Le bruit industriel
Rend l'humanité malade, la mine
Le bruit industriel
Des voitures, des trains, du travail, des usines
Le bruit rend sourd, tue, rend fou
70 millions de personnes en Europe, en sont ce tout
La plupart des bruits sont artificiels
De moins en moins de bruits naturels
L'inverse d'il y a plusieurs siècles, c'est logique
Les gens sont drogués à cette acoustique
Une addiction qui devient psychoacoustique
Chaque magasin, chaque commerce
A sa musique pour nous tenir en laisse
Pour flatter tel produit, le faire acheter
A chaque fois, c'est étudié pour une clientèle ciblée
La santé des gens est touchée
Perte partielle ou importante de l'audition
En Allemagne, c'est 15 millions
En France, c'est 5 millions
A tous les bruits artificiels, l'être humain est accoutumé
Les gens ne peuvent plus s'en passer, radio ou télé
Et le bruit c'est toujours celui que font les autres
Pas celui dans lequel l'on se vautre
Dans les restaurants, bars, ou ailleurs, une même clameur
Car le silence, maintenant, fait peur !
Comme l'internet pas si silencieux
Avec ses insultes, pour toi, moi, ils, elles, eux
Mais contre la haine anonyme
Plus d'anonymat, mais seulement des patronymes
Pour le courage de ses convictions
Pour ne pas avoir la honte de ses opinions
Faîtes comme moi, n'avoir honte de rien
Et voilà, au-delà du mal et du bien
L'anonymat est le refuge des couards
Vrais poltrons et authentiques soudards !
Le bruit ainsi que le travail
Qui est le travail du bruit
Comme en Chine, cela déraille
1600 morts par épuisement
Par jour, c'est stalinien, pas d'étonnement !
C'est pas la même classe
C'est pas la même face
Que la bataille de Marathon
En 490 avant notre ère
Deux sacrés champions
Qui couraient les pieds nus sur la Terre
Euclès, de Marathon à Athènes
Vidé, il mourut de sa peine
Et l'estafette de profession
Philippidès, 245 km en 36 heures
Entre Athènes et Sparte, avec ferveur
En guerre, ainsi se transmettait l'information !
Et la légende dit vrai
Voici un exemple à cet effet
En 1995, en marche athlétique, j'ai parcouru 200 kilomètres
Distance homologuée, pas au pifomètre
En 22 heures et 44 minutes, en championnat de France
A l'arrivée, de fatigue, j'étais en transe
Troisième français, mais j'avais de bonnes chaussures aux pieds
Contrairement aux messagers de l'Antiquité !
Mais en 2014, la pire des guerres
C'est le gaspillage alimentaire
90 millions de tonnes de bouffe jetée
En Europe
Au partage, c'est un hold-up
En Amérique, 43 millions de tonnes de bouffe jetée
Et ce tous les ans
Par les grandes surfaces, les magasins géants
Dans les poubelles, décharges, bennes à ordures
Un crachat à la pauvreté, c'est dur !
Alors qu'un milliard de gens et plus ont faim
Alors qu'un foyer américain sur sept a faim
Les aliments un peu abîmés
Sont la plupart du temps jetés
Au lieu d'être redistribués
Heureusement, des personnes sont là pour les récupérer
Quelques personnes s'organisent pour récupérer les déchets
Et le gaspillage ainsi, est moins complet
La moitié de ce qui est produit
Est gâché, une logistique de gabegie
Tant de choses à récupérer dehors
Bouffe, divers objets, à qui sait s'organiser, d'abord
Mais la pêche aux déchets
De la société capitaliste, depuis toujours, cela se fait !
Il suffirait d'un peu d'anarchie
Pour que les 7 à 8 milliards d'êtres humains
Puissent manger à leur faim
Et enfin une empathie infinie
De la révolution intérieure
Si chère au philosophe feu ( 1895-1986 ) Jiddu Krishnamurti
Seule condition pour une révolution extérieure
Accepter le désordre du départ
Ne pas en faire une nouvelle dictature, sur le tard
Ce qui nous divise
Comme au casino, la même mise
L'art, la patrie, la culture, le parti
La compétition, la nationalité, l'autorité, la hiérarchie
Et ceci avec ou sans alibi
Et tant d'autres absurdités
Dans cela, l'espèce humaine n'a aucune unité !
Il faudrait ( 1910-1953 ) un Django Reinhardt
Sublime manouche aux quelques doigts magiques
Pour nous mettre cela en musique
Et tout ce qui lui appartint
Fut brûlé par les siens
Mais pas sa guitare ni ses tableaux
Malgré la tradition, ces gens-là ne sont pas idiots
Et l'échec de toutes les utopies
C'est que la manifestation de l'idéologie
Est l'idéologie de la manifestation !
Le machinisme peut déjà se passer des humains
Plus de travail, c'est pour demain
La domination le sait, elle y cogite en ce moment
Avec un revenu minimum d'existence universelle
Les pauvres seront contents
Des muselières, des jeux, pour moi, toi, ils, eux, elles
De bons documentaires télévisés, une société informationnelle
Les gens, de tout, au courant
Ainsi, plus rien à partager, tout le monde savant
Rien de tel pour immobiliser les masses
La tyrannie a de multiples faces !
Aucun mot n'est anodin
Chaque classe sociale à le sien
Son argot, son insulte, son injure
La linguistique contraire est parjure
Effet Arletty, effet Bacri, effet Haddock, effet Cyrano
Dans l'insulte ou l'injure, c'est le gros lot
Dès le onzième siècle, c'est le fils à putain
Dès le douzième siècle, c'est le merdeux
Dès le treizième siècle, c'est le connard
Dès le quinzième siècle, c'est la pisseuse
Dès le dix-septième siècle, c'est la salope
Dès le dix-huitième siècle, c'est enculé, couille molle, morue
De la déictique linguistique
C'est la décharge du système limbique
Chaland, juvénile, vieux, culte ou inculte
Normalité de l'insulte
Insulte de la normalité
Injure de ritualisation
Ritualisation de l'injure
Notre image idéale se sent blessée
A moins de s'en moquer, de l'outrepasser
Joutes verbales de la transgression
Décharges émotionnelles sans contrefaçon
Thérapie pour la frustration, effacer
Une humanité épanouie
Aurait les mots de son épanouissement
Une humanité de comédie et de tragédie
Où chaque être humain est souffrant
A les mots de son renoncement !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
Industrial noise
Makes humanity sick, the mine
Industrial noise
Cars, trains, work, factories
Noise makes you deaf, kills you, drives you crazy
70 million people in Europe, all of them
Most noises are artificial
Less and less natural noise
The opposite of several centuries ago makes sense
People are addicted to this acoustics
An addiction that becomes psychoacoustic
Every store, every shop
To his music to keep us on a leash
To flatter such a product, make it buy
Each time, it is designed for a targeted clientele
People's health is affected
Partial or significant hearing loss
In Germany, it's 15 million
En France, c'est 5 millions
To all artificial noises, the human being is accustomed
Les gens ne peuvent plus s'en passer, radio ou télé
And noise is always the noise that other people make
Not the one you wallow in
Dans les restaurants, bars, ou ailleurs, une même clameur
For silence now is scary!
Like the not-so-silent internet
With his insults, for you, me, they, them, them
Mais contre la haine anonyme
No more anonymity, but only surnames
For the courage of his convictions
Pour ne pas avoir la honte de ses opinions
Do as I do, not be ashamed of anything
Et voilà, au-delà du mal et du bien
Anonymity is the refuge of the cowards
Real poltrons and authentic welders!
Noise and work
Qui est le travail du bruit
As in China, it’s gone awry
1600 die from exhaustion
Par jour, c'est stalinien, pas d'étonnement !
It's not the same class
It's not the same face
That the Battle of Marathon
In 490 B.C.E
Deux sacrés champions
Who ran barefoot on the Earth
Euclès, from Marathon to Athens
Empty, he died of his sorrow
Et l'estafette de profession
Philippines, 245 km in 36 hours
Between Athens and Sparta, with fervor
En guerre, ainsi se transmettait l'information !
Et la légende dit vrai
Here is an example
In 1995, in an athletic walk, I traveled 200 kilometers
Approved distance, not pifometer
In 22 hours and 44 minutes, in the French championship
When I arrived, tired, I was in a trance
Third French, but I had good shoes on my feet
Unlike the messengers of antiquity!
But in 2014, the worst war
It's food waste
90 million tons of food thrown away
In Europe
Au partage, c'est un hold-up
In America, 43 million tons of food thrown away
Et ce tous les ans
By supermarkets, giant shops
Dans les poubelles, décharges, bennes à ordures
A spit to poverty is hard!
While a billion or more people are hungry
One in seven American households is hungry
The food is a bit spoiled
Are mostly thrown away
Au lieu d'être redistribués
Fortunately, people are there to collect them
A few people organize to collect the waste
And so waste is less complete
Half of what's produced
Is wasted, a waste logistics
So much to retrieve outside
Food, various objects, who knows how to organize, first
Mais la pêche aux déchets
From capitalist society, this has always been done!
Il suffirait d'un peu d'anarchie
So that the 7 to 8 billion human beings
Puissent manger à leur faim
And finally infinite empathy
Of the internal revolution
So dear to the late philosopher ( 1895-1986 ) Jiddu Krishnamurti
The Only Condition for an Outside Revolution
Accept the disorder of departure
Don’t turn it into a new dictatorship, late
What Divides Us
Comme au casino, la même mise
Art, homeland, culture, party
Competition, nationality, authority, hierarchy
And this with or without an alibi
And so much more nonsense
In this, the human species has no unity!
Il faudrait ( 1910-1953 ) un Django Reinhardt
Sublime sleeves with a few magic fingers
Pour nous mettre cela en musique
And all that belongs to him
Was burned by his
But not his guitar or his paintings
In spite of tradition, these people are not stupid
And the failure of all utopias
It's just the manifestation of ideology
Is the ideology of the protest!
Machinism can already do without humans
No more work, it's tomorrow
The domination knows it, it is thinking about it at the moment
With a minimum income for universal existence
The poor will be happy
Muzzles, games, for me, you, them, them
Good TV documentaries, an information society
People, everything, knowing
So, no more to share, everyone knows
Nothing like that to immobilize the masses
Tyranny has many faces!
No word is trivial
Every social class has its own
His slang, his insult, his insult
Contrary linguistics is perjury
Arletty effect, Bacri effect, Haddock effect, Cyrano effect
In insult or insult, it's the big prize
By the eleventh century, he's the son of a whore
By the twelfth century, it's the twitch
By the thirteenth century, he's the asshole
By the fifteenth century, it's the pepper
By the seventeenth century, it's the bitch
By the eighteenth century, it's gone, soft shell, cod
Of the linguistic deictic
It's the discharge of the limbic system
Barge, juvenile, old, cult or uncult
Normality of insult
Insult of normalcy
Injure of ritualization
Ritualization of the insult
Our ideal image feels hurt
Unless you make fun of it, you overrule it
Verbal jousts of transgression
Unfake Emotional Discharges
Therapy for frustration, clear
A flourishing humanity
Would have the words of its development
A humanity of comedy and tragedy
Where every human being is unwell
To the words of his renunciation!
Patrice Faubert ( 2014 ) poet, poet, poet, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )