Radio Libertaire ou Persona non grata

by Patrice Faubert Tuesday, Oct. 29, 2013 at 7:07 AM

Poésie paraphysique...

C’était le copain Frédo

Qui sur Radio Libertaire, animait, « au bistro »

Il voulait m’y inviter

Afin que lors de son émission, je puisse pérorer

Mais d’abord, il fallait passer un test

Devant un chefaillon, cette peste

C’était lui le dominant

De la bande, le moins avenant

Une sorte de stalinien

Un surveillant pas malin

Nous faillîmes en venir aux mains

J’avais décidé de tout dire

Mais avant, il voulait me lire

Une grande tension, je sentis

Dans le studio, qui encore, en frémit

Ce commissaire du peuple

Me prenait pour un illuminé

Qu’il fallait surveiller et censurer

Et je fus à moitié saboté

Mais de parler, personne ne put m’empêcher

Je fis un appel immédiat

A la révolution sans aucun blabla

Pas demain, mais tout de suite

Surprendre l’ennemi, il faut faire vite

Je n’avais rien à perdre, tout à gagner

Juste passer le temps et m’amuser

Et les têtes de ces libertaires, décomposées

La peur de perdre leur émission

Des copains pourraient en témoigner

Pas de langue de bois et c’est l’éviction

Mais je dis aux copains

Deux ou trois étaient bien

Censure pour censure

Restons sur des positions dures

Et au moins, nous aurons dit

Ce qu’est ce monde pourri

Certes, cela buvait de la bière

Certes, cela fumait, pour planer dans les airs

Avec quelques femmes

Mais il manquait de dames

A moi, toujours philogyne

Pour en direct, lutiner une coquine

Pour que le scandale fut complet

Car sous les jupes, je me plais

Et donc, je partis, sans aucun regret

Radio Libertaire

Bon chic, bon genre, mémère

Il faut avoir un certificat

De bonne moralité, sinon, pugilat

Ou alors, vous êtes un malfrat

Oui, j’étais persona non grata

Mais moi, je suis un vampire

Un pauvre, cela va sans dire

Pourchassé par vos noblesses

Qui tiennent tout en laisse

Je ne puis sortir que la nuit

Pour pouvoir sauver ma vie

De vos religions, de vos idéologies

Mais un ami

Avait entendu mon appel

Qui l’amusa beaucoup, lui aussi

Car il savait cette piqure de rappel

Pas inutile, tout à fait nécessaire

A cette anarchie embourgeoisée, cette Radio Libertaire

Mais moi, je suis un vampire

Un pauvre, cela va sans dire

Malgré un défaut de crocs

Je puis mordre et sucer vos cous

Y insuffler mes mots

Dans toutes les faussetés, surtout



Patrice Faubert ( 1994 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur « hiway.fr »





It was the friend Fredo

Who on Libertarian Radio , hosted " the bistro "

He wanted to invite me

So that on his show , I can hold forth

But first, he had to pass a test

Before a chefaillon this plague

He was the dominant

The band, the less pleasing

A kind of Stalinist

A supervisor not smart

We nearly come to blows

I decided to tell all

But first, he wanted to read me

Great tension , I felt

In the studio , which still shuddered

The People's Commissar

Took me for an illuminated

Need monitor and censor

And I was half sabotaged

But to speak , no one could stop me

I made an immediate appeal

A revolution without blabla

Not tomorrow , but right now

Surprise the enemy , we must act quickly

I had nothing to lose, everything to gain

Just hang out and have fun

And the heads of the libertarians, broken

The fear of losing their issuance

Buddies could testify

No jargon and it's ouster

But I say to friends

Two or three were well

Censorship censorship

Remain on hard positions

And at least we said

What this rotten world

Certainly, it drank beer

Certainly, it was smoking , to hover in the air

With some women

But he lacked Ladies

To me, always philogyne

To live a naughty tease

That the scandal was complete

Because under the skirts , I like

And so I left , no regrets

Libertarian radio

Bon chic , bon genre , granny

You must have a certificate

Of good character , otherwise boxing

Or you 're a thug

Yes, I was persona non grata

But I 'm a vampire

A poor , it goes without saying

Chased by your nobility

Who hold while leaving

I can not go out at night

To save my life

Your religion, your ideologies

But a friend

Had heard my call

Which greatly amused , too

He knew this wakeup call

Not useless, absolutely necessary

A gentrified this anarchy , this Libertarian Radio

But I 'm a vampire

A poor , it goes without saying

Despite a lack of fangs

I can bite and suck your necks

Y infuse my words

In all falsehoods , especially



Patrice Faubert (1994) puète , peuète , pouète , paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat said the guest on "hiway.fr"

Original: Radio Libertaire ou Persona non grata