" Vous n'y appartenez pas cher professeur, réplique Mikhaïl, mais il est une catégorie de gens qui, s'ils ne croient pas, doivent au moins faire semblant de croire. Ce sont les tourmenteurs, les oppresseurs et les exploiteurs de l'humanité. Prêtres, monarques, hommes d'Etat, hommes de guerre, financiers publics et privés, fonctionnaires de toutes sortes, policiers, gendarmes, géôliers et bourreaux, monopolisateurs capitalistes, pressureurs, entrepreneurs et propriétaires, avocats, économistes, politiciens de tous bords, jusqu'au dernier vendeur d'épices, tous répéteront à l'unisson ces paroles de Voltaire " Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. " et je retourne la phrase de Voltaire, et je dis " Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître. " 
 Mikhaïl Bakounine ( 1814 - 1876 )  du livre " La princesse de Bakounine " de Lorenza Foschini  aux éditions Quai Voltaire 
 La définition de la machine 
 N'est pas vraiment câline 
 C'est l'entreprise qui la définit 
 Stupidité fonctionnelle c'est ainsi 
 Comme tout enregistrement acoustique 
 Avec partout de la voix robotique 
 Dans une sorte d'indifférence 
 Comblée de la fausse différence 
 Et si la nature 
 Enfante de la différence 
 La société, elle, en fait de l'inégalité 
 Puis, tout s'articulant dans des mots 
 Des mots qui pèsent lourds 
 Des mots qui pèsent légers 
 Tout mot est ainsi historien 
 Son parcours ne se fait pas en vain 
 Ainsi le mot bougnoule 
 Chez les racistes, cela roule 
 Le corvéable à merci sur les bateaux 
 Mot récupéré par le colonialisme si idiot 
 Tout mot a sa petite histoire 
 Cela donne beaucoup à voir 
 Le mot nègre, au dix-huitième siècle, esclave noir 
 Puis cela devint minorité visible 
 Pour scotomiser tout un racisme risible 
 Comme aussi d'appartenance différente 
 La bêtise est toujours violente 
 Il y a aussi des insultes racistes 
 Il y a aussi des insultes non racistes 
 Alors qu'il n'existe aucune race, mais simplement des populations différentes ! 
 Un être humain 
 N'est ni noir, ni blanc, ni jaune, ni rouge 
 Un être humain 
 Est un être humain, qui sans cesse, bouge 
 Sa couleur de peau 
 Peut-être ceci ou cela, et après ? 
 Il faut vraiment le faire exprès ! 
 Comme tout nationalisme 
 Avec son propre racisme 
 En Hollande 
 Du travail à la française 
 En France 
 Du travail d'arabe 
 Du racisme 
 Chaque pays avec ses propres braises 
 Racisme qui le dévore comme le crabe 
 Et je me souviens 
 En rapport à maintenant, j'étais un gamin 
 Il y a certes longtemps 
 C'est bien cela aussi l'écoulement du temps 
 Dans un bar à Amsterdam 
 Dans le quartier des dames 
 Sur un petit panneau 
 Et cela n'était pas un faux 
 " Interdit aux chiens et aux français " 
 Je vous le dis, cela fait son effet 
 Hélas 
 Cela aurait pu être dans n'importe quel pays 
 Tant qu'il y aura du pays 
 Tant qu'il y aura de la patrie ! 
 Sans compter 
 Toutes les blagues sexistes ou racistes 
 C'est du cul ou de la race 
 Encore et toujours de la trace 
 Parfois 
 Il y a comme une éclaircie 
 Rare à voir dans une vie 
 Presque la légalisation du haschich dans tous les Etats-Unis 
 Comme un tour de l'acteur, prodigieux diable, feu  ( 1883 - 1951 ) Jules Berry 
 De l'effet thérapeutique à l'effet festif 
 En France, le conservateur y est encore rétif 
 Cannabusiness 
 Pour le capital, une nouvelle passe 
 Certes 
 Des effets médicaux incontestables 
 Petit à petit, le capital se met à table 
 Faire de l'argent le rend affable 
 Mais cela n'est pas de l'altruisme 
 C'est toujours là du capitalisme 
 Court-circuitage de tout un trafic illégal 
 Marché noir repris par le capital 
 Une image forte du spectaculaire intégré 
 Qui sait fabriquer du captieux éclairé 
 Foin de l'ex-URSS et de son spectaculaire concentré 
 Même sous sa fausse déstalinisation 
 Quand c'est le livre que l'on mettait en prison 
 Et non pas l'auteur 
 Qui de la doctrine n'était pas à l'heure 
 Comme pour feu ( 1906 - 1964 ) Vassili Grossman 
 Du livre ( 1962 ) " Vie et destin " déjà pyromane 
 Mais d'outre lieu, d'outre temps, même drame ! 
 Et tout est devenu médiocre, c'est un fait 
 Les médecins ne sont plus ce qu'ils étaient 
 Jamais le même diagnostic, selon qui c'est 
 C'est le serment d'hypocrite 
 De vraiment soigner, l'on évite 
 C'est toujours l'argent, première motivation, qui lévite 
 Et tout un personnel soignant 
 De plus en plus incompétent 
 Fort heureusement, toujours des exceptions 
 Avec des personnes qui aiment ce qu'elles font 
 Il faut fuir comme la peste, toute généralisation 
 Puis encore, le corps humain, si méconnu 
 Du tissu conjonctif, fibroblaste, cela réclame son dû 
 Dans tout le corps, les fascias 
 Comme des faisceaux de combat 
 Une sorte d'édit de Thessalonique 
 380 après l'inventé Jésus, les chrétiens frénétiques 
 Persécutant tout ce qui bouge 
 Comme sous feu Franco, le noir et rouge 
 Vivre est devenu un salaire de la peur 
 C'est de l'insécure à toute heure 
 Mais il en a toujours été ainsi 
 Et toujours ainsi, à moins que n'advienne l'anarchie 
 1840, Proudhon, anarchiste, 1866, Bakounine, anarchie 
 Surtout pour la pauvreté 
 Surtout pour la précarité 
 Une façon aussi de s'en débarrasser 
 Comme un camp de concentration invisible 
 Comme un camp d'extermination invisible 
 Toute une fausse conscience 
 Qui domine et soumet le monde 
 De toutes les hiérarchies, c'est l'évidence 
 De toute organisation humaine, l'infernale cadence ! 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Tout est déjà arrivé 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Sur l'échelle du temps 
 Tout arrive et tout arrivera 
 Dans l'illusoire espace-temps 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Tout ou presque est captieux 
 Tout ou presque est fallacieux 
 Nos moins, nos plus, nos mieux 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Personne n'est moins 
 Personne n'est plus 
 Personne n'est mieux 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Personne n'est mieux que personne 
 C'est là, la grande escroquerie qui bastonne 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Tu te crois mieux loti que moi 
 Je me crois mieux loti que toi 
 Voilà bien ce qui fait tout roi 
 Et tout roi est l'esclave de ses sujets, ma foi 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Déjà, nous ne sommes plus 
 Déjà, nous n'avons jamais été 
 Petit à petit, l'Univers va s'évaporer 
 Mais peut-être d'un Univers l'autre, du bébé 
 Mais 
 Veuillez me croire 
 Tout individu est indéfinissable, il faut le croire ! 
 " L'unique fois où Mikhaïl perdit la tête pour une femme, ce fut pour Antonia, si différente par sa naissance et son intelligence de celles qu'il avait fréquentées au cours de sa vie. A ses yeux, la différence d'âge importait peu. Sa maturité à lui et sa jeunesse à elle simplifièrent même les choses. Les années extrêmement difficiles passées en prison l'avaient changé. A cinquante ans, il aimait d'un amour sincère et passionné une jeune fille de dix-huit ans : " Mon coeur saigne pour toi, lui écrivait-il. Nuit et jour, je rêve de toi. Dès que tu m'auras rejoint, nous partirons pour l'Italie. Ne crains rien, mon coeur, tu auras une femme de chambre et il y aura suffisamment pour vivre. Seulement, viens !" 
 La princesse de Bakounine de Lorenza Foschini aux éditions Quai Voltaire 
 Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr " 
  “Do not belong you to it dear professor, retorts Mikhaïl, but it is a category of people who, if they do not believe, must at least make pretence believe. They are the tourmenteurs, the oppressors and the exploiters of humanity. Priests, monarchs, statesmen, men of war, financial public and deprived, civils servant of all kinds, police officers, gendarmes, jailers and torturers, monopolists capitalist, pressureurs, entrepreneurs and owners, lawyers, economists, politicians of all edges, to the last spice salesman, all will repeat in the unison these words with Voltaire” If God did not exist, it would have to be invented. “and I turn over the sentence of Voltaire, and I say” If God really existed, it would be necessary to make it disappear. “ 
 Mikhaïl Bakounine (1814 - 1876) of the book “the princess of Bakounine” of Lorenza Foschini to the editions Quay Voltaire 
 The definition of the machine 
 Is not really tender 
 It is the company which defines it 
 Functional stupidity it is thus 
 Like any acoustic recording 
 With everywhere of the robot-like voice 
 In a kind of indifference 
 Filled false difference 
 And if nature 
 Give birth to difference 
 The company, it, by way of the inequality 
 Then, very articulating itself in words 
 Words which weigh heavy 
 Words which weigh light 
 Any word is thus historian 
 Its course is not done in vain 
 Thus the word wog 
 At the racists, that rolls 
 The liable to the corvée one at mercy on the boats 
 Word recovered by so idiotic colonialism 
 Any word has its little story 
 That gives much to see 
 The negro word, with the eighteenth century, black slave 
 Then that became visible minority 
 For scotomiser a whole laughable racism 
 As also of different membership 
 The silly thing is always violent 
 There are also racist insults 
 There are also nonracist insults 
 Whereas there does not exist any race, but simply different populations! 
 A human being 
 Is neither black, neither white, neither yellow, nor red 
 A human being 
 Is a human being, which unceasingly, moves 
 Its skin color 
 Perhaps this or that, and afterwards? 
 It should really be done purposely! 
 Like any nationalism 
 With its own racism 
 In Holland 
 French work 
 In France 
 Arabic work 
 Racism 
 Each country with its own embers 
 Racism which devours it like crab 
 And I remember 
 In connection with now, I was a kid 
 Certainly a long time ago 
 It is well that also the flow of time 
 In a bar in Amsterdam 
 In the district of the ladies 
 On a small panel 
 And that was not a forgery 
 “Prohibited with the dogs and French” 
 I tell you, that made his effect 
 Alas 
 That could have been in any country 
 As long as there will be country 
 As long as there will be fatherland! 
 Not counting 
 All the jokes sexists or racists 
 It is bottom or race 
 Still and always of the trace 
 Sometimes 
 There is like a break 
 Rare to see in a life 
 Almost the legalization of the haschich in all United States 
 Like a turn of the actor, extraordinary devil, fire (1883 - 1951) Jules Berry 
 Therapeutic effect with the festive effect 
 In France, the conservative is still restive there 
 Cannabusiness 
 For the capital, a new master key 
 Admittedly 
 Undeniable medical effects 
 Gradually, the capital sits down at table 
 To make money makes it gracious 
 But that is not altruism 
 It is capitalism always there 
 Short-circuiting of a whole illegal traffic 
 Black-market taken again by the capital 
 A strong image of spectacular integrated 
 Who can manufacture the specious enlightened one 
 Hay of the ex-USSR and its spectacular concentrate 
 Even under its false destalinization 
 When it is the book which one put in prison 
 And not the author 
 Who of the doctrines was not per hour 
 As for fire (1906 - 1964) Vassili Grossman 
 Book (1962) “Life and destiny” already pyromaniac 
 But of in addition to place, of time, even drama! 
 And all became poor, it is a fact 
 The doctors are not any more what they were 
 Never the same diagnosis, according to which it is 
 It is the oath of hypocrite 
 Really to look after, one avoids 
 It is always the money, first motivation, which Levite 
 And a whole medical staff 
 Increasingly inefficient 
 Extremely fortunately, always of the exceptions 
 With people who like what they make 
 It is necessary to flee as the plague, any generalization 
 Then still, the human body, if ignored 
 Conjunctive fabric, fibroblast, that claim its due 
 In all the body, the fascias 
 Like beams of combat 
 A kind of edict of Thessalonique 
 380 after invented the Jesus, the Christians frantic 
 Persecuting all that moves 
 As under fire Free, black and red 
 To live became wages of the fear 
 It is insécure at any hour 
 But it always was thus 
 And always thus, unless anarchy occurs 
 1840, Proudhon, anarchist, 1866, Bakounine, anarchy 
 Especially for poverty 
 Especially for precariousness 
 A way also of getting rid some 
 Like an invisible concentration camp 
 Like an invisible death camp 
 All a false conscience 
 Who dominates and subjects the world 
 Of all the hierarchies, it is the obviousness 
 Of any human organization, infernal rate! 
 But 
 Please believe me 
 All already arrived 
 But 
 Please believe me 
 On the time scale 
 All arrives and all will arrive 
 In the illusory space time 
 But 
 Please believe me 
 All or almost is specious 
 All or almost is fallacious 
 Our less, our more, our better 
 But 
 Please believe me 
 Nobody is less 
 Nobody is any more 
 Nobody is better 
 But 
 Please believe me 
 Nobody is better than anybody 
 It is there, the great swindle which fights 
 But 
 Please believe me 
 You believe yourself better parcelled out that me 
 I believe myself better parcelled out that you 
 Here well what makes any king 
 And any king is the slave of his subjects, my faith 
 But 
 Please believe me 
 Already, we are not any more 
 Already, we never were 
 Gradually, the Universe will evaporate 
 But perhaps of a Universe the other, the baby 
 But 
 Please believe me 
 Any individual is indefinable, it should be believed! 
 “The single time where Mikhaïl lost the head for a woman, it was for Antonia, if different by his birth and its intelligence from those which he had attended during his life. In its eyes, the difference in age imported little. Its maturity with him and its youth with it simplified even the things. The last extremely difficult years in prison had changed it. At fifty years, he liked of a love sincere and impassioned young girl a eighteen year old: “My heart bleeds for you, wrote to him it. Night and day, I dreamed of you. As soon as you join me, we will leave for Italy. Do not fear anything, my heart, you will have a chambermaid and there will be sufficiently to live. Only, come!” 
 The princess of Bakounine of Lorenza Foschini to the editions Quay Voltaire 
 Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”