En 1971, en Martinique, de jeunes marxistes-léninistes
Des lycéens et d’autres, voulurent admirer le roi Pelé, sans payer
Pour son numéro 1000, un record, match de football pour le fêter
Mais trop pauvres pour payer
Ils voulurent la gratuité
D’où des révoltes et manifestations dans la rue
Le football qui politise, du jamais vu !
Et c’est la télévision qui finit par tout orchestrer
Le pouvoir craignit une émeute généralisée
Une radicalisation qui aurait pu lui échapper !
Le football si spectaculaire
Tumescence de tous les réactionnaires
Est le jeu du spectaculaire intégré
L’énergie peste émotionnelle, il sait récupérer
Comme en mai 1992 à Furiani, 22 ans, déjà
A Bastia, le match Marseille contre Bastia
J’étais à Tasso, village de Corse
Et à l’avance, j’avais prévu, avec d’autres, la tragédie
Pas difficile, inutile de bomber le torse
Tout à la va-vite, construit
Le fric avant la vie !
Et le maire de Tasso, qui sortait de prison
A l’époque, une corse était ma mie
Avec cette compagne, une Salinesi, au restaurant, nous étions
Et nous ne payâmes rien, ce fut gratuit
Le maire Jeannot Tomi fêtait sa sortie de prison
Et considérant, par le bruit qu’il fit
Nous avoir dérangés
Ainsi, ne nous fit pas payer !
Le frère de Michel Tomi, l’actuel parrain corse
A l’époque, j’étais candide de cette occulte force !
Des anecdotes
Tout est poison, tout est antidote
Le capital connaît ses dotes
Tout le sert, même les fausses notes !
Extravagante aséité
A l’infini toujours multiplié
Tout est sans doute rêvé
La vache rêve
La poule rêve
25 minutes par nuit toutes les deux
Le chat deux cent minutes par nuit
L’être humain 90 minutes par nuit
Ne pas dormir ni rêver, le cerveau en feu
Comme la torture à Guantànamo
Par des militaires américains, des salauds
Et même pas de vrais djihadistes
Des bavures, des erreurs, du pouvoir impérialiste
Au mauvais endroit, au mauvais moment
La statistique de tous les tyrans
J’ose l’écrire, je suis un insolent !
Et toujours l’isolement
La privation de sommeil
Soit plus subtilement soit plus manifestement
Pour faire parler des gens
La torture c’est toujours pareil
Et pour torturer des gens, il faut être dément !
Autre torture du corps, la compétition sportive est truquée
Et de loin, le football vient en premier
Comme en boxe anglaise, tout peut s’arranger
Tous les historiens du sport peuvent en témoigner !
Car, c’est la manifestation de l’économie
De la politique et de sa réglementation
Il faut en convenir, aujourd’hui
Le dictateur ne dit plus, l’Uruguay doit gagner
Le dictateur ne dit plus, l’Italie doit gagner
Comme dans les années 30, en effet
C’est devenu plus fin, beaucoup moins niais
Organiser les groupes d’équipes, déstabiliser les joueurs
Instrumentaliser ou manipuler les arbitres, propager des rumeurs
Et puis le meilleur entraînement, le meilleur équipement
Ainsi, tout est faux, tout résultat ment !
L’organisation du trucage
Est le trucage de l’organisation
Dans la plupart des sports avec des compétitions
Inévitablement, de toutes façons
La politique du sport
Est le sport de la vie économique
Dopage, trucage, fric
Dirigeants corrompus, les détournements de fonds, en sport, en politique
Toujours des gagnantes, toujours des gagnants
Et donc des perdantes, des perdants
Et le sport est la continuation de la guerre en temps de paix
Pas de sport en temps de guerre, plus besoin de son effet
Notre société est un immense hôpital
Où l’on contracte des maladies nosocomiales
Rien de nouveau, en vérité
Simplement, on commence à en parler
Mais de plus en plus difficile à traiter
Les bactéries sont de grande adaptabilité
Avec le grand sachem, le staphylocoque doré !
Comme nous nous habituons
Aux marchandises médiocres que nous achetons
Souvent, cela ne vaut rien
Pas fait pour durer, vite usé, du jetable
Jour après jour, de plus en plus lamentable !
Et puis le peu que nous avons
L’apprécier, nous ne savons
De même que nous ignorons
Les dessous abominables de la répression et de l’exploitation
Nous sommes toujours naïfs
De la criminalité économique, de toutes les atrocités
De l’ignorance nous sommes les natifs
Et toujours à côté du monde et de ses réalités
Suicides, accidents du travail, frustrations, dépressions, folies
Le capital est l’ennemi de la vie
Et si nous le savions vraiment, dans nos chairs
Nous mourrions dans l’instant, le mensonge se fait traire
Et nos vies ont pour seules rentes
De la terreur et de l’épouvante !
Rien n’est pourtant véritablement scotomisé
Il suffit de lire, d’écouter, de s’informer
Car le secret du spectacle du monde
Est devenu le spectacle du secret du monde
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Comme le football et autres jeux du capital
Est une peste émotionnelle, une cuirasse caractérielle
Partout l’on peut entendre ses râles !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
In 1971, in Martinique, young Marxist-Leninists
High school students and others wanted to admire King Pelé, without paying
For his number 1000, a record, football match to celebrate it
But too poor to pay
They wanted free
Hence the revolts and demonstrations in the street
Football that politicizes, never seen before!
And it’s television that ends up orchestrating everything
The authorities feared a widespread riot
A radicalization that could have escaped him!
Football so spectacular
Tumescence of all the reactionaries
Is the game of the integrated spectacular
Emotional plague energy, it knows how to recover
As in May 1992 in Furiani, 22 years old, already
In Bastia, the Marseille versus Bastia match
I was in Tasso, a village in Corsica
And in advance, I had foreseen, with others, the tragedy
Not difficult, no need to puff out your chest
Everything in a hurry, built
Money before life!
And the mayor of Tasso, who was coming out of prison
At the time, a Corsican was my sweetheart
With this companion, a Salinesi, at the restaurant, we were
And we didn't pay anything, it was free
Mayor Jeannot Tomi celebrated his release from prison
And considering, by the noise he made
Having disturbed us
So, don't make us pay!
The brother of Michel Tomi, the current Corsican godfather
At the time, I was candid about this occult force!
Anecdotes
Everything is poison, everything is antidote
Capital knows its endowments
Everything serves him, even the wrong notes!
Extravagant aseity
To infinity always multiplied
Everything is probably dreamed
The cow is dreaming
The hen is dreaming
25 minutes per night both
Chat for two hundred minutes a night
The human being 90 minutes per night
Not sleeping or dreaming, brain on fire
Like torture at Guantanamo
By American soldiers, bastards
And not even real jihadists
Mistakes, errors, imperialist power
Wrong place, wrong time
The statistics of all tyrants
I dare to write it, I am insolent!
And still the isolation
Sleep deprivation
Either more subtly or more obviously
To get people talking
Torture is always the same
And to torture people, you have to be insane!
Another torture of the body, the sports competition is rigged
And by far, football comes first
As in English boxing, everything can be arranged
All sports historians can attest to this!
Because it is the manifestation of the economy
Politics and its regulations
We must agree, today
The dictator no longer says, Uruguay must win
The dictator no longer says, Italy must win
Like in the 30s, indeed
It has become finer, much less silly
Organize team groups, destabilize players
Using or manipulating referees, spreading rumors
And then the best training, the best equipment
So, everything is false, every result lies!
The organization of the fixing
Is the rigging of the organization
In most sports with competitions
Inevitably, anyway
The politics of sport
Is the sport of economic life
Doping, fixing, money
Corrupt leaders, embezzlement, in sport, in politics
Always winners, always winners
And therefore losers, losers
And sport is the continuation of war in peacetime
No sport in wartime, no need for its effect
Our society is a huge hospital
Where we contract nosocomial diseases
Nothing new, really
We just start talking about it
But more and more difficult to treat
Bacteria are highly adaptable
With the big sachem, staphylococcus aureus!
As we get used to
To the mediocre goods we buy
Often it's worthless
Not made to last, quickly worn out, disposable
Day after day, more and more lamentable!
And then the little we have
To appreciate it, we do not know
Just as we ignore
The abominable underbelly of repression and exploitation
We are still naive
Of economic crime, of all atrocities
We are the natives of ignorance
And always next to the world and its realities
Suicides, work accidents, frustrations, depression, madness
Capital is the enemy of life
And if we really knew it, in our flesh
We would die in the moment, the lie gets milked
And our lives have only income
Terror and terror!
Nothing, however, is truly scotomized
Just read, listen, get informed
Because the secret of the spectacle of the world
Has become the spectacle of the secret of the world
The spectacular techno-industrial commercial society
Like football and other capital games
Is an emotional plague, a temperamental armor
Everywhere we can hear his groans!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on (http://www.hiway-glk.fr/)