" Les putains ? elles sont autant artistes que nous, nous sommes aussi putains qu’elles,
nous faisons le même métier "
( Brel, Brassens, Ferré, lors de la fameuse et unique rencontre du 6 janvier
1969, à Paris )
TIC
Technologies de l’information et de la communication
C’est à dire
C’est bien cela qu’il faut lire
2 pour cent des émissions de gaz à effet de serre
Autant sinon plus que, ne croyez pas que j’exagère
Que l’aviation mondiale, qui ne fait que s’ajouter
Car pour toute cette activité
Il faut de l’or, de l’argent, du palladium
Du cuivre, du ruthénium, de l’indium
Du cobalt, qui produisent des déchets
La technologie ne sait pas ce qu’elle fait
Et les manifestations de soutien
A Rémi Fraisse, le jeune assassiné
Par les gendarmes du capital, ses bons chiens
Certes, contre les violences policières
Mais aussi contre un monde entièrement technologisé
Un monde lobotomisé, uniformisé, falsifié, pollué
Où la seule liberté est de se taire
Alors qu’il faudrait tout fiche par terre
P comme pourri
S comme salaud
Parti socialiste, en fait, un parti fasciste
Mais de toutes façons
UMP, PS, FN, ou autre, tous le sont !
Ne pas en être, c’est être un hérétique
Comme sous l’inquisition, un diabolique
Pire même que le borgne mythique
Mohammad Mollah Omar ( né en 1959 ) pourtant si tyrannique
Sa tête mise à prix
24 millions d’euros, j’en ris
Le capital préfère encore les talibans
A ceux et celles qui manifestent leur mécontentement
Si l’on élimine pas le capital, pourtant
C’est lui qui nous éliminera, c’est évident
Il n’y a déjà plus la moindre relation humaine
Il n’y a que de la relation pécuniaire, si vaine
Pièces, billets, cartes multiples
L’on offre des chèques, pas des tulipes
L’argent nous échange et nous change
Ce totalitarisme du capital, qui dans des boîtes, nous range !
Il faudrait se faire quelques réflexions
A propos des manifestations de contestation
Une soupape de sécurité pour le capital
Une médiation, dénouer les tensions, un carnaval
Toute manifestation est réductionniste
Sur seulement tel ou tel aspect du capitalisme
C’est comme les hommes et les femmes
Qui sont au même format
Deux jambes et deux bras
Mais dans la tête, les mêmes tomes
Pour la gauche c’est tel bourrage de crâne
Pour la droite c’est tel bourrage de crâne
Pour l’extrême gauche c’est tel bourrage de crâne
Pour l’extrême droite c’est tel bourrage de crâne
Avec à chaque fois, tout ce qui va avec
Pour les nanas et les mecs
Les lectures, les préférences, les goûts
Le travail, les loisirs, les dégoûts
L’être humain, unique ?
Une collection de semblables, sans être cynique !
De ce conditionnement, nos préférences sont les mêmes
De ce conditionnement, nos rejets sont les mêmes
Cela correspond à des grilles
Tant pour les garçons que pour les filles
A la vérité
Ce sont toujours les goûts et dégoûts du capital
C’est lui qui fait le bien ou le mal
Le capital nous conditionne
Le capital nous auditionne
Le capital nous ambitionne
Nous sommes les choses et les produits du capital
Partout, il nous construit, c’est international
Et il sait
Que dans les manifestations
Il y a ses futurs pions
Et aussi des futurs Staline, Lénine, Beria
Et une jeunesse révoltée, qui hélas, changera
Et finalement, pour le capital, manifester
Est une habile soupape de sécurité !
Car tout étant pourri
De toutes tendances, de tous les partis
De tout ce qui peut se faire
Pratiquement TOUT est à défaire
Il y a certainement
Parmi les commerçantes et commerçants
Une vitrine en mauvais état
Un pavé dans la devanture et voilà
C’est l’assurance qui remboursera
C’est tabou, faut pas le dire
De manifester, il faut médire
Alors
Que cela pourrait-être une faveur
Mais il faut tuer la rumeur
Car avec les histoires d’assurance
Tout est possible avec cette engeance
Vous attendez le passage d’une manifestation
Vous vous cagoulez, en manifestant, vous vous déguisez
Et votre vitrine, vous la déglinguez
Bingo, car vous serez dédommagé !
Encore les affreux casseurs
Qui font peur aux honnêtes gens
Il pleure, il pleure, le pauvre commerçant
C’est pourtant le Président de la République, le premier casseur
Ce sont tous les députés, les casseurs
Il est même possible, que pour faire peur
Que la police s’invite au banquet
Juge et partie, elle reçoit les bouquets
Elle a tout intérêt à provoquer des heurts !
Mais peu importe
Car de la sorte
Qui fait le jeu de qui ?
Des deux, chaque camp, et puis, et puis
Pour les forces policières
Souvent de l’origine prolétaire
C’est le monde à l’envers
En fait à l’endroit
Car la misère rend l’esprit étroit
Souvent, c’est l’aisance bourgeoise, qui éclaire
Ce fut d’ailleurs, jadis, une classe révolutionnaire
Mais hier comme aujourd’hui
Toujours des fascistes, des nervis
Avec les flics et les nazis
Et qui dans les manifs, jettent des pierres, sur les gauchistes et anarchistes
Il est difficile de ne pas les confondre
Avec les CRS, la BAC, la police, et autres terroristes
Comme pour l’affaire de Tarnac
Et tout son faux micmac
Encore une provocation policière
C’est une façon de faire
Certes, cela ne date pas d’hier
Feu ( 1930-2010 ) le stalinien, Jean Ferrat
Chantait autrefois, c’était bas
" Hou hou, méfions-nous
Les flics sont partout "
Pour se moquer des gauchistes et des anarchistes
Alors que les vraies paroles
Ce qui devrait faire école
" Hou hou méfions-nous
Les fascistes et les staliniens sont partout "
Surtout à la radio et à la télévision
Surtout dans tous les gouvernements
Avec de nouveaux vêtements
Avec leurs techniciens et leurs savants
Et quelques souvenirs qui vont encore déranger
" Et les syndicats qui restent à la maison "
Si bien chanté par Léo Ferré
En soutien, des anarchistes de la fédération
Et la moitié de la salle qui se leva et s’en alla
Des syndicalistes, oui, pour l’anarchie, c’était pas ça !
Il y a plusieurs décennies
En tous les cas, à Paris
C’était la castagne, à chaque manifestation, contre les staliniens
Du PCF et de la CGT, avec les anarchistes, nous nous amusions bien !
Donc, comme je vais être à Nantes, le samedi 22 novembre
Jour de manifestation, contre la répression policière, qui démembre
Je ferais acte de présence
Mais pour l’outrecuidance, place aux jeunes révoltés, c’est l’espérance !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
“Whores? they are artists as much as us, we are as whores as they,
we make the same trade “
(Brel, Brassens, Shoed, at the time of famous and single meeting of January 6th
1969, in Paris)
TIC
Communication and information technologies
I.e.
It is well that which it is necessary to read
2 percent of the gas emissions for greenhouse effect
As much if not more than, do not believe that I exaggerate
That the world aviation, which nothing but does be added
Because for all this activity
One needs gold, money, palladium
Copper, ruthenium, indium
Cobalt, which produces waste
Technology does not know only it makes
And demonstrations of support
In Rémi Fraisse, the assassinated young person
By the gendarmes of the capital, its good dogs
Admittedly, against police violences
But also against an entirely technologized world
A world lobotomized, standardized, falsified, polluted
Where only freedom is to keep silent itself
Whereas one would need any card by ground
P as rotted
S like bastard
Socialist party, in fact, a fascistic party
But in any case
UMP, PS, FN, or other, all are it!
Not in being, it is to be a heretic
As under the enquiry, diabolic
Worse even as the one-eyed mythical one
Mohammad Mollah Omar (born in 1959) however so tyrannical
Its head put at price
24 million euros, I laugh at it
The capital still prefers the talibans
With those and those which express their dissatisfaction
If the capital is not eliminated, however
It is him who will eliminate us, it is obvious
There is not already more the least human relation
There is only pecuniary relation, if vain
Multiple parts, tickets, cards
One offers cheques, not tulips
The money exchanges us and changes us
This totalitarianism of the capital, which in boxes, arranges us!
Some reflections would have to be made
In connection with the demonstrations of dispute
A valve of security for the capital
A mediation, to untie the tensions, a carnival
Any demonstration is reductionistic
On only such or such aspect of capitalism
It is like the men and the women
Who are with the same format
Two legs and two arms
But in the head, the same volumes
For the left it is such skull stuffing
For the line it is such skull stuffing
For the far left it is such skull stuffing
For the far right it is such skull stuffing
With each time, all that goes with
For the chicks and the guys
Readings, preferences, tastes
Work, leisures, dislikes
The human, single being?
A collection the similar ones, without being cynical!
This conditioning, our preferences are the same ones
This conditioning, our rejections are the same ones
That corresponds to grids
Both for the boys the girls
With the truth
They are always the tastes and dislikes of the capital
It is him who does good or the evil
The capital conditions us
The capital auditions us
The capital seeks us
We are the things and the products of the capital
Everywhere, it builds us, it is international
And it knows
That in the demonstrations
There are its future pawns
And also of the futures Stalin, Lénine, Beria
And a revolted youth, which alas, will change
And finally, for the capital, to express
Is a skilful valve of security!
Because all being rotted
Of all trends, all the parties
Of all that can be done
Practically ALL is to be demolished
There is certainly
Among commercial and commercial ones
A window in bad condition
A paving stone in the front and here
It is the insurance which will refund
It is taboo, is not necessary to say it
To express, it is necessary to slander
Then
That that can-being a favour
But the rumour should be killed
Because with the stories of insurance
All is possible with this race
You expect the passage of a demonstration
You cagoulez yourselves, while expressing, you disguise yourselves
And your window, you break it
Bingo, because you will be compensated!
Still dreadful breakers
Who frighten honest people
He cries, he cries, the poor tradesman
It is however the President of the Republic, the first breaker
They are all the deputies, the breakers
It is even possible, that to frighten
That the police is invited to the banquet
Judge and left, it receives the bouquets
It may find it very beneficial to cause clashes!
But it does not matter
Bus of the kind
Who plays the game of which?
From both, each camp, and then, and then
For the police forces
Often of the proletarian origin
It is the world with back
In fact at the place
Because misery makes the spirit narrow
Often, it is the middle-class ease, which lights
It was besides, formerly, a revolutionary class
But yesterday like today
Always fascists, bully boys
With the cops and the Nazis
And which in the demos, throws stones, on the leftists and anarchists
It is difficult not to confuse them
With CRS, the VAT, the police, and other terrorists
As for the business of Tarnac
And any sound false intrigue
Still a police provocation
It is a way of making
Admittedly, that does not go back to yesterday
Fire (1930-2010) the Stalinist one, Jean Ferrat
Sang formerly, they were low
“Boo boo, let us be wary
The cops are everywhere “
To make fun of the leftists and the anarchists
Whereas true words
What should make school
“Boo boo let us be wary
The fascists and the Stalinist ones are everywhere “
Especially with the radio and on television
Especially in all the governments
With new clothing
With their technicians and their scientists
And some memories which still will disturb
“And the trade unions which stay at home”
Sung so well by Léo Ferré
In support, anarchists of the federation
And half of the room which rose and from went away
Trade unionists, yes, for anarchy, it was not that!
Several decades ago
In all the cases, in Paris
It was the castagne, with each demonstration, against the Stalinist ones
Of PCF and CGT, with the anarchists, we had fun!
Therefore, as I will be in Nantes, on Saturday, November 22
Day of demonstration, against the police repression, which dismembers
I would put in an appearance
But for the impertinence, places at the revolted young people, it is the hope!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”