Le capital
Est une permanente oxygénothérapie
La COP21 en fit partie
Et sur deux cent pays
Seulement vingt pays
Ont ratifié sa supercherie
Le capital
Est à bout de souffle
Il est devenu complètement louf
Le capital
Est à la conscience globale
Un état végétatif, une conscience minimale
Le capital
Est comme une mort encéphalique
Tout y est tragique
Nous sommes son coma artificiel
Parfois, il y a comme un éveil
Des grèves, des manifestations rebelles
Si toute la pauvreté était solidaire
Pour retrouver l'élan révolutionnaire
Tellement de temps
Pour arriver jusqu'ici
Tellement de temps
Stromatolithes, 3,7 milliards d'années, déjà, la vie
Et puis, 2016, technologie de l'apraxie
L'apraxie de la technologie !
Mémoire des souvenirs, mémoire du quotidien
Le capital sait organiser le rien
Nous y avons notre petit coin
Et ce qui en dit long
Sur nos affectivités, sur nos émotions
Car nous appelons l'humanitude
D'être un peu humain, l'on a pas l'habitude
Pas seulement pour les personnes âgées
Mais l'humanitude pour l'ensemble de la société
Mais comme tout s'apprend
Il pourrait disparaître le méchant
Mais comme tout s'apprend
Il pourrait disparaître le violent
Chaque classe sociale a des rails
Difficile d'y dérailler, elle nous bâille
Comme aux Etats-Unis
Où l'économie aussi
Fait la guerre à la vie
Avec une classe moyenne
Comme une nouvelle poubelle
Qui peut-être expulsée de chez elle
Quand l'idéologie marchande s'avère vaine
Et donc que les sans domicile
Nouveaux, que les anciens, plus dociles
Que le capital prend pour des imbéciles !
Toute une population
Pour tout, c'est la mondialisation
Dans un monde de permanente militarisation
Qui aux Etats-Unis comme ailleurs
Dormir en motel, en voiture, vous cherchez l'erreur
De la précarisation organisée, nouvelle terreur
Erreur de la terreur
Terreur de l'erreur
Et le droit de s'exprimer
Seulement dans la pensée séparée
Dans les clous de toute obédience
Ne jamais s'en éloigner, c'est l'évidence
Dans les clous de toute militance
Il faut adhérer, ou autour de vous, c'est la défiance
D'une religion, il faut être
D'une idéologie, il faut être
D'un parti, d'une hiérarchie, il faut être
D'une organisation, d'une compétition, il faut être
D'un groupe, il faut être
D'un syndicat, il faut être
Bref, de la marchandise, il faut être
Tout cela, sous haute surveillance du capital
Qui sait s'infiltrer dans toutes les manigances
Qui de tout, donc, fait relais, fait canal
Et tant de pays sans aucune protection sociale
Comme encore les Etats-Unis, la pauvreté n'y a que dalle
Mais tout est médiocrité, même la richesse, sous le capital !
Comme au pays de l'oncle Sam
8,2 pour cent de chômage, rien à bouffer, le drame
Aucune indemnité en cas de licenciement
Mais partout l'on crève sans argent
Et cela concerne donc beaucoup de gens
Alors que pourtant
Tout pourrait être de gratuité
Comme tous les transports en commun, pour pouvoir circuler
Plus aucun loyer à payer
Abolition de la propriété dans le monde entier
En France, septembre 2016, de nouvelles manifestations
Contre la loi travail et son orientation
Loi du travail, travail de la loi
La loi des propriétaires du monde
Contre elle, la révolte populaire, gronde
Mais de la grogne, hélas, toujours parcellaire
Et voilà le militant, le limitant révolutionnaire
Et voilà la militante, la limitante révolutionnaire
Des courroies de transmission réactionnaire
Rien n'est jamais acquis
Comme en Afrique du Sud, ô duperie
Des blancs toujours privilégiés
Des noirs toujours exploités
1994, n'y a rien changé
Système colonialiste raciste toujours continué
Et en vérité
Si l'image idéale que vous vous faîtes de vous-même
Et qui vous est renvoyée par les autres, est bonne
Vous ne voudrez pas changer la société
Du côté de la domination
Si l'image idéale que vous vous faîtes de vous-même
Et qui est renvoyée par les autres, est mauvaise
Vous voudrez changer la société
Du côté de la soumission
Le plus souvent
Le plus généralement
Mais tout peut s'intervertir et donc changer !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
The capital
Is a permanent oxygen therapy
COP21 was part of it
And out of two hundred countries
Only twenty countries
Have ratified his deception
The capital
Is out of breath
He became completely ludicrous
The capital
Is to global consciousness
A vegetative state, a minimum consciousness
The capital
Is like an encephalic death
Everything is tragic
We are his artificial coma
Sometimes there is an awakening
Strikes, rebellious demonstrations
If all poverty was solidarity
To regain the revolutionary momentum
So much time
To get here
So much time
Stromatolites, 3.7 billion years old, already, life
And then, 2016, technology of apraxia
The apraxia of technology!
Memory of memories, memory of everyday life
Capital knows how to organize nothing
We have our little corner
And that says a lot
On our affectivities, on our emotions
Because we call humanitude
To be a little human, we are not used to
Not only for the elderly
But the humanitude for the whole of society
But as everything can be learned
He could disappear the villain
But as everything can be learned
He could disappear the violent
Every social class has rails
Difficult to derail, she yawns us
As in the United States
Where the economy too
War on life
With a middle class
Like a new trash
Who can be evicted from her home
When the market ideology proves vain
And so that the homeless
New, that older, more docile
What capital takes for fools!
A whole population
For all, it's globalization
In a world of permanent militarization
Who in the United States as elsewhere
Sleeping in a motel, driving, looking for the mistake
Organized precariousness, new terror
Error of terror
Terror of error
And the right to express oneself
Only in separate thought
In the nails of any obedience
Never go away, it's obvious
In the nails of all militancy
It is necessary to adhere, or around you, it is the mistrust
From a religion, one must be
From an ideology, one must be
From a party, from a hierarchy, you have to be
An organization, a competition, you have to be
From a group, you have to be
From a union, you have to be
In short, the goods must be
All this, under the supervision of the capital
Who knows how to infiltrate all the shenanigans
Who of all, therefore, makes relay, makes channel
And so many countries without any social protection
Like the United States, poverty is only slab
But everything is mediocrity, even wealth, under capital!
As in the country of Uncle Sam
8.2 percent unemployment, nothing to eat, the drama
No compensation in case of dismissal
But everywhere we die without money
And that concerns so many people
While yet
Everything could be free
Like all public transport, to be able to circulate
No more rent to pay
Abolition of property worldwide
In France, September 2016, new events
Against the labor law and its orientation
Labor Law, Labor Law
The law of the owners of the world
Against it, the popular revolt, scolds
But grumbling, alas, always fragmented
And here is the militant, the revolutionary limiting
And here is the activist, the revolutionary limiter
Reactionary transmission belts
Nothing is ever acquired
As in South Africa, O deception
Whites always privileged
Blacks still exploited
1994, nothing changed
Racist colonialist system always continued
And in truth
If the ideal image you make of yourself
And sent to you by others, is good
You will not want to change society
On the side of domination
If the ideal image you make of yourself
And who is sent back by others, is bad
You want to change society
On the bid side
Most of the time
Most generally
But everything can be changed and therefore change!
Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"