Tout ce que nous pensons
D'autres le pensent, l'ont pensé, le penseront
Tout ce que nous écrivons
D'autres l'écrivent, l'ont écrit, l'écriront
Tout ce que nous imaginons
D'autres l'imaginent, l'ont imaginé, l'imagineront
Tout ce que nous faisons
D'autres le font, l'ont fait, le feront
En poésie, en science, en technologie
En peinture, au travail, pour toutes les choses de la vie
Diversité de la fragmentation
Fragmentation de la diversité
Dans l'idéologie de la prison
Qui est la prison de l'idéologie
Comme dans toute religion
Comme dans toute théorie
Avec ses mandarins
Avec ses doctrinaires
Avec ses idéologues, qui se croient malins
Et toute la suite réactionnaire
Tout cela, du corps, est la dialectique
Qui ordonne les phénotypes
L'environnement social et politique
Imprimant et structurant la morphopsychologie, c'est fatal !
Avec le lymphatique, le sanguin
Avec le nerveux, le bilieux
Toujours tout en un
Pas de type pur, c'est mieux
Mais le morphotype ou phénotype
Est sans vrai sosie, et donc unique
Dans la génétique des populations
Trop dépendante de l'environnement et de ses tribulations
Mais tous et toutes
Tous les jours, nous le constatons
La société marchande suit la même route
Du déterminisme économique de nos conditions
Et l'on retrouve forcément
Des gens qui nous sont ressemblants
Même ailleurs, que dans notre propre pays
Aux mêmes comportements
Mais aussi, souvent, aux actes complètement différents
Et tout ceci donc tant mentalement, que physiquement
Comme si nous sortions
D'une usine de conditionnement
Pour nous mouler de telle ou telle façon
En fonction
Des besoins de l'économie
Du patronat, du salariat, et de tout ce qui s'en suit
Tant de Gérard
Tant de Patrice
Tant de Jacques
Tant de Michel
Tant de Pierre
Tant de André
Tant de Jean-Luc
Tant de Jacqueline
Tant de Catherine
Tant de Capucine
Tant de Lilia
Tant de Jeanne
Tant d'Eliane
Tant d'Eugénie
Des morphotypes uniques
Pourtant engrammés aux mêmes mimiques
Ils et elles sont nos âges différents
A 20 ans, à 40 ans, à 60 ans, à 80 ans, à 100 ans
Ils et elles nous ressuscitent
A nous voir, nous revoir, ils et elles, nous incitent
Partout sur Terre, un gigantesque plébiscite
Et toutes les grilles
De l'interprétation pour expliquer les phénomènes
Grilles qui toujours nous fusillent
Et que toujours la réalité malmène !
Ainsi, je me suis vu
En 1977, sur une vidéo you tube
Regardant, à l'aide d'un petit miroir, sous les jupes d'une infirmière
Par un usurpateur qui ne manque pas d'air
Car cela, j'aurais pu le faire
Nonobstant, cela n'était pas moi
Hélas, car quel bel émoi !
Mais de la vue
Sous les dames, moi aussi, je le pus !
Cela n'est donc pas un drame
Toutes et tous
Et même si l'on tousse
Nous avons nos exemples
Toutes ces constatations sont amples !
Mais il n'y faut aucune rigueur
Mais il n'y faut aucune rumeur
Car toute doctrine
A l'humanité est toujours maligne
Comme toute militance
En tous les domaines est une nuisance
Ainsi la phrénologie
Partielle et partiale est surannée
Ainsi la physiognomonie et la morphopsychologie
De feu ( 1901 - 1995 ) le docteur Louis Corman, est recyclée
Chaque être humain
Est et ne peut-être qu'un ignorant
De l'illettré au plus grand des savants
Ainsi la prétention
Ainsi l'infatuation
Du peintre, de l'écrivain, de la célébrité
Et aussi, de moi, de toi, d'eux, d'elles, de lui
Nos fausses vérités dogmatiques
Nous voulons les imposer, c'est tragique !
Pas seulement les fascistes rouges
Pas seulement les fascistes bruns
Et le fascisme libéral qui régente le monde
Ou le tout et le rien
C'est la contre-révolution permanente qui les couve !
Nos mandarins, nos maîtres à penser
C'est la pensée de nos maîtres
De l'anarchie, du fascisme au gauchisme, comme c'est bête !
A la vie sont toujours des traîtres
La surpopulation est une sorte de clonage
C'est un clonage psychologique
Pour tous et toutes la même nage
Les mêmes souffrances mélancoliques
Qui nous font
Peintres, poètes, musiciens
Cinéastes, chanteuses, écrivains
Qui nous font
Ménagères, employées, prostituées
Ouvrières, patronnes, routiers
Femmes et hommes
Aux mêmes larmes attristées
La surpopulation
Est un clonage psychologique
En fonction d'impératifs économiques
A pour enfant, une détestation généralisée
Une balance des paiements à équilibrer !
Personne
Ne peut plus supporter personne
Personne
N'aime plus personne
Et néanmoins, le sens commun reste sourd
Aux 353015 personnes qui naissent chaque jour
Le sexe de l'homme est une fronde
Qu'aucune sagesse ne gronde
De la chair à canon
De la chair à profit
De la chair à dépit
De la chair à dépression
Le ventre de la femme pond
Pond, pond, sans aucune réflexion
De toutes les armes
C'est encore l'arme psychologique
Qui fait couler le plus de larmes
Bien plus encore que l'arme chimique
Déjà utilisée à l'époque antique
Du cadavre contaminé, jadis, à la peste bubonique
Aux terrifiants gaz neurotoxiques
Des gaz irritants
Des gaz suffocants
Des gaz vésicants
Et même par extension, tous les défoliants
Tous les gaz divers, bien avant la Syrie
Guerre industrielle, guerre de la chimie
L'arme psychologique
Au service de la guerre psychologique
Chair à canon
Chair à profit
Chair à dépit
Chair à dépression
Ce qu'est l'être humain pour l'économie
Qui au cerveau devient de la chimie
La surpopulation est une malédiction
Qui se perpétue de génération en génération
Le clonage est purement psychologique
Nul besoin pour cela, de la génétique !
Des fausses valeurs, nous sommes avides
A la vraie compréhension, nous sommes rigides
A toutes les convivialités, nous sommes perfides
Le nous est je, le je est nous
Moi, toi, eux, elles, lui
Au plus beau paysage de la télévision
Il manquera toujours la sensation
Comme l'a bien compris
Un voisin de palier, à Tonnerre, Gérard Despeghel, dit gégé, un ami
Tout ce qui n'est que lu
Est à la réalité une supercherie
Est à la réalité une gabegie
Comme imaginer la prison
Et être en prison
Comme imaginer la mort
Et être mort
Ce que nous ignorons dans nos viscères
Ne peut se représenter réellement dans l'imaginaire !
Comme la vie
Qui ne sait pas vivre
Et qui ne se trouve dans aucun livre
Seule la chose qui est, délivre !
Chair à canon
Chair à profit
Chair à dépit
Chair à dépression
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
Everything we think
Others think so, have thought so, will think so
Everything we write
Others write it, have written it, will write it
Everything we imagine
Others imagine it, have imagined it, will imagine it
Everything we do
Others do it, have done it, will do it
In poetry, in science, in technology
In painting, at work, for all things in life
Diversity of fragmentation
Fragmentation of diversity
In prison ideology
Who is the prison of ideology
As in any religion
As in any theory
With his mandarins
With his doctrinaires
With its ideologues, who think they're clever
And all the reactionary sequel
All this, of the body, is the dialectic
Who orders the phenotypes
The social and political environment
Printing and structuring the morphopsychology, it's fatal!
With the lymphatic, the blood
With the nervous, the bilious
Always all in one
Not pure type is better
But the morphotype or phenotype
Is without a true look-alike, and therefore unique
In population genetics
Too dependent on the environment and its tribulations
But everyone
Every day we see it
The market society follows the same road
On the economic determinism of our conditions
And we inevitably find
People who look like us
Even elsewhere, than in our own country
the same behaviors
But also, often, to completely different acts
And all this so both mentally and physically
As if we were going out
From a packaging plant
To mold us this way or that way
Active
needs of the economy
Employers, employees, and everything that follows
So many Gerard
So many Patrice
So many Jacques
So many Michel
so much stone
So many Andrés
So many Jean-Luc
So much Jacqueline
So many Catherines
So many Nasturtiums
So many Lilia
So many Jeanne
So many Eliane
So much Eugenie
Unique morphotypes
Yet engrammed with the same gestures
They and they are our different ages
At 20, at 40, at 60, at 80, at 100
They and they resuscitate us
To see us, see us again, they and they encourage us
Everywhere on Earth, a gigantic plebiscite
And all the grids
Interpretation to explain phenomena
Grids that always shoot us
And that reality always manhandles!
So I saw myself
In 1977, on a you tube video
Peeking, through a small mirror, under the skirts of a nurse
By a usurper who does not lack air
Because I could have done that
Still, it wasn't me
Alas, because what a beautiful emotion!
But from sight
Under the ladies, I too could!
So it's not a tragedy
All and all
And even if we cough
We have our examples
All these observations are ample!
But there is no need for rigor
But there should be no rumors
Because every doctrine
A humanity is always malignant
Like any activism
In all areas is a nuisance
So phrenology
Partial and biased is outdated
Thus physiognomy and morphopsychology
From the late (1901 - 1995) doctor Louis Corman, is recycled
Every human being
Is and can only be ignorant
From the illiterate to the greatest scholar
So the claim
So the infatuation
Of the painter, the writer, the celebrity
And also, of me, of you, of them, of them, of him
Our false dogmatic truths
We want to impose them, it's tragic!
Not just red fascists
Not just brown fascists
And the liberal fascism that rules the world
Or everything and nothing
It is the permanent counter-revolution that smolders them!
Our mandarins, our mentors
This is the thought of our masters
From anarchy, from fascism to leftism, how silly!
To life are always traitors
Overpopulation is a kind of cloning
It's psychological cloning
For everyone the same swim
The same melancholic sufferings
who make us
Painters, poets, musicians
Filmmakers, singers, writers
who make us
Housewives, employees, prostitutes
Workers, bosses, truck drivers
Women and men
To the same saddened tears
The over population
Is psychological cloning
Depending on economic imperatives
Has for child, a generalized detestation
A balance of payments to balance!
Person
Can't stand no one anymore
Person
Don't love anyone anymore
And yet, common sense remains deaf
To the 353,015 people who are born every day
The sex of man is a slingshot
Let no wisdom growl
cannon fodder
Flesh to profit
From flesh to spite
From flesh to depression
The woman's belly lays
Lay, lay, without any reflection
Of all weapons
It's still the psychological weapon
Who brings the most tears
Much more than chemical weapons
Already used in ancient times
From the contaminated corpse, once, to the bubonic plague
To terrifying nerve gases
irritating gases
Choking gases
vesicant gases
And even by extension, all defoliants
All miscellaneous gases, long before Syria
Industrial war, chemical war
The psychological weapon
In the service of psychological warfare
Cannon fodder
Flesh to profit
Flesh to spite
Depression flesh
What is the human being for the economy
Who in the brain becomes chemistry
Overpopulation is a curse
Which is passed on from generation to generation
Cloning is purely psychological
No need for this, genetics!
False values, we are greedy
To true understanding, we are rigid
To all the friendliness, we're treacherous
The we is I, the I is we
Me, you, them, them, him
To the most beautiful landscape of television
He will always miss the feeling
As well understood
A next-door neighbor in Tonnerre, Gérard Despeghel, known as gégé, a friend
Everything that is only read
Is actually a hoax
Is actually a mismanagement
Like imagining prison
And be in jail
Like imagining death
And be dead
What we don't know in our viscera
Can not really be represented in the imagination!
Like life
who does not know how to live
And which is not in any book
Only the thing that is delivers!
Cannon fodder
Flesh to profit
Flesh to spite
Depression flesh
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )