Il n'y a pas
De lundi, de mardi
De mercredi, de jeudi
De vendredi, de samedi, de dimanche
De l'économie c'est la revanche
Ce sont des repères économiques
Au service des diverses politiques
Mais c'est tout à fait arbitraire
C'est encore et toujours de la guerre
Jours travaillés
Jours de congés payés
Tout cela a une histoire
Dont est perdu le savoir
Le temps écoulé
L'économie veut le mesurer
L'économie en fait un marché
Idéologies et religions en sont la complicité
Travail du lobby
Lobby du travail
Le divertissement des lobbys
Les lobbys du divertissement
Il n'y a pas de jours précis
Il y a simplement de l'économie
Par les classes dominantes, tout est régi
De tous temps, il en fut ainsi !
Les goûts, les modes, les envies
Cela est imposé par les classes dominantes
Pour imposer la domination, elles sont savantes
Et chaque goût qui se croit personnel
Est en vérité on ne peut plus impersonnel
Tout être humain
Est produit par son temps
Est le produit de son temps
Tout être humain
Est une création
Du temps de la domination
Du temps de sa domination
Tout être humain
A ce temps, est une soumission
Une vraie révolution
A ce temps, ne pourra faire aucune exemption
Car nous dénonçons la domination
Avec les mots de la domination
C'est ce qui impulse son éternelle perpétuation
Car c'est là le langage de la domination
En sublimation de toutes les frustrations
De ce fait, aucun mot n'est pleutre
De ce fait, aucun mot n'est neutre !
La domination des jeux
Les jeux de la domination
L'économie de la domination
La domination de l'économie
Pour tout il en va ainsi
Comme le pavage ( 1185 ) des rues de Paris
Par feu ( 1165-1223 ) Philippe Auguste, qui en eut l'envie
Et après, tout ce qui va avec, suit
Comme le sac plastique poubelle
C'est le même processus aussi
Cela puait
Le problème des déchets
Dès 1950, à New York, mais dès 1883, à Paris
Pour de grosses bennes à déchets du préfet Poubelle
Il avait même pensé au tri
Mais les gens de Paris en firent fi
Et rien qu'à Paris aujourd'hui
C'est 1,2 million de tonnes de déchets
Par an, de l'ordure, cela en fait
Car en 1656, la future ville de New York, premier décret
Pour un règlement sur les ordures
Pour ne plus tout jeter à la rivière, au fur et à mesure
Sans parler du problème des excréments, c'est un fait
Parfois, c'est la mafia qui gère les ordures des villes
Personne d'autre ne veut y toucher, c'est de la matière vile
Mais cependant, autrefois
A l'époque des rois
Très peu de gens se lavaient
Ou rarement comme les rois
C'est la médecine du moment qui fait loi !
Et tout le foin que l'on fait
Pour le coït chez l'être humain
3 à 7 minutes pour une si longue obsession
Pour s'englober à tout, la seule façon
A moins d'être un as de la méditation
Et puis la femme est clitoridienne
Le vagin n'est pas dans la moyenne
Peu importe au clitoris la longueur du pénis
Sauf pour les obsédés du cliché, ce vice
Car la verge c'est 14,5 cm environ
Et ce en pleine érection
Certes, avec parfois du plus ou du moins
Mais c'est la taille du pénis moyen
Et encore, pour certains sexologues
Comme pour certains urologues
C'est encore exagéré
Mais le mâle il faut le faire fantasmer
Et certes un peu plus petit chez le coréen
Et certes un peu plus long chez l'africain
Mais pour la jouissance féminine cela ne vaut rien
La femme s'en fiche pour son orgasme clitoridien !
Bref
Cela n'a aucune importance
En ce qui concerne la jouissance
Cela n'est pas comme les CDD
Les contrats de travail à durée déterminée
Pour mieux les gens, les exploiter
Et 83 pour cent des contrats de travail
Mais il faut bien se faire de la maille
Sont en France, présentement, à durée limitée
En 2013, cela a été vérifié !
Et de plus en plus il faut travailler
Pour de moins en moins, sa vie, la gagner
Et en fait, sous le règne du capital
Et même au moindre mal
Nous passons nos vies à les perdre
Avec du temps, mais sans argent, au chômage
Avec peu de temps, mais de l'argent, pour des mirages
Rien n'est à gagner, tout est à perdre
Il faut bien nous le faire oublier
Le capital, à cet effet, a bien tout organisé
Nous sommes en place sur son échiquier
Célibataires, séparés, divorcés ou mariés
Riches ou pauvres une même différente pauvreté
Tout est implacablement déterminé
Car l'organisation du capital est sans aucune liberté !
Tout participe à son maintien
A part quelques écologistes anarchistes qui sont son frein
Oui tout renforce le nationalisme
Et l'étatisme européiste
Comme la manifestation du 18 février 2014
A Kiev en Ukraine
Pour renverser le régime ne fut pas veine
Environ 100 morts et des milliers de blessés
Avec des affrontements frontaux avec les policiers
Qui furent souvent bastonnés et débordés
Et qui finirent par tirer avec des balles réelles
Sur eux et sur elles
Cela ne dura pas qu'un seul jour
Il fallait garder sa place, prendre son tour
Cela fit penser au Zengakuren au Japon
Un mouvement étudiant communiste révolutionnaire
Qui aux policiers, jadis, donnaient des gnons
Comme quoi, bien équipés et motivés, tout peut se faire
Les flics attaqués par des gens qui manifestent
La peur qui change de camp, c'est la vraie fête !
Mais hélas
C'est pour faire, le plus souvent, le jeu de la tyrannie
Mais hélas
Cela n'est pas pour proclamer l'anarchie
Et il en va ainsi
Dans tous les pays
Mais cela signifie aussi
Qu'une foule de gens, bien décidés et armés ou pas armés
Les policiers, l'armée, rien ne pourrait les arrêter
Il suffirait d'une vraie conviction
Pour faire enfin une vraie révolution
Mais la sempiternelle nouvelle jeunesse du vieux monde
Toujours bernée par le fascisme, par l'immonde
Et c'est la fausse conscience qui gronde !
Et la révolte de la fragmentation
N'est que la fragmentation de la révolte
La résistance de ce temps, c'est la ZAD, zone à défendre
Lorsque à la nature, la vie artificielle veut tout prendre
Chaque temps à sa lutte symbolique et spécifique
La ZAD contre le tout technologique
Notre-Dame-des-Landes, barrage de Sivens, et les autres
Toute cette résistance est nôtre
Mais c'est aussi l'histoire de l'anamnèse
Qui est l'anamnèse de l'Histoire !
Mais il y a de plus en plus de conspirateurs
Mais nervis pour que le capital demeure
Le capital cette acédie comme seul bonheur
En dehors de lui, tout serait malheur
Et nos têtes pleines de cette nosophobie, de cette férocité
Et nos têtes pleines d'agressivité
Le capital sait bien nous conditionner pour nous séparer
Le capital est sans aucune vie
Tout y est le vêtement du nazi
Chacun et chacune à l'autre est le pire ennemi !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
There is no
Monday, Tuesday
Wednesday, Thursday
Friday, Saturday, Sunday
The economy is revenge
These are economic benchmarks
In the service of various policies
But it is completely arbitrary
It is still and always war
Worked days
Paid vacation days
All this has a history
Of which knowledge is lost
The time elapsed
The economy wants to measure it
The economy makes a market of it
Ideologies and religions are its complicity
Lobby work
Labor lobby
The entertainment of lobbies
Entertainment lobbies
There are no specific days
There is simply the economy
By the dominant classes, everything is governed
It has always been like this!
Tastes, fashions, desires
This is imposed by the dominant classes
To impose domination, they are learned
And each taste that believes itself to be personal
Is in truth one cannot be more impersonal
Every human being
Is produced by his time
Is the product of his time
Every human being
Is a creation
From the time of domination
From the time of his domination
Every human being
At this time, is a submission
A true revolution
At this time, will not be able to make any exemption
Because we denounce domination
With the words of domination
This is what drives its eternal perpetuation
Because this is the language of domination
In sublimation of all frustrations
Therefore, no word is cowardly
Therefore, no word is neutral! The domination of games
The games of domination
The economy of domination
The domination of the economy
For everything it is thus
Like the paving (1185) of the streets of Paris
By fire (1165-1223) Philippe Auguste, who had the desire
And after, everything that goes with it, follows
Like the plastic trash bag
It is the same process too
It stank
The problem of waste
From 1950, in New York, but from 1883, in Paris
For large trash bins of the prefect Poubelle
He had even thought of sorting
But the people of Paris ignored it
And in Paris alone today
That is 1.2 million tons of waste
Per year, garbage, that makes a lot
Because in 1656, the future city of New York, first decree
For a regulation on garbage
To stop throwing everything in the river, as and when as
Not to mention the problem of excrement, it is a fact
Sometimes, it is the mafia that manages the garbage of the cities
No one else wants to touch it, it is vile matter
But nevertheless, in the past
In the time of kings
Very few people washed
Or rarely like kings
It is the medicine of the moment that makes law!
And all the fuss we make
For coitus in humans
3 to 7 minutes for such a long obsession
To encompass everything, the only way
Unless you are an ace at meditation
And then the woman is clitoral
The vagina is not average
The length of the penis does not matter to the clitoris
Except for those obsessed with the cliché, this vice
Because the penis is about 14.5 cm
And this in full erection
Certainly, with sometimes more or less
But it is the size of the average penis
And again, for some sexologists
As for some urologists
It is still exaggerated
But the male must be made to fantasize
And certainly a little smaller in the Korean
And certainly a little longer in the African
But for female pleasure it is worthless
The woman does not care about her clitoral orgasm! In short
It has no importance
As for enjoyment
It is not like CDDs
Fixed-term employment contracts
To better exploit people
And 83 percent of employment contracts
But we have to make money
Are in France, currently, of limited duration
In 2013, this was verified!
And more and more we have to work
For less and less, our life, to earn it
And in fact, under the reign of capital
And even at the least evil
We spend our lives wasting them
With time, but without money, unemployed
With little time, but money, for mirages
Nothing is to be gained, everything is to be lost
We must make us forget it
Capital, for this purpose, has organized everything well
We are in place on its chessboard
Single, separated, divorced or married
Rich or poor, the same different poverty
Everything is implacably determined
Because the organization of capital is without any freedom!
Everything contributes to its maintenance
Apart from a few anarchist ecologists who are its brake
Yes everything reinforces nationalism
And Europeanist statism
Like the demonstration of February 18, 2014
In kyiv in Ukraine
To overthrow the regime was not in vain
Around 100 dead and thousands injured
With head-on clashes with the police
Who were often beaten and overwhelmed
And who ended up shooting with live ammunition
On them and on them
It did not last only one day
You had to keep your place, take your turn
It was reminiscent of Zengakuren in Japan
A revolutionary communist student movement
Who used to give the policemen punches
Which shows that, well equipped and motivated, anything can be done
The cops attacked by people who demonstrate
Fear that changes sides, that's the real party!
But alas
It is to play, most often, the game of tyranny
But alas
It is to play, most often, the game of tyranny
But alas
This is not to proclaim anarchy
And it is so
In all countries
But it also means
That a crowd of people, determined and armed or not armed
The police, the army, nothing could stop them
A real conviction would be enough
To finally make a real revolution
But the everlasting new youth of the old world
Always fooled by fascism, by the filthy
And it is false consciousness that rumbles!
And the revolt of fragmentation
Is only the fragmentation of the revolt
The resistance of this time is the ZAD, a zone to defend
When artificial life wants to take everything from nature
Each time has its symbolic and specific struggle
The ZAD against all technology
Notre-Dame-des-Landes, the Sivens dam, and the others
All this resistance is ours
But it is also the story of anamnesis
Which is the anamnesis of History!
But there are more and more conspirators
But thugs so that capital remains
Capital this acedia as the only happiness
Apart from it, everything would be unhappiness
And our heads full of this nosophobia, of this ferocity
And our heads full of aggressiveness
Capital knows how to condition us to separate us
Capital is without any life
Everything is the Nazi's garment
Each and every one is the other's worst enemy!
Patrice Faubert (2015) whore, little whore, poet, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)