Il s'agit de faire croire
Qu'en politique, les masses, elles ont à y voir
Alors que ce sont les banques qui décident
De le dire, même plus un déicide
Et quels que soient les résultats d'élections
Bien avant, tout se décide en amont
L'on peut faire semblant de faire durer
Ainsi, en France, le pipeau démocrate
Et choisi, déjà, à l'avance, par l'autocrate
L'on sort du chapeau, un barbier Barnier
Car la même politique, il faut la continuer
Si l'on pouvait y voir les coulisses
Et de tout le mépris qui s'y glisse
Vraiment
Toutes les politiques étatiques
Au poteau
Et douze balles dans la peau
Car tout y est et fait facho
Et tout s'y organise dans le facho
Tout s'enfonçant dans le globicide
Tragique, risible, indicible
Tout pouvoir est vraiment maudit
Tout pouvoir toujours du profit
Et toujours sur le dos des gens démunis
Il faudrait prendre d'assaut
Les centres vitaux et principaux
De la télévision et de la radio
Et toute domination, l'éliminer, salaudes et salauds !
Mais
Chacun, chacune, dans sa misère
Affective, sexuelle, matérielle, cérébrale, pécuniaire
Comme les étudiantes et étudiants
Qui à leur faim, ne mangeant
Quand un euro, c'est beaucoup d'argent
En fait, nous n'avons aucun droit
Le droit de tout accepter, ma foi
Des déterminismes automatisés jusqu'à la mort
Comme par tirage au sort
Ou alors, cela est accordé
Si cela ne peut rien changer
1893
Le droit de vote pour les femmes en Nouvelle-Zélande
Mais cela était plus une prébende
Quand il le faut
Tout Etat étant policier
Ordure, fumier, mais ni con, ni sot
Sachant très bien rasséréner
Pour se sauver, et du lest, un peu lâcher
Et tôt ou tard, stagner ou reculer
Il y aura toujours des merguez à bouffer
En France
Dix-sept millions de barbecues
Pourtant, merguez industrielles en cigüe
120.000 tonnes grillées chaque année
Et en usine, à 80 pour cent, c'est fabriqué !
Avec dedans des cochoncetés
De l'âne, du mulet, du cochon, de la chèvre
Cheval et autres étrangetés
Colorants, arômes artificialisés
Avec des emballages synthétisés
Et là, l'on pourrait, pour tout, généraliser
Tout est saboté, tout est salopé
Tout est massacré, tout est tué
De tous les pays, des massacres oubliés
Leurs cris devenus comme silencieux
Dans nos corps, nos esprits, devenant elles et eux
Partout, du peu audible, mais partout, incrusté
Et ceux et celles qui savent si bien globicider
Sont les plus riches, surtout, dans le sadisé
Ainsi, en exemplarité
Poutine, s'il était pesé
240 milliards de dollars, le plus fortuné
Et les autres peuvent toujours s'aligner
Et il y a des fois
Où l'on a envie de cogner
Militaires, réactionnaires, bourgeois et fascistes, patrons
Nazis, gauchistes, libéraux, flics, stalinistes
De la pensée
Toutes les nonnes
Avec tout ce qui y déconne
L'on va encore dire que je déblatère
Hélas, c'est de peu que j'exagère
Mais plus nombreuses et nombreux que moi
Je ne fais pas le poids, et je me déçois !
Comme ce massacre bien scotomisé
Guerre du Mozambique ( 1964-1974 )
Un million de personnes tuées
Rarement, aux guerres, l'on refuse de participer
Mais pour la guerre d'Algérie
Cela est forcément peu dit ou écrit
Deux millions d'appelés
Avec 11000, refus courageux, d'y participer
Car comme un appelé osa le rappeler
Un cow-boy gradé
C'était mieux qu'un cow-boy de deuxième classe
Pour se croire quelqu'un
En fait, du moins que rien
Et à toute vérité, il faut renoncer
C'est la pensée militaire pour tout gouverner
Et nous oublions que tout chef d'Etat
Est le chef des armées et de ses dégâts
Le colonisateur devenant colonisé
28 août 1944
Le protectorat américain ne se fera pas
Et la radio française, américaine, ne deviendra pas
Car en réalité
Nous sommes surtout des personnes douées
Pour des adultes, tout accepter
Parce que nous en sommes l'engrammé
Comme l'enfant, par toute violence, déjà formaté
De nous renier, de nous soumettre, de tout accepter
Surtout le faux nié, prix à payer, pour nous faire aimer !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
It's about making people believe
That in politics, the masses have something to do with it
While it's the banks who decide
To say it, even more a deicide
And whatever the election results
Well before, everything is decided upstream
We can pretend to make it last
Thus, in France, the democratic pipe dream
And chosen, already, in advance, by the autocrat
We pull out of the hat, a barber Barnier
Because the same policy, we must continue it
If we could see behind the scenes
And all the contempt that slips in
Really
All state policies
At the stake
And twelve bullets in the skin
Because everything is there and makes fascist
And everything is organized there in the fascist
Everything sinking into globicide
Tragic, laughable, unspeakable
All power is truly cursed
All power always profit
And always on the backs of the destitute
We should take storming
The vital and main centers
Of television and radio
And all domination, eliminate it, you bastards and bastards!
But
Each one, each one, in his misery
Emotional, sexual, material, cerebral, pecuniary
Like the students
Who have their fill, not eating
When a euro is a lot of money
In fact, we have no rights
The right to accept everything, my faith
Automated determinisms until death
As if by drawing lots
Or else, it is granted
If that cannot change anything
1893
The right to vote for women in New Zealand
But that was more of a perk
When it is necessary
Any state being a police force
Trash, manure, but neither stupid nor foolish
Knowing very well how to reassure
To save oneself, and some ballast, let go a little
And sooner or later, stagnate or retreat
There will always be merguez sausages to eat
In France
Seventeen million barbecues
However, industrial merguez sausages in hemlock
120,000 tons roasted each year
And in the factory, 80 percent of it is manufactured!
With some filth inside
Donkey, mule, pig, goat
Horse and other oddities
Artificial colorings, flavors
With synthesized packaging
And there, we could, for everything, generalize
Everything is sabotaged, everything is messed up
Everything is massacred, everything is killed
From all countries, forgotten massacres
Their cries become as if silent
In our bodies, our minds, becoming them
Everywhere, from the barely audible, but everywhere, encrusted
And those who know so well how to globicide
Are the richest, especially, in the sadized
Thus, as an example
Putin, if he were weighed
240 billion dollars, the richest
And the others can always fall in line
And there are times
Where we want to hit
Military, reactionaries, bourgeois and fascists, bosses
Nazis, leftists, liberals, cops, Stalinists
Of thought
All the nuns
With all that is messed up
Someone will say again that I am ranting
Alas, I am exaggerating by a little
But more numerous than me
I am no match, and I am disappointed! Like this well-scotomized massacre
Mozambique War (1964-1974)
A million people killed
Rarely, in wars, one refuses to participate
But for the Algerian War
This is necessarily little said or written
Two million conscripts
With 11,000, courageous refusal to participate
Because as a conscript dared to recall
A senior cowboy
It was better than a second-class cowboy
To believe oneself to be someone
In fact, at least than nothing
And to all truth, one must renounce
It is military thought to govern everything
And we forget that every head of state
Is the head of the armies and its damage
The colonizer becoming colonized
August 28, 1944
The American protectorate will not be made
And French, American radio will not become
Because in reality
We are above all gifted people
For adults, accepting everything
Because we are the engrammed
Like the child, by all violence, already formatted
To deny ourselves, to submit to us, to accept everything
Especially the false denied, price to pay, to make us love!
Patrice Faubert ( 2024 ) whore, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )