Nous ne prêchons 
 Toujours qu'à des gens convaincus 
 Ainsi, tout tourne en rond 
 Par les mêmes choses, les gens ne sont pas émus 
 Nous restons sur nos positions 
 Et ainsi jamais nous ne changeons 
 Nous ne pouvons jouer que nos partitions 
 Nous ne prêchons 
 Toujours qu'à des gens convaincus 
 Qui peuvent lire nos actes de musique 
 Des autres, nous n'en pouvons plus 
 Comme des langues étrangères sont nos mimiques 
 Tout ce qui rentre dans notre cerveau 
 Souvent c'est idiot, parfois c'est beau 
 C'est comme un codage nerveux 
 Pour toi, moi, ils, elles, eux 
 C'est signifiant pour peu ou pour beaucoup 
 Quelquefois ou souvent, l'on crie au fou 
 Si avec nous 
 Des gens sont d'accord 
 Quand de chaque guitare, c'est le même accord 
 De ce que l'on comprend ou pas, d'abord 
 Et c'est bien cela qui fait l'accord ou le désaccord 
 Et quand une personne nous écoute 
 C'est que comme nous, elle est sur la même route 
 Sinon, c'est le désert, c'est la déroute ! 
 De ce fait 
 Et comme le principal effet 
 Toutes les idées nous divisent 
 Toutes les traditions nous ridiculisent 
 Toutes les religions nous séparent 
 Toutes les idéologies nous accaparent 
 Ce sont toutes les portes qui se ferment 
 De toute rencontre, il faut ainsi payer le terme 
 Conservation de la séparation 
 Séparation de la conservation 
 Et fin de la conversation 
 C'est une sorte d'amusie 
 De l'oreille musicale l'on fait fi 
 Comme Freud, Guevara, Milton Friedman, eux aussi 
 Quand l'autorité 
 De certaines tares, n'est pas exemptée 
 Ainsi que 4 pour cent de la population 
 Quand la musique ne provoque aucune émotion 
 C'est un peu au fond 
 Comme toutes les bactéries que nous nous échangeons 
 Pendant tous les baisers, surtout les baisers profonds 
 Et il y a des milliards et des milliards de bactéries 
 Rien que dans le corps humain, aperçu de l'infini 
 Bref, à nos moutons 
 C'est le cas de le dire, à nos moutons, revenons 
 Au nom de la révolution 
 Comme d'ailleurs au nom de la réaction 
 Nous ne prêchons qu'à des convaincus 
 Mais c'est encore au nom de la réaction 
 Que le message est le plus lu, par engrammation 
 Ainsi, TOUT tourne en rond 
 Certes, pas toujours les mêmes saisons 
 Mais au-dessus de nos têtes, c'est le même plafond ! 
 Car la domination 
 Surveille la domination de sa domination 
 Avec un conseil de sécurité 
 Pour parer à toutes les éventualités 
 Et entre de telles mains 
 Tout roi, toute reine, sont des pantins 
 Ainsi 
 Feu ( 1749 - 1808 ) Christian 7 du Danemark 
 Pas si méchant pour un monarque 
 Et qui sous forte influence 
 Celle de feu ( 1737 - 1772 ) le comte Struensee 
 Fit de profondes réformes 
 Du siècle des lumières, pour se mettre aux normes 
 Aussi, le conseil de sécurité 
 Le comte Struensee, le fit arrêter 
 Car de plus, de la jeune reine, il était l'amant 
 Et du jeune roi, son époux, il était l'ami, très étonnant 
 Donc, le roi fut déclaré complètement dément 
 Et l'amant réformateur fut humilié et décapité 
 Il en va toujours ainsi 
 De l'autorité, de ses jours, de ses nuits 
 Quand un tyran 
 Au peuple veut se dévouer 
 Quand un tyran 
 Au peuple veut tout partager 
 En ce cas, le tyran est déclaré fou 
 Et il est vite remplacé, c'est tout ! 
 De même 
 Nous n'avons pas besoin des maîtres à penser 
 Qui ne sont que des autorités 
 Et c'est toujours la pensée des maîtres 
 Dont il faut absolument se démettre 
 Il ne faut plus aucune célébrité 
 Car toute célébrité est une autorité 
 Tout individu peut s'y identifier 
 Pour ainsi perpétuer l'autorité 
 Notre imaginaire est totalement castré 
 De pouvoir éliminer de notre esprit toute autorité 
 Être d'accord avec sa propre réflexion 
 Et non pas parce que cette réflexion 
 Est certifiée par une autorité 
 Et nous sommes 
 Sous l'influence des diverses autorités 
 De la science, de la musique, de la politique, de la philosophie 
 Des journaux, du sport, des médias, de cela, de ceci 
 De toute autorité il faut se délester 
 Car l'autorité est partout la première invitée 
 Tant à la radio qu'à la télévision 
 Tant par tous les partis et toutes les organisations 
 L'autorité est partout en manifestation 
 Car finalement 
 TOUT nous est imposé 
 Pour nous habiller, ce que nous pouvons manger 
 Ce qu'il faut penser, comment se comporter 
 Rien ne peut y échapper, surtout pas la sexualité 
 Dictature de l'autorité 
 L'autorité de la dictature ! 
 Et aussi 
 L'argent de l'autorité 
 L'autorité de l'argent 
 Comme aux USA 
 Avec l'horrible loi " Affluenza " 
 Une excuse juridique 
 Pour les enfants des gens riches 
 Ainsi, ils peuvent tout faire, chiche 
 L'argent peut tout oser, en Amérique 
 Pour les riches, aucun crime, aucun délit 
 Tout leur est donc permis ! 
 C'est peut-être un cliché 
 Mais il est de grande vérité 
 Comme le fait 
 Que les gens reconnus par le système 
 Et cela est fait exprès 
 Sont partisans ou deviendront des partisans du système 
 Directement ou indirectement, du capital, il et elles sont les veines 
 Toutes nos vedettes, nos idoles, il faut qu'on les aime 
 En sport, en culture, de la chanson ou autre thème 
 Et toute la fausse contestation du système 
 Toute cette prétention 
 Mais chaque être humain est dans la prétention 
 De se croire plus malin qu'un autre 
 Ou plus maligne qu'une autre 
 De se croire mieux loti qu'un autre 
 Ou mieux lotie qu'une autre 
 De se croire plus intelligent qu'un autre 
 Ou plus intelligente qu'une autre 
 De croire avoir mieux compris que l'autre 
 De se croire plus cultivé qu'un autre 
 Ou plus cultivée qu'une autre 
 C'est bien cela aussi la fausse conscience 
 Pourtant, l'on ne peut s'épanouir dans la démence 
 Et pour tout le monde, c'est la même balance 
 La souffrance, en tous domaines, une identique équivalence 
 Riches, pauvres, pour tous et toutes, une seule danse ! 
 Aussi 
 Il n'y a pas d'amour 
 Il y a de la sexualité 
 Aussi 
 Il n'y a pas d'amitié 
 Il n' y a que de la rivalité 
 Tel est le monde du capital 
 Mais cela n'a rien de fatal 
 Il faut apprendre autre chose 
 Que notre monde sente enfin la rose 
 Et la plupart des gens 
 C'est bien cela la hiérarchie, malheureusement 
 Se croient supérieurs ou inférieurs à d'autres gens 
 Moi, toi, eux, ils, elles, trop souvent 
 Alors que rien n'est ni supérieur ni inférieur 
 Et cela en tous temps, à toute heure 
 Car c'est simplement différent 
 Mais nous comparons 
 Mais nous hiérarchisons 
 Mais nous définissons 
 Mais nous séparons 
 C'est de toute idéologie, c'est de toute religion 
 Il faut être d'ailleurs, d'aucune patrie, d'aucun pays 
 Appelons cela, l'anarchie 
 Mais, tout nous échappe très vite 
 Tout devient très vite un rite 
 Ainsi 
 Feu ( 1846 - 1911 ) Konrad Koch 
 Un enseignant allemand peu de son époque 
 Moins rigide que ceux  de son temps 
 Le football, en 1874, dans son pays, il l'introduisit 
 Au début, cela créa un peu de dépit 
 Dans de nombreuses régions d'Allemagne, il fut interdit 
 Et jusqu'en 1927, en Bavière, il en fut ainsi 
 La nouveauté peut choquer la tradition, la hiérarchie 
 Et puis de nos jours 
 Au football, qui ne fait pas la cour 
 C'est comme une religion 
 Une véritable folie, avec des légions 
 Dont le premier vrai départ 
 Avec le capital rien n'est trop tard 
 En 1930, première coupe du monde de football 
 En Uruguay, vainqueur avec une opportunité folle 
 Car il y avait peu d'équipes 
 En raison de la conjoncture économique 
 De toutes façons, sans en avoir vraiment l'air 
 L'amusement doit rester militaire 
 Comme une répétition de la guerre 
 Il y a ainsi l'amateur, une sorte de chimère 
 Comme l'appelé au service militaire 
 Et il y a le professionnel 
 Du sport, la militarisation est la fonction réelle 
 Car c'est donc bien cela tout sport 
 Il faut discipliner le corps 
 Il faut formater le corps 
 Le sport dont la vocation bien cachée, dort ! 
 Il en va ainsi 
 De tous les secteurs du divertissement 
 En réalité, un seul et même conditionnement 
 De la compétition, de la militarisation 
 Du capital et de notre engrammation 
 Sport, culture, nature, des loisirs, du repos, du travail 
 Les diverses activités et les mots du capital nous travaillent 
 Du capital, nous sommes une production 
 Sa normalité est notre aliénation 
 De ce fait, en exemple aussi 
 Alors que l'espèce humaine est en sursis 
 Beaucoup de pauvres qui n'ont donc rien 
 Mangent de la nourriture pour chiens 
 Et il y a aussi des chiens 
 Qui mangent de la nourriture pour animaux humains 
 En France, Europe, Monde, tout se tient 
 Le capital nous occupe 
 Nous en sommes les dupes 
 Le capital occupe nos corps et nos esprits 
 Plus subtilement que toute armée nazie 
 Y résister est le seul vrai défi !       
 Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( 
http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "   
 We preach 
 Still convinced that people 
 So just running in circles 
 By the same things, people are not moved 
 We stay on our positions 
 And so we never change 
 We can not play our scores 
 We preach 
 Still convinced that people 
 That can play our music acts 
 The other, we can more 
 As foreign languages are our facial expressions 
 Everything that enters our brain 
 Often it's silly, sometimes it's beautiful 
 It's like a nervous coding 
 To you, me, them, them, them 
 This is significant for many or few 
 Sometimes or often, we shout at mad 
 If with us 
 People agree 
 When each guitar is the same agreement 
 From this one understands or not, first 
 And this is what makes the agreement or disagreement 
 And when a person listens to us 
 Is that like us, she is on the same road 
 Otherwise, the desert is the rout! 
 Thereby 
 And as the main effect 
 All ideas divide us 
 All traditions we ridicule 
 All religions divide us 
 All ideologies monopolize us 
 Are all doors closing 
 In any meeting, and must pay the rent 
 Conservation of separation 
 Separation of conservation 
 And end of the conversation 
 It's kind of amusie 
 From the musical ear is ignored 
 Like Freud, Guevara, Milton Friedman, too 
 When the authority 
 Some flaws, is not exempt 
 And 4 percent of the population 
 When the music provokes no emotion 
 It's a bit deep 
 Like all bacteria that we exchange 
 For all the kisses, especially deep kissing 
 And there are billions and billions of bacteria 
 Nothing in the human body, overview of infinity 
 Anyway, on topic 
 This is true to say, to our sheep, back 
 On behalf of the revolution 
 As also in the name of the reaction 
 We preach only to the converted 
 But it is still in the name of the reaction 
 The message is the most read by engrammation 
 So EVERYTHING going in circles 
 While not always the same seasons 
 But above our heads, it's the same ceiling! 
 For domination 
 Monitors the domination of his dominion 
 With Security Council 
 To guard against all eventualities 
 And in such hands 
 Every king, every queen, are puppets 
 So 
 Fire (1749 - 1808) 7 Christian of Denmark 
 Not so bad for a monarch 
 And under strong influence 
 That of fire (1737 - 1772) Count Struensee 
 Fit deep reforms 
 The Enlightenment, to set standards 
 Also, the Security Council 
 The Count Struensee, had him arrested 
 As more of the young queen, he was the lover 
 And the young king, her husband, he was a friend, very surprising 
 So the king was declared completely insane 
 And reformer lover was subdued and beheaded 
 It is always the case 
 Of authority, of his days, his nights 
 When a tyrant 
 People want to devote themselves 
 When a tyrant 
 People want to share everything 
 In this case, the tyrant is declared insane 
 And it soon replaced, that's it! 
 Likewise 
 We do not need thought leaders 
 Which are only the authorities 
 And it is always the thought of the masters 
 Which it is essential to resign 
 He no longer be any celebrity 
 For every celebrity is an authority 
 Everyone can identify with 
 So to perpetuate the authority 
 Our imagination is totally castrated 
 Can eliminate from our mind all authority 
 Agree with his own reflection 
 And not because this reflection 
 Is certified by an authority 
 And we are 
 Under the influence of the various authorities 
 Science, music, politics, philosophy 
 Newspapers, sports, media, this, this 
 All authority must offload 
 Because the authority is everywhere the first guest 
 Both radio and television 
 As by all parties and organizations 
 The authority is everywhere in manifestation 
 Because ultimately 
 EVERYTHING is upon us 
 To dress, what we can eat 
 What to think, how to behave 
 Nothing can escape it, especially not sexuality 
 Dictatorship of authority 
 The authority of the dictatorship! 
 And also 
 The money from the authority 
 The authority money 
 As the USA 
 With the horrible act "Affluenza" 
 A legal excuses 
 For children of rich people 
 Thus, they can do everything, chick 
 Money can dare anything in America 
 For the rich, no crime, no crime 
 Everything is allowed to! 
 It may be a cliché 
 But there is great truth 
 As is 
 People recognized by the system 
 And this is done on purpose 
 Are supporters or become supporters of the system 
 Directly or indirectly, capital, and there are veins 
 All our stars, our idols, we must love them 
 In sport, culture, song or another theme 
 And all the false challenge system 
 All this pretension 
 But every human being is in contention 
 To believe himself smarter than another 
 Or smarter than another 
 To believe himself better off than another 
 Or better off than another 
 To believe himself smarter than another 
 Or smarter than another 
 To believe have understood better than the other 
 To believe more cultured than another 
 Or more cultured than another 
 Is that also false consciousness 
 Yet one can not flourish in dementia 
 And for everyone is the same balance 
 Suffering, in every field, same equivalence 
 Rich, poor, for everyone, only one dance! 
 Also 
 There is no love 
 There sexuality 
 Also 
 There is no friendship 
 There 'was that rivalry 
 Such is the world of capital 
 But this is not fatal 
 You have to learn something 
 That our world finally feel the rose 
 And most people 
 Is that hierarchy, unfortunately 
 Believe themselves superior or inferior to other people 
 Me, you, they, they, they too often 
 While nothing is neither higher nor lower 
 And this at all times, any time 
 For it is just different 
 But we compare 
 We rank them 
 But we define 
 But we separate 
 This is ideology, it's all religion 
 You have to be elsewhere, in any country, of any country 
 Call it, anarchy 
 But, we quickly escapes 
 Everything quickly becomes a rite 
 So 
 Fire (1846 - 1911) Konrad Koch 
 A German teacher bit of his time 
 Less rigid than those of his time 
 Football in 1874 in his country, he introduced 
 Initially, this created a bit of spite 
 In many parts of Germany, it was forbidden 
 And until 1927, in Bavaria, it was so 
 The novelty may shock tradition, hierarchy 
 And today 
 In football, that is not the court 
 It's like a religion 
 A real madness, with legions 
 Whose first real departure 
 With the capital nothing is too late 
 In 1930, the first world cup football 
 In Uruguay, who won with a crazy opportunity 
 Because there were few teams 
 Due to economic conditions 
 Anyway, without having really look 
 The military must remain fun 
 As a repeat of the war 
 There are so amateur, a sort of chimera 
 As called for military service 
 And there is the professional 
 Sports, militarization is the real function 
 For it is indeed that any sport 
 It takes discipline the body 
 You must format the body 
 Sport whose mission well hidden, sleeps! 
 This applies 
 All entertainment sectors 
 In reality, a single packaging 
 Competition, militarization 
 Capital and our engrammation 
 Sport, culture, nature, leisure, rest, work 
 The various activities and words of capital we work 
 Capital, we are a production 
 Its normality is our alienation 
 Therefore, as in example 
 While the human species is on borrowed time 
 Many poor therefore have nothing 
 Eating dog food 
 And there is also dogs 
 Who eat food for human animals 
 In France, Europe, World, everything fits 
 The capital occupies us 
 We are the dupes 
 The capital occupies our bodies and minds 
 More subtly than any Nazi army 
 Y resist is the only real challenge!       
 Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysicien (
http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"