Le capital des syndicats
Les syndicats du capital
Tout collabore à tout
Tout fait partie d'un tout
Tout crée du besoin
Le système est malin
Tout vend de la propriété
Tout achète de la propriété
Tout loue de la propriété
Et la propriété sexuelle
Accouche toutes les autres propriétés
La guerre au vivant
Qui ne cesse jamais un instant
Est depuis longtemps déclarée
Plus aucun espace de liberté
Tout est tracé, tout est surveillé
Et à Paris, le ticket de métro bientôt supprimé
Certes, dans quelques années
Et les pauvres encore pénalisés
Car, comment faire
Sans smartphone ou sans carte bancaire ?
Le métro devrait d'ailleurs être gratuit
Au lieu de toute une logistique inutile, quel gâchis
Cela est pareil dans tous les pays
Tout est ineptement organisé
Par des débiles hiérarchies
Plus c'est haut, moins cela sert, c'est ainsi !
Pendant ce temps
Le coût économique de la corruption
Domaine financier, domaine politique, du social, de l'administration
990 milliards d'euros
Surtout, même si c'est partout
Croatie, Chypre, Lituanie, Roumanie
Ce banditisme de tous les pays
Des gouvernements, des hiérarchies
Plus c'est haut, plus c'est la crapulerie
Toute une pourriture
Qui nous empêche de vivre
Toute une crevure
Qui ne mérite pas de vivre
Dans un monde irrespirable
Dans un monde invivable
Avec des copains et copines
Vivre autrement, trouver une combine
Investir une petite ville
En retrait du tout servile
Dans un village désaffecté, ou même un quartier
Tout de suite, pour vivre son affectivité
Mais cela a déjà été tenté
Souvent, cela a échoué
Du fait de la sexualité privatisée
Quand partout la réaction nous entoure
D'une façon l'autre, il faut suivre son parcours
Aucune réelle possibilité de faire un détour
Il s'agit d'un voyage organisé
Dès la naissance, notre place est réservée
Pour chaque classe, une place, terrifiante société !
Ou alors, fuir loin d'ici
Aller vivre avec les derniers indiens d'Amazonie
Plus aucune porte
Plus aucune serrure
Plus aucune clef
Plus aucune serrure
Plus aucune porte
Pour enfin se parler
Pour enfin communiquer
Mettre en commun, partager
Des âges, ne plus se soucier
Sauf, pour les ennuis de santé
Qui aux corps vieillissants, sont hélas associés
Mais l'architecture de notre pensée
Est la pensée de notre architecture
Où tout y est récupéré
Où tout est y autorité
Où tout y est propriété
Quand toute idée est séparée
Quand toute idée est autorité
Quand toute idée est propriété
Il nous faut nous déprogrammer
D'autres relations, d'autres idées
De fait, dans une société désaliénée
Même l'anarchiste serait complètement largué
Car tout serait perpétuelle nouveauté !
Dans la fausse diversité
Du monde de la publicité
Tout le monde se ressemble
Mais finalement personne ne s'assemble
Pourtant
Chaque être humain
Aurait quatre à cinq sosies
Ce qui génétiquement est une supercherie
Ce ne sont que des ressemblances
C'est donc une abusive outrecuidance
De toutes façons
Comme tout est formaté dans et par la propriété
Et la propriété n'est qu'une notion, aucune innéité
C'est mon, ton, son, c'est à moi
C'est ma, ta, sa, cela n'est pas à toi
Forcément, tout se perpétue, voilà
De la reproduction des comportements
Et cela fait si longtemps
Certes, mais néanmoins, cela s'apprend
Il suffirait d'apprendre autrement
Dès le berceau, et au petit enfant
Pendant ce temps
Du fait propriétaire
Du fait autoritaire
900 milliards de bananes dévorées chaque année
Produits chimiques, régions dévastées
Manger une banane et c'est déjà y participer
Comme au Costa Rica, pourtant pays sans armée
40 kg, encore des pesticides, par an et par hectare
Pour la santé humaine seul faire-part
Et des maladies de la peau pour le travailleur
Manger de la banane, quel bonheur
En France, 7 kg de bananes par an
Et par personne bien évidemment
Donc, sur la souffrance d'autres gens, forcément
Ce n'est qu'un petit exemple parmi bien d'autres
Car avec le capital, je est toujours un autre
Et absolument tout est à l'avenant, inéluctablement !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Union Capital
Capital Unions
Everything collaborates with everything
Everything is part of a whole
Everything creates need
The system is clever
Everything sells property
Everything buys property
Everything rents property
And sexual property
Gives birth to all other properties
The war on the living
Which never ceases for a moment
Has long been declared
No more space for freedom
Everything is tracked, everything is monitored
And in Paris, the metro ticket will soon be eliminated
Certainly, in a few years
And the poor still penalized
Because, how can we do it
Without a smartphone or a bank card?
The metro should be free, by the way
Instead of all the useless logistics, what a waste
It's the same in every country
Everything is ineptly organized
By stupid hierarchies
The higher it is, the less useful it is, that's how it is! Meanwhile
The economic cost of corruption
Financial, political, social, and administrative
990 billion euros
Especially, even if it's everywhere
Croatia, Cyprus, Lithuania, Romania
This banditry in all countries
Governments, hierarchies
The higher it is, the more villainy it is
A complete rottenness
That prevents us from living
A complete scum
That doesn't deserve to live
In a stifling world
In an unlivable world
With friends
Live differently, find a way
Invest in a small town
Away from the servile
In a disused village, or even a neighborhood
Right away, to live out your feelings
But it's already been tried
Often, it failed
Because of privatized sexuality
When reaction surrounds us everywhere
One way or another, you have to follow your path
No real possibility of taking a detour
It's of an organized trip
From birth, our place is reserved
For each class, a place, terrifying society!
Or else, flee far from here
Go live with the last Amazonian Indians
No more doors
No more locks
No more keys
No more locks
No more doors
To finally talk to each other
To finally communicate
To pool, share
Ages, no longer worry
Except for health problems
Which, unfortunately, are associated with aging bodies
But the architecture of our thought
Is the thought of our architecture
Where everything is recovered
Where everything is authority
Where everything is property
When every idea is separate
When every idea is authority
When every idea is property
We must deprogram ourselves
Other relationships, other ideas
In fact, in a de-alienated society
Even the anarchist would be completely lost
Because everything would be perpetually new! In the false diversity
From the world of advertising
Everyone looks the same
But ultimately, no one flocks together
Yet
Every human being
Would have four or five doppelgangers
Which genetically is a deception
They are only resemblances
It is therefore an abusive arrogance
In any case
As everything is formatted in and by property
And property is only a notion, no innateness
It's my, your, his, it's mine
It's my, your, his, it's not yours
Inevitably, everything is perpetuated, that's it
Of the reproduction of behaviors
And it's been so long
Certainly, but nevertheless, it can be learned
We just need to learn differently
From the cradle, and to the very young child
Meanwhile
From the property fact
From the authoritarian fact
900 billion bananas devoured each year
Chemicals, devastated regions
Eat a banana and it's already there Participate
Like in Costa Rica, despite being a country without an army
40 kg, still pesticides, per year and per hectare
Only for human health, a warning
And skin diseases for the worker
Eating bananas, what a joy
In France, 7 kg of bananas per year
And per person, of course
So, on the suffering of other people, of course
This is just one small example among many others
Because with capital, I is always another
And absolutely everything is in keeping with it, inevitably!
Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/)