Plus un travail est dur
Et moins, il est rétribué
En plus, il joue sur la santé
L'enfer est sur Terre, tout l'y imposture
Faut-il une mentalité d'acier
Aides-soignantes pour personnes âgées
Femmes de ménage en grande précarité
Du travail sous le tapis
Comme s'il s'agissait d'un vulgaire pipi
Et les ouvriers et les ouvrières
Force morale et force physique
De toute une dignité pas altière
Toute une invisibilité bien pratique
Naître pour en chier
Et sans jamais à aucune tâche, rechigner
Cela dit
Tout travail forcé
Corps et esprit, au tout lobotomisé
Là, sans chirurgie, mais du conditionné
Comme le sinistre pic à glace
Leucotomie transorbitaire qui efface
Et feu ( 1874 - 1955 ) Egas Moniz
De son origine, reçut le prix Nobel en 1949
Encore un fasciste, portugais, qui fut nobélisé
Tout expliquant une époque et sa mentalité
Quand la psychochirurgie voulait nous normaliser
Pas soigner, donc, mais tout ce qui pouvait déranger
USA, Mexique, et autres pays, aussi pour guérir de l'homosexualité
Et huit à neuf fois sur dix
Ce furent des femmes
Qui furent avant tout, lobotomisées !
La neurochirurgie
La psychiatrie
Longtemps aux mains d'une normalisation
USA, Mexique, Chine, URSS, toute une administration
Peut-être toujours et encore des Walter Jackson Freeman
Changement de registre, nouvelles cannes
Nouvelles technologies plus hypocrites
S'adaptant, rénovant, les coups de trique
Certes
L'alibi de soulager les souffrances psychiques
Du procédé moins mutilant mais périphérique
La société devenue si inhumaine
La société au tout devenant déveine
Tout y étant d'un devenu ou presque
Antipathique, sans que cela nous vexe
Aussi
Pour un peu limiter les suicides
Qui sont nonobstant comme un génocide
Antidépresseurs
Anxiolytiques
Neuroleptiques
Antalgiques
Tranquillisants
Qui nous sont comme des tiques
Qui nous sont comme du plastique
Comme justement tout travail forcé
Car, il faut manger, boire, se loger
Er rares sont les travaux qui ne sont de perpétuité !
Et dès la naissance
Dans une société de pure indécence
C'est comme la prison à perpétuité
Sans réduction de peine à espérer
Du travail forcé comme du guillotiné
Et à peine la retraite qu'il faut déjà crever
Ou alors et très rarement
Ou alors mais très chichement
Et selon de bons déterminants
Travail passion et non forcé
La passion du travail en forcené
Quand du plaisir finit par s'imposer
La science, l'écriture, le cinéma
Le sport, en activité de gala
Le moindre mal étant de chômer
Et encore, même là
Tout pouvant participer
Au maintien d'une société aliénée
Cela est encore autre chose
Mais elle est bien là, sans pause
L'on y souffre plus ou moins
Selon les classes sociales, c'est certain
Cependant
Pour tous et pour toutes
Dans nos gueules, en plein
De tout gouvernement
Des sadiques, voleurs, menteurs, génocidaires, crétins
Et se vendant des armes impunément
Comme une torture
Sur une échelle de 0 à 10, comme facture
Pas étonnant
Si l'on ne fait pas de vieux os
Comme une femme, qui, trop tôt, perdrait les eaux
Personne ne pouvant échapper au mauvais stress
Et là, elle peut aussi s'y abîmer, la richesse !
De la détresse psychologique
De la détresse physique
De la détresse professionnelle
De la détresse émotionnelle
De la détresse spirituelle
De la détresse intellectuelle
De la détresse sexuelle
De la détresse affective
De la détresse pécuniaire
De la détresse de toute misère
Bref, toutes les sortes de la détresse usuelle
Et sans compter
Toutes celles, indicibles, que l'on ne peut nommer
Avec toute une spécificité
D'époque, anthropologie de temporalité
C'est toujours sidérant l'histoire des mentalités
Et c'est toujours trop loin, même en trombe
Pour " J'irai cracher sur vos tombes "
Et l'acteur, feu ( 1949 - 2024 ) Niels Arestrup
Qui tourna dans " JE tu il elle " comme un stup
Mort jeune, finalement, fabuleux camionneur de Chantal Akerman
Mais logique, car, 392 biopesticides
Qu'il faut utiliser pour les vignes et autres intrépides
Tout pesticidé, pollué, le profit a tout dégueulassé
Lui, ne l'ignorait, d'avance, en cause de sa mortalité
Du faux naturel
Du vrai artificiel
Tous nos corps en sont imbibés
Toutes nos têtes en sont ravagées
En France, cent mille tonnes de pesticides par an
Record d'Europe, de l'interdit, soixante douze depuis un an
Mais 260 molécules mortifères autorisées
Pour à petit feu, nous tuer
Et tout peut très vite y changer
Et la maladie, la mort, survenant avec plus de rapidité !
Patrice Faubert ( 2025) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
The harder a job is
The less it is paid
In addition, it affects your health
Hell is on Earth, everything is a fraud
Do you need a steel mentality
Caregivers for the elderly
Cleaning ladies in great precariousness
Work under the carpet
As if it were a common pee
And the workers
Moral strength and physical strength
Of all a dignity not haughty
A whole very practical invisibility
Born to shit
And without ever balking at any task
That said
All forced work
Body and mind, all lobotomized
There, without surgery, but conditioned
Like the sinister ice pick
Transorbital leucotomy that erases
And fire (1874 - 1955) Egas Moniz
Of his origin, received the Nobel Prize in 1949
Another fascist, Portuguese, who was awarded the Nobel Prize
Everything explaining an era and its mentality
When psychosurgery wanted to normalize us
Not to cure, therefore, but everything that could disturb
USA, Mexico, and other countries, also to cure homosexuality
And eight to nine times out of ten
They were women
Who were above all, lobotomized!
Neurosurgery
Psychiatry
Long in the hands of a standardization
USA, Mexico, China, USSR, a whole administration
Perhaps always and still Walter Jackson Freemans
Change of register, new canes
New technologies more hypocritical
Adapting, renovating, the blows of the stick
Certainly
The alibi of relieving psychological suffering
Of the less mutilating but peripheral process
Society become so inhuman
Society with everything becoming unlucky
Everything being of a become or almost
Unsympathetic, without it offending us
Also
To limit suicides a little
Which are nevertheless like a genocide
Antidepressants
Anxiolytics
Neuroleptics
Analgesics
Tranquilizers
Who are like ticks to us
Who are like plastic to us
Like precisely all forced labor
Because, we have to eat, drink, find shelter
And rare are the jobs that do not are life sentences!
And from birth
In a society of pure indecency
It's like life imprisonment
Without any reduction in sentence to hope for
Forced labor like the guillotined
And barely retirement that you have to die
Or else and very rarely
Or else but very sparingly
And according to good determinants
Passionate work and not forced
The passion for working like a madman
When pleasure ends up imposing itself
Science, writing, cinema
Sport, as a gala activity
The lesser evil being to be unemployed
And again, even there
Everything can participate
In the maintenance of an alienated society
That is something else again
But it is there, without a break
We suffer more or less there
According to social classes, that's for sure
However
For all and for all
In our mouths, in the middle
Of any government
Sadists, thieves, liars, genocidaires, morons
And selling weapons with impunity
Like torture
On a scale of 0 to 10, like a bill
No wonder
If we don't live long
Like a woman, who, too soon, would lose her waters
No one can escape bad stress
And there, it can also be damaged, wealth! Psychological distress
Physical distress
Professional distress
Emotional distress
Spiritual distress
Intellectual distress
Sexual distress
Emotional distress
Financial distress
Distress of all misery
In short, all kinds of usual distress
And without counting
All those, unspeakable, that we cannot name
With a whole specificity
Of the time, anthropology of temporality
The history of mentalities is always astounding
And it is always too far, even in a rush
For "I will spit on your graves"
And the actor, the late (1949 - 2024) Niels Arestrup
Who played in "I you he she" as a narcotic
Dead young, finally, fabulous trucker of Chantal Akerman
But logical, because, 392 biopesticides
Which must be used for vines and other intrepid
All pesticide, polluted, the profit has made everything filthy
He, did not ignore it, in advance, because of his mortality
False natural
True artificial
All our bodies are soaked in it
All our heads are ravaged by it
In France, one hundred thousand tons of pesticides per year
European record, of the forbidden, seventy-two in a year
But 260 authorized deadly molecules
To kill us slowly
And everything can change very quickly
And the disease, death, occurring with more rapidity!
Patrice Faubert (2025) stinker, little stinker, slut, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )