Puésie, peuésie, pouésie

by Patrice Faubert Saturday, Jun. 15, 2013 at 5:54 AM

Poésie paraphysique...

Tout devient oubli

Mais dans le corps s'inscrit

Sa trace est sur notre face

Qui se perçoit dans la glace

La puésie

N'a pas le permis

La peuésie

Raconte la vie

La pouésie

N'est ainsi jamais finie

Elle est palindrome

Elle est un peu môme

Elle dit que nous nous utilisons

Elle dit que nous nous méprisons

Spirale infernale de la surpopulation

Elle est de la poésie

Qui tourne mal

Ni femelle ni mâle

Personne ne la lit

Même celui qui vous le dit

Même celle qui borde son lit

Elle fait peur

Elle n'est jamais à l'heure

Elle est de l'anarchie

Aux mensonges, elle est une scie

Personne ne peut la loger

Personne ne peut l'habiller

Elle dit

L'homme est menteur

Elle dit

La femme est menteuse

Nous taisons l'autre

Pour nous, la vérité est une gueuse

Du paraître, nous sommes les apôtres

L'autre cet inconnu

Que personne n'a jamais vu

Personne ne se connaît

Le dire, cela effraie

Pourtant, partout, la prostitution est généralisée

Dans nos relations qui ne sont que des rivalités

Au travail, dans nos arts, en science, en sport

Et toute vraie gentillesse dort

Il faut briller, s'imposer, écraser

Il s'agit bien de moi

Il s'agit bien de toi

Il s'agit bien de nous

Il s'agit bien de vous

Personne n'y échappe

Ou c'est du rayon farces et attrapes

Cela n'est pas seulement

Le fasciste, certes bien méchant

Comme le croit le gauchiste, fort imprudemment

Mais le rapport humain lui-même

Structurellement violent et qui sème

Depuis longtemps cela s'apprend

Depuis longtemps cela se répand

La puésie

Ne veut pas de ce monde immonde

La peuésie

Ne veut pas de nos relations tronquées

La pouésie

Ainsi, par tout le monde est vilipendée



Patrice Faubert ( 1998 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"



Everything is forgotten

But in the body falls

Its track is on our side

Who sees in the mirror

the puésie

Does not permit

the peuésie

Tells the story

the pouésie

And is never finished

It is palindrome

She's a little kid

She says that we use

She said that we despise

Spiral of overcrowding

It is poetry

Gone wrong

Neither male nor female

Nobody reads

Even one that tells you

Even the bordering bed

It scares

She is never on time

It is anarchy

Lies, it is a saw

Nobody can stay

Nobody can dress

she says

The man is a liar

she says

The woman is lying

Are silent on the other

For us, the truth is a pig

Of appearances, we are the apostles

The other this unknown

Nobody has ever seen

Nobody knows

Say, it scares

Yet everywhere, prostitution is widespread

In our relationships are only rivalries

At work, in our arts, science, sports

And all true kindness sleeps

We must shine, win, crush

This is fine by me

It is good for you

It is good to us

It is good to you

Nobody escapes

Or is the radius jokes and hoaxes

This is not only

The fascist, certainly very bad

As suggested by the leftist, unwisely

But the human relationship itself

Structurally violent and sows

For a long time it is learned

Long it spreads

the puésie

Do not want this ugly world

the peuésie

Do not want our relationship truncated

the pouésie

So, is all the world vilified





Patrice Faubert (1998) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat said the guest on "hiway.fr"







Original: Puésie, peuésie, pouésie