C’était le copain Frédo
Qui sur Radio Libertaire, animait, « au bistro »
Il voulait m’y inviter
Afin que lors de son émission, je puisse pérorer
Mais d’abord, il fallait passer un test
Devant un chefaillon, cette peste
C’était lui le dominant
De la bande, le moins avenant
Une sorte de stalinien
Un surveillant pas malin
Nous faillîmes en venir aux mains
J’avais décidé de tout dire
Mais avant, il voulait me lire
Une grande tension, je sentis
Dans le studio, qui encore, en frémit
Ce commissaire du peuple
Me prenait pour un illuminé
Qu’il fallait surveiller et censurer
Et je fus à moitié saboté
Mais de parler, personne ne put m’empêcher
Je fis un appel immédiat
A la révolution sans aucun blabla
Pas demain, mais tout de suite
Surprendre l’ennemi, il faut faire vite
Je n’avais rien à perdre, tout à gagner
Juste passer le temps et m’amuser
Et les têtes de ces libertaires, décomposées
La peur de perdre leur émission
Des copains pourraient en témoigner
Pas de langue de bois et c’est l’éviction
Mais je dis aux copains
Deux ou trois étaient bien
Censure pour censure
Restons sur des positions dures
Et au moins, nous aurons dit
Ce qu’est ce monde pourri
Certes, cela buvait de la bière
Certes, cela fumait, pour planer dans les airs
Avec quelques femmes
Mais il manquait de dames
A moi, toujours philogyne
Pour en direct, lutiner une coquine
Pour que le scandale fut complet
Car sous les jupes, je me plais
Et donc, je partis, sans aucun regret
Radio Libertaire
Bon chic, bon genre, mémère
Il faut avoir un certificat
De bonne moralité, sinon, pugilat
Ou alors, vous êtes un malfrat
Oui, j’étais persona non grata
Mais moi, je suis un vampire
Un pauvre, cela va sans dire
Pourchassé par vos noblesses
Qui tiennent tout en laisse
Je ne puis sortir que la nuit
Pour pouvoir sauver ma vie
De vos religions, de vos idéologies
Mais un ami
Avait entendu mon appel
Qui l’amusa beaucoup, lui aussi
Car il savait cette piqure de rappel
Pas inutile, tout à fait nécessaire
A cette anarchie embourgeoisée, cette Radio Libertaire
Mais moi, je suis un vampire
Un pauvre, cela va sans dire
Malgré un défaut de crocs
Je puis mordre et sucer vos cous
Y insuffler mes mots
Dans toutes les faussetés, surtout
Patrice Faubert ( 1994 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur « hiway.fr »
It was the friend Fredo
Who on Libertarian Radio , hosted " the bistro "
He wanted to invite me
So that on his show , I can hold forth
But first, he had to pass a test
Before a chefaillon this plague
He was the dominant
The band, the less pleasing
A kind of Stalinist
A supervisor not smart
We nearly come to blows
I decided to tell all
But first, he wanted to read me
Great tension , I felt
In the studio , which still shuddered
The People's Commissar
Took me for an illuminated
Need monitor and censor
And I was half sabotaged
But to speak , no one could stop me
I made an immediate appeal
A revolution without blabla
Not tomorrow , but right now
Surprise the enemy , we must act quickly
I had nothing to lose, everything to gain
Just hang out and have fun
And the heads of the libertarians, broken
The fear of losing their issuance
Buddies could testify
No jargon and it's ouster
But I say to friends
Two or three were well
Censorship censorship
Remain on hard positions
And at least we said
What this rotten world
Certainly, it drank beer
Certainly, it was smoking , to hover in the air
With some women
But he lacked Ladies
To me, always philogyne
To live a naughty tease
That the scandal was complete
Because under the skirts , I like
And so I left , no regrets
Libertarian radio
Bon chic , bon genre , granny
You must have a certificate
Of good character , otherwise boxing
Or you 're a thug
Yes, I was persona non grata
But I 'm a vampire
A poor , it goes without saying
Chased by your nobility
Who hold while leaving
I can not go out at night
To save my life
Your religion, your ideologies
But a friend
Had heard my call
Which greatly amused , too
He knew this wakeup call
Not useless, absolutely necessary
A gentrified this anarchy , this Libertarian Radio
But I 'm a vampire
A poor , it goes without saying
Despite a lack of fangs
I can bite and suck your necks
Y infuse my words
In all falsehoods , especially
Patrice Faubert (1994) puète , peuète , pouète , paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat said the guest on "hiway.fr"