Arrêtons de dire
Ce que nous disons
Arrêtons de répéter
Ce que nous répétons
Arrêtons de lire
Ce que nous lisons
Arrêtons de faire
Ce que nous faisons
Et moi et moi
J'en suis aussi
Et toi et toi
Tu en es aussi
Tout le monde redit
Tout le monde répète
Tout le monde relit
Tout le monde refait
Ainsi
Nous nous redisons
Nous nous répétons
Nous nous relisons
Nous nous refaisons
Rien de vraiment nouveau sous notre étoile soleil
Tout est du faux vrai pareil
Du processus aléatoire mais même consensus du mouvoir
Moi, toi, lui, vous, nous, ils, elles
Microcosme au macrocosme d'un même miroir
D'un niveau d'organisation l'autre et se faisant la belle
Comme pour les accidents du travail
En France, malgré le vaille que vaille
Deux personnes, chaque jour, meurent au travail
Sans compter les 35000 personnes handicapées
Surtout les moins de 25 ans, et ce chaque année
Des mutilations de la guerre du travail, gueules cassées
Deux fois sur trois, c'est une ouvrière ou c'est un ouvrier
Et tout cela sans finasser !
Et finalement
Comme le bison d'Amérique
Nous exterminons tout pour du fric
Le bison qui pullulait et par millions
Dans les plaines des Etats-Unis
Mais au dix-neuvième siècle presque en extinction
Il fallait sa peau, son cuir, pour l'Europe, une obsession
Ils en profitèrent bien les colons
Et toute une viande qui pourrissait sur place
Privant et affamant nos amérindiens/amérindiennes de leur tout vital
Bisonocide, comme pour les juifs, la totale
Du génocide non-humain
Que l'on pourrait multiplier par dix, au moins
Certes, il fut sauvé avant sa totale disparition
C'est de nos jours, de la viande en transformation
Du bison devenu comme de la vache
D'autres plus chanceux et que l'on cache
Nations indiennes les protégeant
Dans leurs réserves, des dizaines de milliers et s'ensauvageant
Toute tracéologie est scélératesse
Par toute vérité historique bien tenue en laisse
Comme en France les couturières
Bobineuses, coupeuses, retoucheuses
D'autres aussi, et nos vêtements les fabriquèrent
Surtout quand les hommes se faisaient la guerre
Peu payées, exploitées, méprisées, oubliées
Pour pouvoir, les hommes, mieux les rémunérer
Les femmes, heureusement, surent se révolter
Car moins que des putains, traitées
Bourgeoises ou ouvrières, plus ou moins de visibilité !
Déjà, en 14/18 à l'époque des tranchées
Les femmes reprirent, des hommes, les métiers
Surtout, hélas, l'industrie de guerre pour l'armée
Mais tout est toujours de la barbarie
Les organes de tout Etat en font des petits
Cela devient pour tous et toutes, vue de l'esprit
Un petit animai dans une chambre, apparaissant
Relativité de mise en espace, beaucoup plus imposant
Que dans un petit studio
Et encore plus dans un château
De même pour toutes les réalités
De ce que nous prenons pour des réalités
Des illusions en rapport de ce qu'elles ont été
De ce qu'elles sont, de ce qu'elles seront
Elles ne se promeuvent pas
Comme la salinisation des sols et sous-sols
Le niveau de la mer augmentant de façon folle
3,7 millimètres par an
Mais sur des dizaines d'années
Mais sur des millions d'années
Et tout cela étant fortement sous-estimé
Moins d'eau potable, agriculture perdue
Volume plus grand
Avec de l'eau se réchauffant
Selon les zones de l'Europe et du monde
Mais déjà comme trois fois la Belgique
Et 170 fois plus vite de nos jours
Qu'en plusieurs millions d'années, le dérèglement climatique
De la cyclothymie thermique aux beaux atours
Le capitalisme ne se décarbone pas
Il faut l'éradiquer pour le mettre au pas !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Let's stop saying
What we say
Let's stop repeating
What we repeat
Let's stop reading
What we read
Let's stop doing
What we do
And me and me
I am also
And you and you
You are also
Everyone says again
Everyone repeats
Everyone reread
Everyone does it again
So
We repeat
We repeat ourselves
We reconnect
We remake ourselves
Nothing really new under our sun star
Everything is fake real the same
Of the random process but same consensus of movement
Me, you, him, you, us, they
Microcosm to macrocosm of the same mirror
From one level of organization to another and showing off
As for work accidents
In France, despite all the odds
Two people die at work every day
Not counting the 35,000 disabled people
Especially those under 25, every year
Mutilations of the labor war, broken faces
Two times out of three, it's a worker or it's a worker
And all this without finagling!
And finally
Like the American bison
We exterminate everything for money
The bison that swarmed and by the millions
In the plains of the United States
But in the nineteenth century almost in extinction
It took its skin, its leather, for Europe, an obsession
The colonists took advantage of it
And all the meat rotting there
Depriving and starving our Native Americans of their vital everything
Bisonocide, as for the Jews, the total
Non-human genocide
That we could multiply by ten, at least
Certainly, he was saved before his total disappearance
These days it's meat in processing
From the bison become like a cow
Others luckier and hidden
Indian nations protecting them
In their reserves, tens of thousands and running wild
All traceology is villainy
By all historical truth well kept on a leash
As in France the seamstresses
Winders, cutters, retouchers
Others too, and our clothes made them
Especially when men were at war
Little paid, exploited, despised, forgotten
To be able to pay men better
The women, fortunately, knew how to revolt
Because less than whores, treated
Bourgeoises or workers, more or less visibility!
Already in 14/18 at the time of the trenches
Women took over, men, the professions
Above all, alas, the war industry for the army
But everything is still barbaric
The organs of every State make small ones
It becomes for everyone, seen from the mind
A small animal in a room, appearing
Relativity of spatialization, much more imposing
Than in a small studio
And even more in a castle
The same for all realities
Of what we take for reality
Illusions in relation to what they were
Of what they are, of what they will be
They don't promote themselves
Like the salinization of soils and basements
Sea levels rising wildly
3.7 millimeters per year
But over decades
But over millions of years
And all this being highly underestimated
Less drinking water, lost agriculture
Larger volume
With water warming up
According to areas of Europe and the world
But already like three times Belgium
And 170 times faster these days
That over several million years, climate change
From thermal cyclothymia to finery
Capitalism is not decarbonizing
It must be eradicated to bring it into line!
Patrice Faubert (2024) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)