Jours de grève

C'est un minimum

Car, avec l'économie, c'est marche ou crève

France, pour une fois, le summum

Sur mille salariés, dans vingt deux pays

Donc, et par année

France : 123

Danemark : 118

Canada : 87

Belgique : 79

Espagne : 59

Comme quoi

L'on se bat, l'on résiste, criant son effroi

Mais les fragmentations des luttes sociales

Les luttes sociales de la fragmentation

Comme si

Il n'y avait aucun lien

Voilà, pourtant bien

Ce qui de toute revendication est le frein

Cependant

Qu'il faudrait l'abolition

De toute exploitation

Dans tous les secteurs

Et pas seulement dans un seul secteur

Toutes les professions concernées

Pas seulement les notaires, rois de la malhonnêteté

Sorte de mafieux assermentés

Non pas :

Remplacer une oppression par une autre

Mais se débarrasser d'une

Pour se débarrasser de toutes les autres !

Tout étant dans l'une

Tout étant dans l'autre

Et à quand, des grèves pour la gratuité

Pour, par exemple, les transports

Pouvoir ainsi, sans argent, sans aucun papier, se déplacer, de port en port

Surtout les trains, la SNCF en France, de si grande cherté

Des années 40, le nazi fut à son bord



" J'ai un horrible souvenir de la libération, ça m'a déplu, parce que moi, personne ne savait ce que je faisais, je n'ai pas ouvert la bouche, mais de voir des gens qui avaient profité de la guerre, qui n'avaient rien fait et que j'ai vu se proclamer FFI avec des brassards aux bras, cela m'a écoeurée, et alors que j'avais 22 ans, j'ai dit que je ne ferais plus partie de rien, et je n'ai plus fait partie de rien. "



Jeanne Legrain-Bedos ( Cheminote à Versailles-Chantiers )



Mais, néanmoins, de la répression

2229 cheminots ont été les victimes

Un tragique rachat comme paradigme

Donc, fusillés, assassinés, abattus, disparus en déportation

Mais de conduire les trains de la mort

De l'extermination comme seul sort

Trains à bestiaux

Surchargement

Trop de vrai, rien de faux

Là où on le peut, urine et excréments

Un seul refus, ce qui en dit long !

Fragmentation de la misère

La misère de la fragmentation

Et en n'importe quel domaine

Où tout est devenu comme une mauvaise haleine

Ainsi :

Pour

Des millions de gens

Contre

Des millions de gens

Ce qui est comme une dénégation

Ce qui est

Comme une immobilisation

Ce qui est

Pour le système, sa principale protection

Et toute élection

Forcément, de la forfaiture

Forcément, de la dictature

Se pavanant

Seulement, de tant de pour cent

De plus, outrepassant

Leurs propres voix

De plus, outrepassant

Leurs propres lois

Et faisant de toute aumône

Comme forgeant sa propre icône

Le capital devenant, malgré lui, écologiste

Pas le choix, s'il veut rester tête de liste

Même lui

Doit s'adapter

Ou alors, ne plus pouvoir rien gérer !

Alors

Que ces dix dernières années

La biomasse des arthropodes

Et aussi, insectes, crustacés, araignées

Qu'il faut donc englober

De 67 pour cent, dans les prairies, tout cela a chuté

De 41 pour cent dans les forêts, tout cela a périclité

Les oiseaux des champs

Eux, ont perdu, 1/3 de leurs effectifs

Et cela n'est pas du fictif

En Europe

La pêche intensive

Toujours plus à l'offensive

Et ainsi, chaque année

Pour tout bon sens, de fortement s'inquiéter

Six millions de tonnes

Pour la France, 400.000 tonnes

Et alors, après

De quoi grogner, sans le faire exprès

Il devrait moins nous importer

Qu'un amas de matière chaude de superdensité

Ce, il y a environ 13,8 milliards d'années

Put ainsi, voir son volume multiplié

Par un octillion

Soit 10 puissance 27, défi à l'imagination

Et en moins d'un trillionième de seconde

Là où se ridiculise toute faconde !



Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Days of strike

This is a minimum

Because, with the economy, it's walking or dying

France, for once, the pinnacle

One thousand employees in twenty-two countries

So, and by year

France: 123

Denmark: 118

Canada: 87

Belgium: 79

Spain: 59

Like what

One fights, one resists, shouting his fright

But the fragmentation of social struggles

Social struggles of fragmentation

As if

There was no link

That's it, though

What of any claim is the brake

However

That it would be necessary to abolish

From any exploitation

In all sectors

And not only in one sector

All the professions concerned

Not only the notaries, kings of dishonesty

Kind of mafioso sworn

Not :

Replace oppression with another

But get rid of a

To get rid of all others!

Everything being in one

Everything in the other

And when, strikes for free

For example, transport

To be able, without money, without any paper, to move from port to port

Especially trains, SNCF in France, so expensive

From the 40s, the Nazi was on board



"I have a horrible memory of the liberation, I did not like it, because nobody knew what I was doing, I did not open my mouth, but to see people who had benefited from the war, who did not do anything and I saw FFI being proclaimed with armbands in their arms, that made me nauseous, and when I was 22, I said I would not be a part of anything, and I did not belong to anything anymore. "



Jeanne Legrain-Bedos (Cheminot at Versailles-Chantiers)



But, nevertheless, repression

2229 railway workers were the victims

A tragic takeover as a paradigm

So, shot, murdered, shot, disappeared in deportation

But to drive the trains of death

Extermination as the only fate

Livestock trains

overcrowding

Too much true, nothing wrong

Wherever possible, urine and excrement

One refusal, which says a lot!

Fragmentation of misery

The misery of fragmentation

And in any field

Where everything has become like bad breath

So :

For

Millions of people

Against

Millions of people

What is like a denial

Which is

As an immobilizer

Which is

For the system, its main protection

And any election

Of course, of the carture

Of course, of the dictatorship

Strutting

Only, so many percent

Moreover, going beyond

Their own voices

Moreover, going beyond

Their own laws

And giving alms

Like forging his own icon

Capital becoming, despite himself, ecologist

No choice, if he wants to stay ahead of the list

Even him

Must adapt

Or, can not manage anything!

So

That these last ten years

The biomass of arthropods

And also, insects, crustaceans, spiders

That must therefore encompass

Of 67 percent, in the grasslands, all of this has dropped

41 percent in the forests, all this has gone downhill

Field birds

They lost 1/3 of their workforce

And this is not fictional

In Europe

Intensive fishing

Always more offensive

And so, every year

For all the good sense, to strongly worry

Six million tons

For France, 400,000 tons

And then, after

What to grunt, without doing it on purpose

It should not matter to us

A heap of hot superdensity matter

This, about 13.8 billion years ago

Put well, see its volume multiplied

By an octillion

Either 10 power 27, challenge to the imagination

And in less than a trillionth of a second

Where is ridiculed any fluence!



Patrice Faubert (2019) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"