Avoir le melon, l'énaction retournée

by Patrice Faubert Tuesday, Jul. 30, 2019 at 7:09 AM

Tout est mouvance, aucun fixisme...

Tous les gens

Qui se prennent au sérieux

Et qui de plus, font des envieuses et des envieux

Toute une clique de prétentieuses et de prétentieux

En vérité, moi, toi, ils, elles, eux

Ils et elles, nous allons chez le commerçant

Qui est toujours un sympathisant

Pour une même demande

Pour une même commande

Nous voulons un melon

Le plus gros possible

Au melon rien d'impossible

Quand la tête devient grosse

Quand seule la bêtise n'est pas fausse

C'est donc là, la vraie définition

Du avoir le melon

Sans aucun guillemet

Je me le permets, s'il vous plaît

De prendre le melon

Prendre tout de haut, comme une vue d'avion

Comme les fausses grandes gueules

Le plus souvent, leur inaction les dégueule

Car à l'énaction, c'est toujours bégueule

Cela brasse du vent

De la blablalogie en serment

Les hommes et femmes politiques, les imitant

Toute une lobotomisation diplômée

Toute une ignorance sans cesse vantée

Et tant et tant de pauvres gens bernés

Votant pour les pires, pour se venger

Même si c'est une seule et même médiocrité

Mais il faut vivre avec son temps

Ce que se disent la plupart des gens

Et ainsi être des nazis sous le nazisme

Et être ainsi des fascistes sous le fascisme

Et être ainsi des staliniens sous le stalinisme

Et être ainsi des gauchistes sous le gauchisme

Et être ainsi des libéraux démocrates sous le libéralisme

Et être ainsi des faux socialistes sous le faux socialisme

Bref, ainsi être des capitalistes !

De fait, pour assurer sa solitude

Dire la vérité, assurance d'une douce quiétude

Mais tout est conditionné

Donc, ainsi, surtout nos idées

Il n'y a donc aucune liberté

Nous sommes des produits

Que justement, toute société, produit

Et il lui faut un peu de tout pour fonctionner

Surtout de la fourberie, surtout de la malhonnêteté

Car c'est la société du capital, la société de son marché

Tout peut s'y louer, s'y vendre, s'y acheter

C'est une société des marchés

Une telle société est totalement aberrée

Elle est à l'image de nos mentalités

Où en justice, le riche jouit de l'impunité

Car par sa classe sociale, il est protégé

Le pauvre peut au mieux, espérer

Avec la justice restaurative

Une justice réparatrice, moins normative

Comme en Floride, aux USA, une justice expérimentée

Cela n'est pas encore la prison supprimée

Donc, du dialogue

Entre la victime et le bourreau, une sorte de blog

Entre l'agressé et l'agresseur

Mais même cela, cela fait peur

De la justice de classe, toujours

De la pauvreté en panique, toujours !

Car la délinquance en col blanc

N'est que rarement sanctionnée, c'est évident

Mais aucune sanction

N'est une solution

Mais aucune prison

N'est une solution

Il faut une autre société, une autre imagination

Sinon, de la répétition des schémas, à l'infini

Dans tous les rouages de la société, comme un cri

Comme les 225 cases du jeu de Scrabble

Quand toute logique est devenue folle

Le capital a la peau très dure

Comme Phyllobates terribilis, au poison mûr

Une peau qui peut tuer 10.000 souris

Et dix à vingt humains, c'est ainsi

Une ravissante petite grenouille de Colombie

Comme la société maquillée, elle se fait jolie

Mais le capitalisme reste le plus grand poison

C'est donc une pointe de flèche, en mission

Finalement, les espèces n'apparaissent pas, et oui

Mais elles se différencient petit à petit

Les espèces sont connectées entre elles

Se contentant d'être, ni laides, ni belles

Tout est mouvance, aucun fixisme

En cela, la nature est complet laxisme

L'entropie de l'Univers se nourrit d'anarchisme !

Nonobstant

Certains êtres humains ont le melon

Ou la grosse tête, c'est selon

Surtout dans le milieu politique

Surtout dans le milieu du fric

De la grande surface au petit commerce

Le melon a sa kermesse

Nous voulons des melons

C'est pour nos têtes

Des petits ou des gros melons

C'est pour nos fêtes

Qui n'a pas son melon ?

Ou la grosse tête, c'est selon ?

Et donc surtout, toute la pourriture, toute une clique

Les hommes et les femmes politiques

Avec tout un commerce des émotions

Et c'est la farce électorale, le totalitarisme des élections

Comme aussi bien la neige et ses canons

La montagne en artificialisation

Tout un marché de l'équipement

Des dizaines de milliards d'euros par an

Mais dans ce même temps

Avec la prétendue joie du ski

En vérité, une grande tristesse, un immense gâchis

De la Banque postale française, des dizaines de suicides par an

Crever à son travail, comme c'est épatant

Pas qu'au Qatar, que sévit le tyran

L'esclave salarié n'a plus aucun droit

Quand se résigner devient la seule loi

C'est un moment de soumission généralisée

Qui, s'il se mettait à durer

Ne pourrait plus jamais être vraiment critiqué !



Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Everybody

Who take themselves seriously

And who moreover, make envious and envious

A whole clique of pretentious and pretentious

In truth, me, you, they, they, them

They are going to the shopkeeper

Who is still a sympathizer

For the same request

For the same order

We want a melon

The biggest possible

In melon nothing impossible

When the head becomes fat

When only stupidity is not wrong

So that's the real definition

To have the melon

Without any quotation mark

I allow myself, please

To take the melon

Take everything from above, like a plane view

Like the fake big mouths

Most often, their inaction puzzles them

Because in enaction, it's always a bit of a joke

It's windy

From blablalogy to oath

Politicians, imitating them

A whole graduated lobotomisation

All the ignorance constantly vaunted

And so many poor people fooled

Voting for the worst, to take revenge

Even if it's one and the same mediocrity

But you have to live with your time

What most people are saying

And so be Nazis under Nazism

And so be fascists under fascism

And thus be Stalinists under Stalinism

And thus be leftists under leftism

And so be liberal liberals under liberalism

And so be false socialists under false socialism

In short, so be capitalists!

In fact, to ensure his loneliness

To tell the truth, assurance of a gentle tranquility

But everything is conditioned

So, well, especially our ideas

So there is no freedom

We are products

That just, any company, product

And he needs a bit of everything to work

Especially deceit, especially dishonesty

Because it is the society of capital, the society of its market

Everything can rent, sell, buy there

It is a market company

Such a society is totally aberrated

It is in the image of our mentalities

Where in court, the rich enjoys impunity

Because by his social class, he is protected

The poor can at best, hope

With restorative justice

Restorative justice, less normative

As in Florida, USA, an experienced justice

This is not yet the prison suppressed

So, of dialogue

Between the victim and the hangman, a kind of blog

Between the attacker and the aggressor

But even that is scary

Class justice, always

From poverty to panic, always!

Because white collar crime

Only rarely sanctioned, it's obvious

But no penalty

Is not a solution

But no prison

Is not a solution

It takes another society, another imagination

Otherwise, from the repetition of the diagrams, to infinity

In all the workings of society, like a scream

Like the 225 squares of the game of Scrabble

When all logic has gone crazy

The capital has very tough skin

Like Phyllobates terribilis, with ripe poison

A skin that can kill 10,000 mice

And ten to twenty humans, that's how

A lovely little frog from Colombia

Like the makeup company, she is pretty

But capitalism remains the biggest poison

So it's an arrowhead, on mission

Finally, the species do not appear, and yes

But they are differentiating little by little

The species are connected to each other

Just being, neither ugly nor beautiful

Everything is moving, no fixism

In this, nature is complete laxity

The entropy of the Universe feeds on anarchism!

Notwithstanding

Some humans have melon

Or the big head, it's according to

Especially in the political sphere

Especially in the middle of the money

From supermarket to small business

The melon has its fair

We want melons

It's for our heads

Small or big melons

It's for our holidays

Who does not have a melon?

Or the big head, is it according to?

And above all, all the rot, a whole clique

Men and women politicians

With a whole commerce of emotions

And it's the electoral farce, the totalitarianism of the elections

Like the snow and its guns

The mountain in artificialisation

A whole equipment market

Tens of billions of euros a year

But at the same time

With the so-called joy of skiing

In truth, a great sadness, a huge waste

From the French postal bank, dozens of suicides per year

Crever at work, how amazing

Not only in Qatar, what is happening to the tyrant

The salaried slave no longer has any rights

When to resign becomes the only law

It's a moment of generalized submission

Who, if he began to last

Could never be really criticized!



Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Avoir le melon, l'énaction retournée