobstant, si le rire professionnel est menteur

Rien ne vaut le rire amateur

De l'anonyme, toutes les époques, toutes les heures

La spontanéité toute candide

Qui n'est jamais perfide

Entre copains et copines, dans l'amitié, en famille

Le rire sans préparation ni motif, le seul qui vraiment, brille !



Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



The airwaves

They come and they come

As West Berlin

Making the wall to East Berlin

I am formerly went hitchhiking

For my wanderlust is always shady

1989, the fall of a wall

A sort of anarchy, for sure

But there are so many other walls

Not both physical and psychological, of course

And for a while

Festive music, it was time

derelict industrial sites

For confiscated youth, a niche

East Berlin with abandoned factories

Where finally, we could have fun

Everything in organizing illegality legality

Admittedly, industrial or technological music

But in a serene atmosphere and anarchic

The anarchy is possible

This is the world that this is impossible

Everyone would like

No need for this, wanting to dominate

Because of its uniqueness, each person necessarily respected

Therefore, a short unit time

There was a reorganization of space, it is important

But like all the time

Cultural alternative

Gave way, little by little, the cultural industry!

Thus, from the reconstruction

The plane properties in reaction

But recovery still on time

Of all things it made her happy

Do everything trivializing

As castration of detonation

Therefore, I remember with nostalgia

I was one of the first, without bragging

1973 "The Society of the Spectacle" was out

I saw him in Paris the day of its release

Experimental fire Film Guy Debord

And that at the time, upset all the edges

Especially some anarchist organizations

Who hated situationist theory

But it must be said

There are also books, please read the

Their works are no longer hidden

Diverted their songs are no longer censored

And long

In anarchist bookstores, it's all-comers

Nothing is easily impose

It always takes time

Nothing is more fear to the merchant!

No need to be a historian or historian

Labels, it is always good

To hide the fact that we know nothing

So to know that with all wars

Death sends his scent in the air

700,000 missing soldiers

Just for the 1914/1918 war, who would have thought

There are many bodies under the earth

Of all ages, of all wars

Because on Earth, it's still war

And with the owner's ideology

In the land of our campaigns

This is the body, our oblivion ny

We are dressed skeletons

These ridiculous claims we have the swollen mines

As on the TV studios

Or radio, the bourgeoisies sometimes subtle reaction

It touts, it competes

Polishing brush, infatuation, false criticism, stupidity

Humanity wants to eat inhumanity

As there was a time

For the explorer, merchant

The stew penguin

Long staple, poor idiots!

So

We have walls in our heads

They are stubborn and stupid

In the end the only real walls

This is what makes us the hard life

to admire

This is no sentence

Become a king or queen

Or the latest news

That is not the life more beautiful

Another planet in our solar system

For another company, not a good deal

Except for the reactionary misinformation

Which produces cheap dream

The merchant spectacular dream

Always born of reactionary thinking

The dream of the employers

And it was the Liberal fascist Holland than here

End of the Labour Code

We defeated stitch after stitch

Any label is not only compromising

Any label became funny

As the party said "socialist"

Which, I repeat, is a fascist party

One might believe in Romania

When it was the dictatorship of a party

And all the misinformation chains

The Phantom (born 1957) Irina Nistor in resurrection!

Who was the voice of 3000 movies

Videos (VHS) underground

Romania, the best-known voice, mischievous

In America especially, films

But a secret and untouchable translator

Inevitably, the dictatorship of the regime was the execrable

And even the Stalinist secret service

Y had large hands

With a lot of bribery

It was like a world upside down

The capitalist art flipping a reactionary regime

Everything buying under the cloak

It looking family, more fun

10,000 hidden VCRs, leader for the couple, balpeau

Bucharest, it was a national phenomenon

The dictatorship of the thought purely local!

So in the World, Europe, France

Everything is always under surveillance, as

Propaganda imposes its rhythm

And advertising capital that challenges us

All intrusive thoughts

Capital and its integrative organization

That's the only good mold

In which everyone runs

For the inhumanity that rolls

Prioritization of objectives

Prioritization of objectives

uptime

Time concentrated in the alienated all!

But're back youth

In another life, she is the plaintiff

When the legal truth

Is not the emotional truth more ethical

And in this society

Which is now beyond the integrated spectacular

How many paternity

Not really require?

How many pregnancies

Not really require?

Soldiers despite them?

Fathers despite them?

Mothers against their will?

Of this, that, despite themselves, despite themselves?

And ALL despite itself

When all the goods that his law

And the inability to think of anything

When such and such misery, they overdose

Perhaps laughter as last buoy

All powers, to mock

There are also fire (1909 - 1986) Pierre Repp, to laugh, to collapse

Fire "The brothers Jacques" for fun

But, it is still able to laugh

Good, certainly it has life that lasts

Notwithstanding, if laughter is professional liar

Nothing beats the laughter amateur

Anonymous, all the times, every hour

Spontaneity any candid

Which is never treacherous

Between pals, in friendship, family

Laughter without preparation or motive, the only one that really shines!



Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"

Original: Engrammation intrusive