Avec trente grammes
De LSD-25, le diéthylamide de l'acide lysergique, LSD
Qui joue avec des dés
Quand dans le cerveau, c'est l'alarme
L'on peut aisément fabriquer
Trois cent mille doses
D'acide lysergique pour délirer
Car cela génère, dans l'encéphale qui ose
Des stimulations des récepteurs de la sérotonine
Qui hallucinent des images gaies ou moroses
En rapport à son histoire idiosyncrasique
Car la carte d'un cerveau , qui ose
Et donc en plein délire, est toujours identique
C'est toujours le brouillage
C'est parfois l'orage
Entre perception et imagination
C'est la roulette russe chimique
Trop incontrôlable encore, pour être une arme étatique
En découvrant cette bombe atomique encéphalique
A la grande puissance psychique
Feu ( 1906-2008 ) Albert Hofmann
Fit très fort, même sans aucun caméraman
Mais quand le thalamus
Et les lobes frontaux aux idéaux
Sont en hyperventilation, c'est le mauvais voyage
C'est la dissociation du moi, toujours le laid paysage
En effet, si un cerveau reçoit onze millions
D'informations à la seconde
Il ne peut en traiter que deux cent
A la fois, c'est pas le même monde
Certaines drogues activent
Un détecteur de bizarrerie
Pour que les rêves vivent, sans se faire mal
Via le locus coeruleus, noyau du tronc cérébral
C'est l'activation du lobe frontal
La conscience de soi, c'est pas banal
C'est le dérèglement électrique
Qui nous mène à la trique
C'est comme un infini océanique
La peur et l'inquiétude sont inhibées
Les circuits de l'amygdale sont bloqués
D'un monde monstrueux
Tout le monde veut s'évader
Toutes ses panoplies sont à acheter
Tous ses déguisements sont à louer
Le monde, c'est moi, c'est toi, ce sont eux
Et maintenant, un petit jeu
Que l'on peut répéter
Et sans cesse réinventer
Dire à quelqu'un
Et peu importe le moyen
" Il y a plus d'électrons
Dans un cm3 d'air
De notre planète mère
Que d'étoiles dans l'univers "
Si la personne n'est pas ébahie
Par le vertige, c'est qu'elle est dominante
La personnalité dominante est peu avenante
Et elle sait tout sur tout
Et même ce qu'elle ne sait pas, c'est fou !
Une incapacité à dire
Je ne sais pas, aucune humilité
Une impéritie à lire
Vraiment et à s'émerveiller
La seule différence
Entre une drogue et un poison
Est comme une balance
C'est uniquement le dosage, qui donne le ton
La seule différence
Entre les deux dominances
Une dominance agressive et offensive
C'est le dominant qui veut dominer
Et faire aboutir son projet
Sur le dos des autres
Une dominance défensive
C'est le dominant qui refuse de dominer
Pour faire aboutir un projet
Qui n'est pas aussi celui des autres
Beaucoup de libertaires
Sont des dominants défensifs
Et même aussi des dominants offensifs
Mais tous les autoritaires
Sont des dominants agressifs et offensifs
C'est vrai, pour les pauvres, pour les riches, c'est lourd
Aussi bien, dans la vie de tous les jours
Chez soi, au bureau, en faisant l'amour
Que dans tous les milieux
Professionnels, artistiques, scientifiques, en tous lieux
Et toutes les cohortes
Des dominés, qui peuvent de la sorte
Ne vouloir qu'un peu de tranquillité
Quitte à n'avoir plus aucune liberté
C'est le théorème Bakounine, Coeurderoy, Hofmann
Mikhaïl Bakounine ( 1814 - 1876 )
Ernest Coeurderoy ( 1825 - 1862 )
Albert Hofmann ( 1906 - 2008 )
Car l'anarchie est à la société des veaux
Ce que la chimie du LSD-25 est au cerveau
La prophétie de feu Bakounine
Nous nourrit de ses vitamines
L'équation de feu Coeurderoy
Vive les cosaques et mort aux rois
La formule de feu Hofmann
Pour le dérèglement des sens, devenir superman
La révolte des gueux
Enfin, le chambardement par les miséreux
Pour boxer dans leurs hideuses figures
Toutes les saletés de la société en feu
Et de leurs tristes augures
Enfin pouvoir respirer dans la gratuité
En toutes choses, pour toutes choses
Et plus besoin de dominer
Pour pouvoir en jouir, en profiter
Les êtres humains enfin délivrés
De tous leurs arts aliénés
De toutes leurs humiliations
De toutes leurs persécutions
De toutes leurs autorités
De toutes les compétitions
De toutes les violences
De tous les malheurs
De tous les travaux
Place, place, à l'harmonie
Place, place, à la bonhommie
Car en 2012, comme dans le passé/présent/futur, le monde est une caserne
Régit par des vieilles badernes
Le milieu étudiant
Issu de toutes les bourgeoisies
Le plus souvent
Ne veut aucunement, la révolution
Croyant au libre arbitre, ce sont des pitres !
La jeunesse cancre des bourgeoisies
La révolution est pour eux, l'ennemie
Car, par contre, ils ont compris
Qu'il faut n'avoir rien à perdre
Pour vouloir révolutionner
Qu'il faut n'avoir rien à craindre
Pour pouvoir révolutionner
De perdre sa femme, son mari
Sa famille, ses enfants, sa vie
Son emploi, sa sécurité, et même son oisiveté
Car il faut tout réinventer
Car il faut tout balayer
Comme dans le film " Fight club"
Et qui, bien sûr, ne fut pas un tube
Les nantis, comme les étudiants, ne veulent rien changer
Ce sont des conservateurs à installer
Toujours ils trahissent la révolution
Toujours ils méprisent la révolution
Aussi bien, la révolution psychologique
Que la révolution économique
C'est du vécu, je l'ai expérimenté
Mon laboratoire est partout, il suffit d'observer
Tout ce que je vis, je l'écris
Comme la vieillesse prématurée
De la jeunesse, qui se croit branchée !
En retard d'une révolution
Et en avance d'une contre-révolution
Car elle ne lit aucun livre de subversion
Elle est mystique, bohème, prétentieuse
Souvent, la famille qui les soutient, la rend insoucieuse
Souvent, je me suis trompé
En croyant pouvoir les estimer
Plus tard, le métier les changera
Leur intérêt se transformera
Comme de coutume, l'ancien étudiant trahira !
Mais toute généralisation est une erreur
Alors, attention, car avec un t devant, cela devient TERREUR
Et dans le théorème
De Bakounine, Coeurderoy, Hofmann
Pour la vraie révolution, nous revoilà !
Patrice Faubert ( 2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway. fr "
With thirty grams
LSD-25, the diéthylamide of the lysergic acid, LSD
Who plays with dice
When in the brain, it is alarm
One can easily manufacture
Three hundred and thousand amounts
Of lysergic acid to be delirious
Because that generates, in the brain which dares
Stimulations of the receivers of serotonin
Who hallucinate merry or morose images
In connection with its idiosyncrasic history
Because the map of a brain, which dares
And thus into full is delirious, is always identical
It is always jamming
It is sometimes the storm
Between perception and imagination
It is the chemical Russian roulette
Too much unverifiable still, to be an official weapon
By discovering this encephalic atomic bomb
With the psychic great power
Fire (1906-2008) Albert Hofmann
The very strong FIT, even without any cameraman
But when the thalamus
And frontal lobes with the ideals
Is in hyperventilation, it is the bad travel
It is the dissociation of ego, always the ugly landscape
Indeed, if a brain receives eleven million
Information at the second
It can treat only two hundreds of them
At the same time, it is not the same world
Certain drugs activate
A detector of oddity
So that dreamed live, without hurting itself
Via the locus coeruleus, core of the cerebral trunk
It is the activation of the frontal lobe
The self-awareness, it is not banal
It is the electric disordered state
Who leads us to the cudgel
It is like infinite oceanic
The fear and concern are inhibited
The circuits of amygdala are blocked
Of a monstrous world
Everyone wants to escape
All its panoplies are to be bought
All its disguises are to be rented
The world, it is me, it is you, it is them
And now, a little game
That one can repeat
And unceasingly to reinvent
To say to somebody
And it does not matter the means
“There are more electrons
In one Cm3 of air
Of our planet mother
That stars in the universe “
If the person is not amazed
By the giddiness, it is that it is dominant
The dominant personality is not very pleasing
And it knows all about all
And even what it does not know, it is insane!
An incapacity to say
I know, no humility
A impéritie with reading
Really and to be filled with wonder
The only difference
Between a drug and a poison
Is as a balance
It is only the proportioning, which sets the tone
The only difference
Between two predominances
An aggressive and offensive predominance
It is dominating it which wants to dominate
And to make succeed its project
On the back of the others
A defensive predominance
It is dominating it which refuses to dominate
To make succeed a project
Who is not also that of the others
Many libertarians
Are the dominant defensive ones
And even also of dominant offensive
But all the authoritative ones
Are dominant aggressive and offensive ones
It is true, for the poor, for the rich person, it is heavy
As well, in the everyday life
At home, at the office, by making love
That in all the mediums
Professionals, artistic, scientific, in all places
And all troops
Dominated, which can of the kind
To want only a little peace
Since it is necessary to not having more any freedom
It is the theorem Bakounine, Coeurderoy, Hoffmann
Mikhaïl Bakounine (1814 - 1876)
Ernest Coeurderoy (1825 - 1862)
Albert Hofmann (1906 - 2008)
Because anarchy is at the company of calves
What the chemistry of the LSD-25 is with the brain
The prophecy of fire Bakounine
We nourishes its vitamins
The equation of fire Coeurderoy
Live the cossacks and dead with the kings
The formula of fire Hoffmann
For the disordered state of the directions, to become superman
The revolt of the beggars
Lastly, the upheaval by the paupers
For boxer in their hideous figures
All dirtinesses of the company on fire
And their sad omens
Finally to be able to breathe in the exemption from payment
In all things, for all things
And more need to dominate
To be able to enjoy it, benefit from it
Finally delivered human beings
Of all their alienated arts
Of all their humiliations
Of all their persecutions
Of all their authorities
Of all the competitions
Of all violences
Of all misfortunes
Of all work
Place, place, with the harmony
Place, place, with the good-naturedness
Because in 2012, as in the past/present/future, the world is a barracks
Governs by old fogeys
Student medium
Resulting from all bourgeoisies
Generally
Does not want at all, the revolution
Believing in the free will, they are clowns!
Youth dunce of the bourgeoisies
The revolution is for them, the enemy one
Because, on the other hand, they understood
That it is necessary not to have anything to lose
To want to revolutionize
That it is necessary not to have anything to fear
To be able to revolutionize
To lose its wife, her husband
Its family, her children, his life
Its employment, its security, and even its idleness
Because it is necessary all to reinvent
Because it is necessary all to sweep
As in the film “Fight club”
And which, of course, was not a tube
The rich, like the students, want nothing to change
They are conservatives to be installed
Always they betray the revolution
Always they scorn the revolution
As well, the psychological revolution
That the economic revolution
It is lived, I tried out it
My laboratory is everywhere, it is enough to observe
All that I live, I write it
Like premature old age
Youth, which is believed connected!
Late of a revolution
And in advance of a counter-revolution
Because it does not read any book of subversion
It is mystical, Bohemian, pretentious
Often, the family which supports them, makes it heedless
Often, I was mistaken
While believing to be able to estimate them
Later, the trade will change them
Their interest will change
How of habit, the former student will betray!
But any generalization is an error
Then, attention, because with one T in front of, that becomes TERROR
And in the theorem
De Bakounine, Coeurderoy, Hoffmann
For the true revolution, us revoilà!
Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway. Fr”