Tout devient oubli
Mais dans le corps s'inscrit
Sa trace est sur notre face
Qui se perçoit dans la glace
La puésie
N'a pas le permis
La peuésie
Raconte la vie
La pouésie
N'est ainsi jamais finie
Elle est palindrome
Elle est un peu môme
Elle dit que nous nous utilisons
Elle dit que nous nous méprisons
Spirale infernale de la surpopulation
Elle est de la poésie
Qui tourne mal
Ni femelle ni mâle
Personne ne la lit
Même celui qui vous le dit
Même celle qui borde son lit
Elle fait peur
Elle n'est jamais à l'heure
Elle est de l'anarchie
Aux mensonges, elle est une scie
Personne ne peut la loger
Personne ne peut l'habiller
Elle dit
L'homme est menteur
Elle dit
La femme est menteuse
Nous taisons l'autre
Pour nous, la vérité est une gueuse
Du paraître, nous sommes les apôtres
L'autre cet inconnu
Que personne n'a jamais vu
Personne ne se connaît
Le dire, cela effraie
Pourtant, partout, la prostitution est généralisée
Dans nos relations qui ne sont que des rivalités
Au travail, dans nos arts, en science, en sport
Et toute vraie gentillesse dort
Il faut briller, s'imposer, écraser
Il s'agit bien de moi
Il s'agit bien de toi
Il s'agit bien de nous
Il s'agit bien de vous
Personne n'y échappe
Ou c'est du rayon farces et attrapes
Cela n'est pas seulement
Le fasciste, certes bien méchant
Comme le croit le gauchiste, fort imprudemment
Mais le rapport humain lui-même
Structurellement violent et qui sème
Depuis longtemps cela s'apprend
Depuis longtemps cela se répand
La puésie
Ne veut pas de ce monde immonde
La peuésie
Ne veut pas de nos relations tronquées
La pouésie
Ainsi, par tout le monde est vilipendée
Patrice Faubert ( 1998 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
Everything is forgotten
But in the body falls
Its track is on our side
Who sees in the mirror
the puésie
Does not permit
the peuésie
Tells the story
the pouésie
And is never finished
It is palindrome
She's a little kid
She says that we use
She said that we despise
Spiral of overcrowding
It is poetry
Gone wrong
Neither male nor female
Nobody reads
Even one that tells you
Even the bordering bed
It scares
She is never on time
It is anarchy
Lies, it is a saw
Nobody can stay
Nobody can dress
she says
The man is a liar
she says
The woman is lying
Are silent on the other
For us, the truth is a pig
Of appearances, we are the apostles
The other this unknown
Nobody has ever seen
Nobody knows
Say, it scares
Yet everywhere, prostitution is widespread
In our relationships are only rivalries
At work, in our arts, science, sports
And all true kindness sleeps
We must shine, win, crush
This is fine by me
It is good for you
It is good to us
It is good to you
Nobody escapes
Or is the radius jokes and hoaxes
This is not only
The fascist, certainly very bad
As suggested by the leftist, unwisely
But the human relationship itself
Structurally violent and sows
For a long time it is learned
Long it spreads
the puésie
Do not want this ugly world
the peuésie
Do not want our relationship truncated
the pouésie
So, is all the world vilified
Patrice Faubert (1998) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat said the guest on "hiway.fr"