Et à propos des dopés 
 Ce qui serait seulement d'aujourd'hui 
 Le passé, beaucoup en rit 
 Il suffit de se replonger 
 Dans l'histoire du cycliste feu ( 1889 - 1935 ) Henri Pélissier 
 Ancien vainqueur du Tour de France 
 En 1923, cela n'était pas l'évidence 
 Qui prenait de la cocaïne pour les yeux 
 Du chloroforme pour les gencives, encore mieux 
 De la pommade, diverses pilules, pour briller de mille feux 
 En sport, comme à la une des faits divers 
 Il faisait le gros titre de certaines affaires 
 Sa femme qui en 1933 se suicida 
 Et en 1935, sa maîtresse qui l'assassina 
 Vraiment, là, des forçats de la route 
 Avec le corps squelettique, le moral en déroute 
 Comme de ce temps, où tout était plus dur 
 Même si l'air y était plus pur 
 Et aussi le fameux Paris-Strasbourg à la marche 
 Dès 1926, 520 km, la plus grande épreuve de marche 
 Sur les épaules des géants 
 En science comme en sport, il y eut d'autres temps 
 Mais aucune compétition n'est loyale 
 Car la compétition c'est le capital ! 
 Le seul vrai paradoxe 
 De la sorte, si peu orthodoxe 
 Alors que 
 Saturne et ses 62 lunes 
 Alors que 
 Jupiter qui pourrait contenir 13000 Terre 
 Certes 
 Ce sont des mastodontes gazeux 
 Mais quelques satellites, avec de l'eau, eux 
 Rien de nouveau sous notre soleil 
 Pourtant rien n'est jamais pareil 
 Chaque être humain 
 Ne voit que midi à sa porte 
 Surtout au niveau politique 
 Psychologique, géographique, physique 
 Et autre sorte de musique 
 Cela en devient philosophique 
 En réalité, son petit intérêt personnel 
 Sa petite vie personnelle 
 De l'aliénation salariale 
 De l'aliénation familiale 
 De l'aliénation du couple, engrenage infernal 
 Et toujours s'expliquer 
 Et toujours se justifier 
 Et toujours se déculpabiliser 
 Ainsi 
 Il n'y a pas de vie libérée 
 Sous le capital, toute vie est cadenassée 
 Sous le capital, toute vie est confisquée 
 Car nous nous faisons la guerre 
 Car tout produit de la guerre ! 
 Avec toujours aussi de bonnes raisons 
 Sachant ainsi trouver d'implacables justifications 
 Comme l'agronomie de l'économie 
 Plus simplement l'économie de l'agronomie 
 Et bientôt une pénurie de phosphore 
 Car de la viande, encore et encore 
 En effet, 1 kilo de viande 
 Valant pour 16 kilos de céréales 
 Comme un faux parfait égal 
 La raison toujours en quémande 
 Et il faut aussi compter avec l'engrais phosphaté 
 De l'uranium, du cadmium, dans les champs 
 114 tonnes, en Allemagne, chaque nouvel an 
 Comme les idées 
 Il y a la récupération des eaux usées 
 De la bonne fiente, du bon lisier 
 Et comme c'est les vases communicants 
 Partout, l'argent, prend 
 Tout un fonctionnement dément 
 De la nourriture pour les algues vertes 
 Et ce surtout, par les grandes chaleurs, certes 
 Entre 2030 et 2040 
 Pénurie mondiale de phosphore 
 Moins de production alimentaire, en ce temps, alors 
 Le phosphore c'est là aussi, notre ADN 
 Nos os, jusqu'à, de quelque sorte, notre identité 
 Mais dame nature n'a aucune finalité ! 
 Et pour en revenir au lisier 
 De la fiente, Bretagne, lieux d'insalubrité 
 9 millions de porcs 
 97 millions de poules et poulets, toujours plus, encore 
 L'économie devenue folle 
 La loi de Gordon Moore qui là aussi décolle 
 Le monde devient une peinture de feu Jérôme Bosch 
 Comme son enfer, c'est vraiment moche 
 Du carbone, de l'oxygène, de l'hydrogène 
 Sont plus indispensables à la vie humaine 
 Que n'importe laquelle économie 
 Toujours du marché et du profit 
 Ou alors, c'est l'anarchie 
 Mais nous sommes si conditionnées 
 Si programmés, si engrammés 
 Par les  lois du capital, si déterminés 
 Ce qui devient l'horizon indépassable du capitalisme 
 Tout cela déteint sur tous et toutes, horrible cynisme 
 Certes 
 Il y a la réalité de tous les jours 
 Difficile à toute théorie de lui faire la cour 
 La maladie, la mort, des proches 
 Tout ce sinistre quotidien qui nous torche 
 La pensée séparée reste sous son porche 
 L'organisation de la pensée séparée 
 La pensée séparée de l'organisation 
 De tout parti, de toute organisation 
 Ainsi tout procède de la réaction ! 
 De la sorte 
 Aucune relation ne peut-être sympathique 
 L'organisation capitaliste étant anosognosique 
 Et chaque être humain sous cette emprise hypnotique 
 Cependant que justement, chaque être humain 
 Aussi indéfinissable qu'unique 
 N'est pas remplaçable, c'est logique 
 Mais donc les mêmes idées en lien 
 Avec aussi, le travail, la famille, la patrie, c'est certain 
 Tout le monde 
 Avec un discours logique 
 Se persuadant d'avoir raison 
 Et en cas de la moindre contestation 
 C'est la guerre, c'est l'horion 
 Les familles où l'on ne se parle plus 
 Ou alors, des efforts sont faits, une sorte de mue 
 Les copains et les copines qui se fâchent 
 Des idées politiques qui se lâchent 
 Ou simplement des façons d'être 
 Qui finissent par s'envoyer paître 
 Toutes les idées ou presque sont pourtant si ressemblantes 
 Que la sociologie en devient marrante 
 10 coups de trique 
 8 coups de trique 
 5 coups de trique 
 Comme un aboutissement philosophique ! 
 Et si la nature est amorale 
 Le capital, lui, est complètement immoral 
 Et à la vie elle-même, il est fatal 
 Certes 
 De la glycérine dans les comètes 
 La ceinture de Kuiper, pour elles, c'est la fête 
 20 acides aminés pour des protéines 
 Et l'évolution qui s'amuse ou se débine 
 Ainsi 
 Il faudrait beaucoup de Zambèze 
 Pour y contenir tous nos soucis, à l'aise 
 Et la révolution 
 Qui serait à long terme, la seule solution 
 Pour en finir avec toute régression 
 De la vie humaine, une autre conception 
 En finir avec toute propagande 
 Toute une information tronquée, en quémande 
 La rentrée des classes, la rentrée des vacances 
 La rentrée pour les manifestations 
 La rentrée politique, une grande mystification 
 Pour chacune et pour chacun, une place 
 Pour devenir d'une froideur de glace 
 Ni entrée, ni rentrée, ni sortie 
 Car tout est ainsi fini 
 Sauf pour les oligarchies pourries 
 Expertes pour nous gâcher nos vies 
 Car le capital confisque toute vie 
 Même une vie dans le méthane liquide 
 Le capital rend toute vie perfide ! 
 Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr " 
 And about doped 
 What would today only 
 The past, many laughs 
 Simply plunge 
 In the history of fire cyclist (1889 - 1935) Henri Pelissier 
 Former winner of the Tour de France 
 In 1923, it was not obvious 
 Who took cocaine to eyes 
 Chloroform to gums, more preferably 
 Ointment, various pills, to shine brightly 
 In sport, as in one of the various facts 
 It was the headline of certain cases 
 His wife, who committed suicide in 1933 
 And in 1935, his mistress who murdered 
 Really, there, the route of convicts 
 With skeletal body, the moral defeat 
 As of this time, when everything was harder 
 Although the air was purer 
 And also the famous Paris-Strasbourg walking 
 By 1926, 520 km, the largest walking event 
 On the shoulders of giants 
 In science as in sports, there were other times 
 But no competition is fair 
 Because competition is capital! 
 The only real paradox 
 The so if unorthodox 
 While 
 Saturn and its moons 62 
 While 
 Jupiter could contain 13000 Earth 
 Certainly 
 These are gas giants 
 But a few satellites with water, they 
 Nothing new under our sun 
 Yet nothing is ever the same 
 Every human 
 Only sees noon to his door 
 Especially at the political level 
 Psychological, geographical, physical 
 And other kind of music 
 This became philosophical 
 In fact, his little personal interest 
 Her personal life 
 Pay alienation 
 From family alienation 
 The alienation of the couple infernal spiral 
 And always explain 
 And always be justified 
 And always feeling guilty 
 So 
 There is no life free 
 Under the capital, all life is padlocked 
 Under the capital, all life is confiscated 
 Because we are at war 
 For any product of war! 
 Always with good reason 
 Knowing well find implacable justifications 
 As agronomy economy 
 Simply agronomy economy 
 And soon a phosphorus shortage 
 For meat, again and again 
 Indeed, one kilo of meat 
 Valid for 16 kilos of grain 
 As a perfect fake equal 
 The reason always begging 
 And we must also reckon with the phosphate fertilizer 
 Uranium, cadmium, fields 
 114 tons, Germany, each new year 
 As ideas 
 There the wastewater recovery 
 Good droppings, good manure 
 And as is the communicating vessels 
 Everywhere, money, takes 
 Any operation insane 
 Food for green algae 
 And above all, the hot, certainly 
 Between 2030 and 2040 
 global phosphorus scarcity 
 Less food production, in time, then 
 Phosphorus is there too, our DNA 
 Our bones up of any kind, our identity 
 But mother nature has no purpose! 
 Getting back to manure 
 the droppings, Brittany, unsanitary places 
 9 million pigs 
 97 million hens and chickens, ever again 
 The mad economy 
 Gordon Moore's law that takes off again 
 The world is a Hieronymus Bosch painting fire 
 As his Hell is really ugly 
 Carbon, oxygen, hydrogen 
 Are essential to human life 
 That any economy 
 Still the market and profit 
 Or is anarchy 
 But we are so conditioned 
 If programmed, if engrams 
 By the laws of capital, if determined 
 What becomes the ultimate horizon of capitalism 
 All this rubbed off on everyone, horrible cynicism 
 Certainly 
 There is the reality of every day 
 Difficult to any theory woo her 
 Illness, death, relatives 
 All daily disaster that we torch 
 The separate thought remains under his porch 
 The organization of separate thought 
 The separate thought the organization 
 Any party of any organization 
 And all proceeds from the reaction! 
 In this way 
 No relationship maybe not friendly 
 The capitalist organization being anosognosic 
 And every human being under the hypnotic hold 
 However that fact, every human 
 As indefinable sole 
 Is not replaceable, it is logical 
 But just the same ideas related 
 With too, work, family, country, for sure 
 Everybody 
 With a logical discourse 
 Persuading himself to be right 
 And in case of any dispute 
 This is war, this is the horion 
 Families where no one speak more 
 Or are efforts, a kind of molting 
 The friends and girlfriends who are angry 
 Political ideas that unleash 
 Or just ways to be 
 Which eventually send graze 
 All ideas are almost lifelike yet so 
 Sociology becomes funny 
 10 caning 
 8 caning 
 5 caning 
 As a philosophical conclusion! 
 And if nature is amoral 
 The capital, it is completely immoral 
 And life itself, it is fatal 
 Certainly 
 Glycerin in comets 
 The Kuiper Belt, for them, it's party 
 20 amino acids for proteins 
 And changes having fun or débine 
 So 
 It would take a Zambezi 
 To contain all our worries at ease 
 And revolution 
 Which would in the long term, the only solution 
 To end any regression 
 the human life, another design 
 End all propaganda 
 A truncated information into begging 
 Back to school, the holiday back 
 Back to school for events 
 The political season, a big hoax 
 To each and everyone, a place 
 To become an ice cold 
 Neither entry or re-entry or exit 
 For all is well finished 
 Except for the oligarchies rotten 
 Expert to ruin our lives 
 Because capital confiscates all life 
 Even life in the liquid methane 
 The capital makes any treacherous life! 
 Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"