L'industrie du bois
Qui déforeste en toute illégalité
Protégée par les autorités
Comme au Brésil, la traite du bois coupé
Au mépris des indiens Awas
Assassinés, chassés, comme c'est bas !
Trafic clandestin du bois
Un marché de 15 milliards de dollars par an
Pour l'Europe et son ameublement
En France aussi, on l'attend !
Les bûcherons qui tuent les arbres
Sont payés par les tueurs de feu ( 1944-1988 ) Chico Mendes
Mais les commanditaires propriétaires cachent leurs sabres
Une clandestinité protégée, choyée, yes
Et les poissons
Comme les saumons
Qui sont maintenant dans des fermes
C'est l'aquaculture, comme au Chili
Mais une ferme de saumons
C'est comme 450.000 personnes et leurs déchets, pardi !
53 pour cent des poissons consommables
Sont à la limite du dommageable
30 pour cent sont en surexploitation
Quota ou pas, bientôt la disparition !
Plus d'indiens, plus le moindre poisson, que du béton
Et puis, toute vie souffre, de toutes façons
L'insecte, la vie mammifère, l'oiseau, le poisson
C'est donc un charnier entre espèces
Tout est mangé pour ressortir par les fesses
La vie dure se lit sur nos faces
La vie plus facile fait moins la grimace
C'est un résumé de la lutte des classes
Il faudrait pour tous et toutes, la même place !
Les misères, nos corps et nos visages, agacent
Nous en apercevons les traces !
Et toujours nos hiérarchies
Le poète, le peintre, le chanteur, le musicien, l'artisan
Le manuel, l'intellectuel, le sportif, l'écrivain, le savant
Tout ce qui nous fait petit !
Ni dieu, ni maître
Mais devant ces idoles, tu t'aplatis
Alors la hiérarchie est ton maître !
Moi
Qui ne suis pas un intello
Moi
Qui ne suis pas un bricolo
Ni intellectuel, ni manuel
A tout, je me fais la belle !
Vous n'avez que des rivales, que des rivaux
Pas d'amitié, pas d'amour, c'est ballot
Et toute agitation
Pour une paire de nichons
Car même et surtout pour coïter
D'une façon l'autre, il faut en chier !
En prison, encore plus qu'ailleurs
Le maton est là, qui surveille les chaleurs
Et les femmes de détenus
Sont de l'administration pénitentiaire, les cocues
Une vie à attendre
Une vie à apprendre
Que rien n'est gratuit
Que tout à un prix
Que tout peut faire profit
Beauté, laideur, pauvreté, richesse
Du capitalisme, c'est la kermesse
Allez donc vous promener
Dans les riches quartiers
Belles femmes, bien habillées, bien nourries, épanouies
Pour les dominants argentés, ailleurs et ici
Allez donc vous balader
Dans les quartiers déshérités
Femmes aux visages marqués
Aux mains fatiguées
A la mentalité dominée
Pour les pauvres et les exploités
De la femme dominante et aimée
A la femme dominée et méprisée
Pour les hommes
C'est le même processus
Celui qui fait consensus !
Toujours nos hiérarchies
De nos religions, croyances, idéologies
Tout s'écrit partout
Tout se lit partout
Sur nos corps, sur nos visages
Nos maisons, nos âges
Nos relations, nos organisations
Nos usages, nos informations
Rien que la façon de sonner
Rien que la façon de frapper
A une porte, sur notre personnalité, est une indication !
Tout notre commerce
Plus proxénète que la location des fesses
En voici un exemple fondamental
Le coût vraiment calculé fait mal
Un tee-shirt vendu 29 euros
Dans nos antres commerciaux
Est de 17 euros de bénéfice
Pour le magasin qui le vend
Un euro 15 pour l'usine
Six euros 06, le transport, les intermédiaires
Trois euros 61 pour le propriétaire de la marque
Dix huit centimes pour l'ouvrier que l'on maque !
De l'Asie à l'Europe
Sans équivoque, le prix coûtant se moque !
Le capitalisme fonctionne ainsi
C'est comme cela dans tous les pays
Hier, demain, comme aujourd'hui
Tous les gens qui votent le veulent ainsi !
Le capitalisme
Nous met la tête sous l'eau
Hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux
Riches, pauvres, belles, pas belles, beaux, pas beaux
Nous sommes ses veaux !
Et c'est plus ( en 2009 ) de 11 minutes et 35 secondes
Comme le record d'apnée statique de ( né en 1971) Stéphane Mifsud
Même si c'est plus longtemps que tout le monde
Et aussi 213 mètres avec palmes ( 2006 )
Et aussi 131 mètres sans palmes ( 2004 )
En apnée dynamique
Tout a des équivalences
Les fourmis se droguent aux pucerons
Les dauphins se droguent aux poissons globes
Les jaguars ont leur yagé
Les chèvres ont leurs grains de café
Les éléphants, singes, oiseaux, gorilles
Ont aussi leurs morilles
Avec la plante hallucinogène iboga
Etc. Tout le règne animal a son haschich, voilà !
Comme les mirages du désert
Et les mirages de l'univers
Mirages gravitationnels
De la matière noire en X de la séquelle
Spéculation de la gravitation
Gravitation de la spéculation
Et si vous saviez ma merdasse
Et si vous saviez ma fadasse
Toutes nos horreurs, toutes nos terreurs
Einsatzgruppen, commandos de la mort
En 1941, en Russie, SS et SD, les exterminateurs
Avec les nationalistes lituaniens et ukrainiens
Dont ils furent les superviseurs, pour faire cela bien !
Pour massacrer, les gitans, les juifs, femmes, hommes, enfants
Mais les chefs nazis
En 1941, de toutes les orgies et tueries
La plupart nés vers 1900
Furent et c'est bien désolant
Des linguistes, des philosophes, des littéraires
Des docteurs en ceci, en cela, de diplômes propriétaires !
Et pour les exécutants, c'était la classe allemande ou autre, populaire
D'abord au fusil, à la mitrailleuse
Puis des camions à gaz
Puis les chambres à gaz
L'extermination devenait plus pointilleuse
Et oui la culture
N'empêche pas l'ordure !
L'érudition n'évite pas l'extermination
C'est encore une affaire de hiérarchisation
Partout sur la planète Terre, en manifestation
Avec notre poésie qui est une hiérarchie
Avec notre musique qui est une hiérarchie
Avec notre cinéma qui est une hiérarchie
Avec notre peinture qui est une hiérarchie
Avec notre science qui est une hiérarchie
Avec notre technologie qui est une hiérarchie
Avec nos arts qui sont des hiérarchies
Avec nos philosophies qui sont des hiérarchies
Toutes celles et tous ceux qui en font partie
Sont de la hiérarchie !
Personne ne le comprend
Personne ne l'entend
L'humanité est un commando de la mort
A la conscience globale qui dort
De A à Z, nous sommes dans l'erreur
Et c'est la perpétuelle prison, de nos horreurs, de nos terreurs
La vérité est ailleurs !
Le nazisme a partout triomphé
Il est simplement d'une plus grande subtilité
Les hiérarchies sont dans nos têtes
Avec tous nos bouffons, toutes nos vedettes
Que nous imitons, que nous répétons, c'est bête
Aucune hiérarchie ne fait la fête !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Wood industry
Who déforeste in all illegality
Protected by the authorities
As in Brazil, draft of cut wood
With no regard for Awas Indians
Assassinated, driven out, as it is low!
Clandestine traffic of wood
A market of 15 billion dollars a year
For Europe and its furnishing
In France also, one expects it!
The loggers who kill the trees
Are paid by the killers of fire (1944-1988) Chico Mendes
But the silent partners owners hide their sabres
A protected clandestinity, cherished, yes
And fishes
Like salmons
Who are now in farms
It is the aquiculture, as in Chile
But a salmon farm
It is like 450,000 people and their waste, of course!
53 percent of consumable fishes
Are in extreme cases of the detrimental one
30 percent are in overexploitation
Quota or not, soon disappearance!
More Indians, more the least fish, than of the concrete
And then, any life suffers, in any case
The insect, mammalian life, the bird, the fish
It is thus a mass grave between species
All is eaten to arise by the buttocks
The hard life is read on our faces
The easier life makes less the grimace
It is a summary of the class struggle
It would be necessary for all and all, the same place!
Miseries, our bodies and our faces, aggravate
We see the traces of them!
And always our hierarchies
The poet, the painter, the singer, the musician, the craftsman
The handbook, the intellectual, the sportsman, the writer, the scientist
All that makes us small!
Neither god, nor Master
But in front of these idols, you are flattened
Then the hierarchy is your Master!
Me
Who am not an intellectual
Me
Who am not a bricolo
Neither intellectual, nor handbook
All, I am made the beautiful one!
You have only rivals, that rivals
Pas d' friendship, not of love, it is bundle
And any agitation
For a pair of tits
Because even and especially for coïter
In a way the other, it is necessary to shit about it!
In prison, even more than elsewhere
The screw is there, who supervises heats
And women of prisoners
Are prison authorities, the cocues
A life to be waited
A life to be learned
That nothing is free
That all at a price
That all can make profit
Beauty, ugliness, poverty, wealth
Capitalism, it is the village fair
Thus walk you
In the rich districts
Beautiful women, equipped well, nourished well, opened out
For the dominant ones silver plated, elsewhere and here
Thus trott you
In the disinherited districts
Women with the marked faces
With the tired hands
With dominated mentality
For the poor and exploited
Of the dominant and loved woman
With the dominated and scorned woman
For the men
It is the same process
That which makes consensus!
Always our hierarchies
Of our religions, beliefs, ideologies
Very is written everywhere
All is read everywhere
On our bodies, our faces
Our houses, our ages
Our relations, our organizations
Our uses, our information
Only the way of sounding
Only the way of striking
With a door, on our personality, is an indication!
All our trade
More procurer who the hiring of the buttocks
Here is a fundamental example
The cost really calculated hurts
A t-shirt sold 29 euros
In our commercial caves
Is of 17 euros benefit
For the store which sells it
One euro 15 for the factory
Six euros 06, transport, intermediaries
Three euros 61 for the owner of the brand
Ten eight centimes for the blue-collar worker whom one shacks with!
From Asia in Europe
Unambiguous, the cost price makes fun!
Capitalism functions thus
It is like that in all the countries
Yesterday, tomorrow, like today
All people who vote want it thus!
Capitalism
We puts the head under water
Men, women, children, young people, old man
Rich person, the poor, beautiful, not beautiful, beautiful, not beautiful
We are its calves!
And it is more (in 2009) 11 minutes and 35 seconds
Like the static record of apnea of (born in 1971) Stéphane Mifsud
Even if it is longer than everyone
And also 213 meters with palms (2006)
And also 131 meters without palms (2004)
In dynamic apnea
All has equivalences
The ants take drugs with the plant louses
The dolphins take drugs with the fishes spheres
The jaguars yagé to them
The goats have their coffee beans
Elephants, monkeys, birds, gorillas
Also their morels have
With the plant hallucinogen iboga
Etc All the animal kingdom has its haschich, here!
Like the mirages of the desert
And mirages of the universe
Gravitational mirages
Black matter in X of the after-effect
Speculation of the gravitation
Gravitation of the speculation
And if you knew my merdasse
And if you knew my dull
All our horrors, all our terrors
Einsatzgruppen, commandos of death
In 1941, in Russia, SS and SD, exterminators
With the Lithuanian and Ukrainian nationalists
They were the supervisors, to do that well!
To massacre, gipsies, Jews, women, men, children
But the chiefs Nazis
In 1941, of all the orgies and slaughters
Majority born around 1900
Were and it is well afflicting
Linguists, philosophers, arts persons
Doctors in this, that, diplomas owners!
And for the executants, it was the German or different, popular class
Initially with rifle, the machine-gun
Then trucks with gas
Then gas chambers
The extermination became more fastidious
And yes culture
Prevented not the refuse!
The scholarship does not avoid the extermination
It is still a business of hierarchisation
Everywhere on planet Is in hiding, in demonstration
With our poetry which is a hierarchy
With our music which is a hierarchy
With our cinema which is a hierarchy
With our painting which is a hierarchy
With our science which is a hierarchy
With our technology which is a hierarchy
With our arts which are hierarchies
With our philosophies which are hierarchies
All those and all those which are part of it
Are hierarchy!
Nobody understands it
Nobody hears it
Humanity is a commando of death
With the total conscience which sleeps
Of A to Z, we are in the error
And it is the perpetual prison, of our horrors, our terrors
The truth is elsewhere!
The Nazism triumphed everywhere
It is simply of a greater subtlety
The hierarchies are in our heads
With all our buffoons, all our stars
That we imitate, that we repeat, it is stupid
No hierarchy has fun!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”