( Né en 1923 ) Noël Vandernotte
Le plus jeune médaillé olympique
A 12 ans, presque une fausse note
De toute l'histoire olympique
Deux médailles de bronze en aviron
Certes, en barreur, mais salut champion
Il avait prévu la guerre, lui
Pas comme feu ( 1863-1937 ) Pierre de Coubertin, ce nazi
Qui fut un zélateur du parti nazi
Comme feu ( 1887-1975 ) Avery Brundage, aussi
Les patrons du CIO
Fascinés par le nazisme, c'est bien sot
Par 68 voix contre 57, feu vert pour 1936
Les Jeux olympiques de Berlin sont approuvés
Par tous les pays en totale complicité
Et 15 jours avant le 1/8/1936, place nette
Juifs, Roms, pourchassés et dans des camps, enfermés
Un racisme si évident et si bête
Pourtant
Dès 1935, dans le monde, des manifestations
Contre ces jeux de la honte, étaient en opposition
Des athlètes refusèrent ces jeux
Pour faire briller le nazisme de mille feux
Et ils et elles voulurent, aux Olympiades populaires de Barcelone, participer
Mais ils et elles ne le purent, car avec le soulèvement militaire, cela fut annulé !
Mais
Rien de nouveau sous le soleil
De nos jours, ou avant, tout est toujours pareil
Et puis comme le sens interdit, les autoroutes
La vérité c'est toujours la déroute
Et aussi la flamme olympique
Tout cela fut inventé par les nazis, c'est tragique
Le monde est nazifié
Je ne l'ai pas inventé
Dans nos têtes, des croix gammées
Les modèles des rapaces
Les rapaces des modèles
Pas les oiseaux, seulement les hommes
A côté, les oiseaux sont gentilshommes
La technologie est nazie
Avec tout son système d'ingénierie
Et c'est ainsi
Que 8 des 25 plus grandes fortunes
Qui savent faire fructifier les thunes
Sont des codeurs de l'informatique
La Silicon Valley est leur paradis
Startup qui a tout maudit
La technologie du discours
Le discours de la technologie
En France
42 millions de personnes
Surfent sur internet, c'est une donne
De l'héroïne électronique
Addiction à la prothèse numérique
Comme les adolescents en Chine
Que les jeux vidéos en ligne, minent
Et déjà plus de 400 camps de rééducation
Hôpitaux militaires, pour une désintoxication
Adolescents drogués et enlevés de force, comme une prison
La cyberdépendance tue l'imaginaire
Mais tout autant que l'idéologie réactionnaire
Et voilà, partout, le tout technologique
Homo sapiens numericus
Dans le métro, le train, l'avion, le bus
Mais les codeurs et ingénieurs
De l'informatique, c'est pas une erreur
N'envoient pas leurs enfants à l'école numérique
Mais tout simplement à la vieille école classique !
Sur chaque ordinateur
Ce qui est prévu par le concepteur
Tout est tracé
Tout est enregistré
Des données qui sont utilisées
Par la publicité, pour nous faire acheter
Données elles-mêmes piratées
Même si 98 pour cent des internautes
Se promènent de site en site, sans rien acheter
C'est la seule bonne note
Mais 400 milliards de dollars de cybercriminalité
Et une terrifiante analyse de prédictivité
En 2020, 50 millions d'objets connectés
Et par géolocalisation, la publicité
Juste où vous êtes, vous fera consommer !
Et la première industrie mondiale
Elle est l'adaptation du capital
Ce sont les jeux vidéos sur internet
Même dans certaines maisons de retraite
Car cela serait bon pour la tête
Certes
Quand il n'y a plus la moindre relation
Il faut alors y substituer une représentation
Faux épanouissement et vraie aliénation
Du leurre et de la substitution
Hypnose numérique
Errance numérique
Communication numérique
Sans communication psychologique
Troubles de l'attention
Et des difficultés de concentration
Les mémoires deviennent externes, artificielles
Déficitaires deviennent les mémoires internes, naturelles
Et le stress des jeux de la guerre
Comme si il n'y avait pas assez de la guerre
Le virtuel copie finalement le réel
Et le réel copie finalement le virtuel
Ce sont les deux identiques mamelles !
Comme
En France, entre janvier 2012, et juin 2015
245 209 558 euros
Soit
2 547 663 cadeaux
Des laboratoires pharmaceutiques
Aux médecins et professionnels de la santé
Et après cela, faire la grève, il faut oser
Tout ce beau monde
Par ailleurs parfaitement immonde
De leurs crachats, nous les pauvres, nous inondent
Contre toute cette engeance réactionnaire
Il faut sortir la fronde révolutionnaire !
Le cerveau archéologique est le contexte
Sinon c'est de l'infidélité au texte
Comme les 700 enfants, en France
Qui meurent chaque année, de maltraitance
L'enfant ce bien immobilier
L'enfant comme une propriété
L'enfant qui pourtant
Devrait pouvoir choisir ses parents
En fonction des affinités, comme il l'entend
L'enfant qui toujours défend ses parents
Même si ce sont des tyrans
Quand l'enfant est sous terreur
Car il fut conçu par erreur
Et toute la société de l'aliénation
Est sous terreur, comme une malédiction
Enfants, parents, artistes, ouvriers
Enseignants, savants, fonctionnaires, employés
Et tout le monde, tyran de l'autre
La terreur et la peur
Partout dans le monde, cela est nôtre
Et à toutes les heures
Et la surpopulation
Est son réservoir, son alimentation
Il faut la pilule, l'avortement, la stérilisation !
Nous devrions apprendre à tout partager
Au lieu, depuis la fixation au sol, d'apprendre à dominer
La mémoire humaine, la mémoire naturelle
Peut comme à Londres, les chauffeurs de taxi
Mémoriser les 25000 rues de Londres, comme un défi
Hippocampe de mémoire d'apprentissage, c'est bien réel
De ce que l'on apprend
Tout par la suite, dépend !
Ainsi
Dans notre numérique aujourd'hui
Il n'y a que de la liberté virtuelle
Mais plus aucune liberté réelle
Et des pauvres plus pauvres
Et des riches plus riches
Et si l'on changeait tout, chiche ?
Comme au Brésil, si contrasté
8,5 millions de km/2, une immensité
La richesse, la pauvreté, peuvent s'y narguer
200 millions de personnes y habitent
70 millions de pauvres, comme un mythe
Dont 800.000 esclaves de la dette
Il faut la rembourser en travaillant, le tyran pas bête
Gauche ou extrême gauche du capital au pouvoir
Comme les autres, prennent les gens pour des poires
Ce parti des travailleurs ( PT ) qui a trahi
Celles et ceux qui ont voté pour lui
Et jusqu'en Amazonie
Des urnes électroniques
Depuis 1976 au Brésil, c'est véridique
A bas toutes les délégations du capital, vive l'anarchie !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
( Born in 1923 ) Noël Vandernotte
The youngest Olympic medalist
At 12, almost a false note
In all of Olympic history
Two bronze medals in rowing
Certainly, in coxswain, but hello champion
He had foreseen the war, him
Not like fire ( 1863-1937 ) Pierre de Coubertin, this Nazi
Who was a zealot of the Nazi party
Like fire ( 1887-1975 ) Avery Brundage, too
The bosses of the IOC
Fascinated by Nazism, it's really stupid
By 68 votes to 57, green light for 1936
The Berlin Olympic Games are approved
By all countries in total complicity
And 15 days before 1/8/1936, place clean
Jews, Roma, hunted down and in camps, locked up
A racism so obvious and so beast
Yet
Since 1935, in the world, demonstrations
Against these games of shame, were in opposition
Athletes refused these games
To make Nazism shine brightly
And they wanted to participate in the Popular Olympics in Barcelona
But they could not, because with the military uprising, it was cancelled!
But
Nothing new under the sun
Nowadays, or before, everything is always the same
And then like the no entry sign, the highways
The truth is always the rout
And also the Olympic flame
All this was invented by the Nazis, it's tragic
The world is Nazified
I didn't invent it
In our heads, swastikas
The models of birds of prey
The birds of prey of models
Not birds, only men
Besides, birds are gentlemen
Technology is Nazi
With all its engineering system
And that's how
8 of the 25 biggest fortunes
Who know how to make money grow
Are computer coders
Silicon Valley is their paradise
Startup that cursed everything
The technology of speech
The speech of technology
In France
42 million people
Surf the internet, it's a given
Electronic heroin
Addiction to prosthesis digital
Like teenagers in China
That online video games undermine
And already more than 400 re-education camps
Military hospitals, for detoxification
Teenagers drugged and forcibly abducted, like a prison
Cyber addiction kills the imagination
But just as much as reactionary ideology
And here, everywhere, everything technological
Homo sapiens numericus
In the subway, the train, the plane, the bus
But the coders and engineers
Of IT, it's not a mistake
Do not send their children to digital school
But simply to the old classic school!
On every computer
What is intended by the designer
Everything is traced
Everything is recorded
Data that is used
By advertising, to make us buy
Data itself hacked
Even if 98 percent of Internet users
Walk from site to site, without buying anything
That's the only good mark
But 400 billion dollars of cybercrime
And a terrifying predictive analysis
In 2020, 50 million connected objects
And by geolocation, advertising
Right where you are, will make you consume!
And the world's first industry
It is the adaptation of capital
These are video games on the internet
Even in some retirement homes
Because it would be good for the head
Certainly
When there is no longer the slightest relationship
It is then necessary to substitute a representation
False fulfillment and true alienation
Of deception and substitution
Digital hypnosis
Digital wandering
Digital communication
Without psychological communication
Attention disorders
And concentration difficulties
Memories become external, artificial
Deficit become the internal, natural memories
And the stress of war games
As if there were not enough war
The virtual finally copies the real
And the real finally copies the virtual
They are the two identical breasts!
Like
In France, between January 2012 and June 2015
245,209,558 euros
That is
2,547,663 gifts
From pharmaceutical laboratories
To doctors and health professionals
And after that, to go on strike, you have to dare
All these beautiful people
Moreover perfectly filthy
With their spit, we the poor, flood us
Against all this reactionary spawn
We must bring out the revolutionary revolt! The archaeological brain is the context
Otherwise it is unfaithfulness to the text
Like the 700 children in France
Who die each year from abuse
The child as real estate
The child as property
The child who nevertheless
Should be able to choose his parents
According to affinities, as he sees fit
The child who always defends his parents
Even if they are tyrants
When the child is under terror
Because he was conceived by mistake
And the whole society of alienation
Is under terror, like a curse
Children, parents, artists, workers
Teachers, scholars, civil servants, employees
And everyone, tyrant of the other
Terror and fear
Everywhere in the world, this is ours
And at all hours
And overpopulation
Is its reservoir, its food
We need the pill, abortion, sterilization! We should learn to share everything
Instead, since the fixation on the ground, learning to dominate
Human memory, natural memory
Can like in London, taxi drivers
Memorize the 25,000 streets of London, as a challenge
Hippocampus of learning memory, it's very real
From what we learn
Everything afterward, depends!
So
In our digital today
There is only virtual freedom
But no more real freedom
And the poor poorer
And the rich richer
And if we changed everything, dare?
Like in Brazil, so contrasted
8.5 million km/2, an immensity
Wealth, poverty, can mock each other there
200 million people live there
70 million poor, like a myth
Of which 800,000 are slaves to debt
It must be repaid by working, the tyrant is not stupid
Left or far left of capital in power
Like the others, they take people for fools
This workers' party (PT) that betrayed
Those who voted for it
And even in the Amazon
Electronic ballot boxes
Since 1976 in Brazil, it's true
Down with all the delegations of capital, long live anarchy!
Patrice Faubert (2015) whore, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )