Terrorisme du capital, capital du terrorisme...
Entre 1945 et 2015
70 ans se sont écoulés
C'est très peu et beaucoup
Car en 1945, la France était un vaste chantier
Quand le nazi était la peur du loup
Il fallut tout reconstruire
Et des règlements de compte en point de mire
Mais toujours les privations
Et des paysages de désolation
Des cris, des plaintes, des lamentations
Il fallait en finir avec la collaboration
Qui se poursuivra d'une autre façon
Et toujours et encore des privations
Des émeutes de la faim
Il en va toujours ainsi, quand la population
A manger, n'a plus rien
C'était la CGT à 5 millions de membres
Et aussi beaucoup de communistes staliniens
Qui tenaient le pays dans leurs mains
Le parti des fusillés avait lui aussi, beaucoup de membres
C'était donc
L'époque des nationalisations
C'était donc
L'époque où il y avait encore des opinions
Mais
C'était 100 grammes de viande
Par personne et pour une semaine, la quémande
Et aussi de l'os
Pour l'estomac, ce fut rosse
La guerre toujours se poursuit
Il y eut 8 millions de membres au parti nazi
Pas étonnant une si tenace pénurie
Puis l'occupant fut à son tour occupé
De l'Histoire, un pied de nez
Et en France, ce fut le militaire américain
Qui à son tour fit le malin
Il voulut remplacer le militaire nazi
La colonisation, jamais cela ne finit
Et il fallut aussi les chasser, c'est dit !
Et la France avait aussi des colonies
Chaque pays est le nazi d'un autre pays
Et donc, une dénazification
Qui ne fut qu'une énième mystification
Et si l'uniforme changea
La mentalité, elle, resta
Et nous en sommes toujours là
Plus ou moins, dans chaque pays, c'est cela !
Sous une forme de spectaculaire concentré
Sous une forme de spectaculaire diffus
Qui surent s'adapter en spectaculaire intégré
L'émotion de la contagion
Est la contagion de l'émotion
Comme dans toutes les grandes manifestations
Les plus répandues des phobies
Rats, rongeurs, serpents
Et non pas, le fasciste ou le nazi
Cela est assez édifiant
La preuve cet ancien nazi français
C'est feu ( 1910-2007 ) Maurice Papon, 1997, pour en payer les frais
Mais il fut acquitté
Forcément, pour des raisons de santé
Préfet de police ( 1958-1967 ) dans la France gaulliste
De la dénazification, il n'était pas sur la liste
Fonctionnaire actif sous l'occupation
Et futur PDG de Sud-Aviation
Avec son laboratoire d'expérimentation
Aliénation, participation, dénonciation
Identification, placardisation, exclusion
Pour être toujours du côté du patron !
Et quand l'on était hors cette motivation
L'on préférait parfois la clochardisation
Comme autrefois
Trimardeurs, chemineaux, vagabonds
Mais cela n'est jamais un choix
C'est le marché et sa loi
Et pour les bourgeoisies et leurs vindictes
Ce sont des paresseux ou des parasites
Mais c'est la misère qui les invite
Ils ont bon dos
Ces pauvres déchets sociaux
Car les parasites véritables
Sont toutes les bourgeoisies, c'est indéniable
Et non pas aujourd'hui le SDF, hier le clochard
Dont le mot remonte à 1895, ma foi
De cloche, clocher, faible, maladroit
Vendre, acheter, louer, échanger, il y en a marre !
C'est dans son propre temps
Qu'il faut être un résistant
Pas ce que l'on aurait pu faire
Et ce dans un autre temps
Mais ce que l'on peut ou ne pas faire
Et cela, c'est maintenant
Comme feu ( 1903-1943 ) Elise Hampel
Comme feu ( 1897-1943 ) Otto Hampel
Sous l'Allemagne nazie, des résistants allemands
Qui firent ce qu'ils purent
Ils ne croyaient pas à la race pure
Et à leur petit niveau
Cependant ce fut beau
Mais finalement identifiés
Ils furent capturés et exécutés !
Il s'agit de faire peur
De faire vivre dans la terreur
Car la peur provoquée
Peut-être totalement déconnectée
D'un évènement et de sa réalité
Et c'est la mise en scène de la peur
Qui fait peur à la peur
C'est le processus
Du spectaculaire intégré, ce consensus
Dont le capital fait tant le déni
Et le moindre fait divers fait son profit
Et grande apothéose avec le massacre Charlie
Artistes, intellectuels, journalistes, financiers, politiciens
Qui ont des intérêts en commun
S'embrassent sur la bouche, la main dans la main
Tout avec tout, rien avec rien
Big data, Data mining
Le spectaculaire intégré et son machining
Le capital sait s'adapter, se perfectionner
Pour soumettre à l'autorité
Avec ses vedettes spectaculaires de la complicité
En 1984, spectaculaire concentré et spectaculaire diffus
Copulèrent, encore une histoire de cul
Et ils eurent un enfant
Le spectaculaire intégré, encore plus performant !
Que personne n'y comprenne plus rien
Pour forger les plus solides liens
Où l'accord du désaccord
Est le désaccord de l'accord
Comme seul véritable accord
Même le banquier
Peut ainsi s'indigner
Même le policier
Peut ainsi manifester
C'est le spectaculaire intégré
Où toutes les contradictions sont unifiées
C'est la solidité de leur fragilité
A tout moment, elles peuvent permuter
Elles peuvent s'échanger ou se remplacer
Le monde entier en est irradié !
Avec sa représentation politique et donc économique
Tous les jours, un coup de trique
Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite, du capital
Des religions, des idéologies, du capital
Guerres et massacres, attentats, horrible carnaval
Tout se vend, tout s'achète
Le capital est un pickpocket
Tous les jours des attentats contre la vie
Contre toi, moi, elles, eux, lui
Ceux et celles dont on ne parle jamais
Pourtant, chaque jour, l'on en voit les méfaits
Capital du terrorisme
Terrorisme du capital
C'est la société du spectaculaire intégré
Cela fait donc une trentaine d'années
Que par feu ( 1931-1994 ) Guy Debord, cela fut prophétisé
Que même vouloir la contester
Et à moins d'une grande habileté
C'est d'une façon l'autre, la renforcer !
C'est la fausse contestation
Dans laquelle baigne chaque nouvelle génération
Avec des Onfray et des Houellebecq
Du spectaculaire intégré des pauvres mecs
La fausse contestation en a toujours besoin
Du spectaculaire intégré ils sont le lien
Voilà pourquoi, la domination
Les invite à la radio, à la télévision
Il s'agit de noyer le poisson
De l'intérieur, entraver la contestation
Il y en a toute une flopée
Chaque époque peut les collectionner
La fausse conscience ne peut s'en passer !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Between 1945 and 2015
70 years were passed
It is very little and much
Because in 1945, France was a vast building site
When the Nazi was the fear of the wolf
It was necessary all to rebuild
And of the settlings of score in focal point
But always deprivations
And of the landscapes of desolation
Cries, complaints, lamentations
It was necessary to finish some with collaboration
Who will continue in another way
And always and still of the deprivations
Riots of the hunger
It goes from there always thus, when the population
To eat, nothing any more has
It was CGT to 5 million members
And also much of Stalinist Communists
Who held the country in their hands
The party of shot had also many members
It was thus
The time of the nationalisations
It was thus
The time when there were still opinions
But
They was 100 grams of meat
By anybody and for one week, begs it
And also of the bone
For the stomach, it was thrashes
The war always continues
There was 8 million members to the Nazi party
Not astonishing a so tough shortage
Then the occupant was in his occupied turn
History, a foot of nose
And in France, it was the American soldier
Who in his turn made the malignant one
He wanted to replace the military Nazi
Colonization, never that does not finish
And they had also to be driven out, it is known as!
And France had also colonies
Each country is the Nazi of another country
And thus, a denazification
Who was only one umpteenth mystification
And if the uniform changed
Mentality, it, remained
And let us be we always there
More or less, in each country, it is that!
In the shape of spectacular concentrate
In a form of spectacular diffuse
Who could adapt into spectacular integrated
Emotion of the contagion
Is the contagion of the emotion
As in all the great demonstrations
Most widespread of the phobias
Rats, rodents, snakes
And not, the fascist or the Nazi
That is rather edifying
The proof this former French Nazi
It is fire (1910-2007) Maurice Papon, 1997, to pay the expenses of them
But he was discharged
Inevitably, for health reasons
Prefect of police (1958-1967) in Gaullist France
Denazification, it was not on the list
Active civil servant under the occupation
And future chairman of South-Aviation
With its laboratory of experimentation
Alienation, participation, denunciation
Identification, placardisation, exclusion
To be always on the side of the owner!
And when one was out this motivation
One preferred sometimes reducing to beggary
As formerly
Trimardeurs, tramps, vagrants
But that is never a choice
It is the market and its law
And for the bourgeoisies and their vindications
They are the lazy ones or parasites
But it is the misery which invites them
They have good back
This poor social waste
Because true parasites
Is all the bourgeoisies, it is undeniable
And not today the SDF, yesterday the tramp
Whose word goes back to 1895, my faith
Of bell, bell-tower, weak, awkward
To sell, buy, rent, exchange, there is enjoys!
It is in its own time
That it is necessary to be resistant
Not what one could have done
And this in another time
But what one can or not to make
And that, it is now
Like fire (1903-1943) Elise Hampel
Like fire (1897-1943) Otto Hampel
Under the Nazi Germany, resistant German
Who did what they could
They did not believe in the pure race
And on their small level
However it was beautiful
But finally identified
They were captured and carried out!
It is a question of frightening
To make live in terror
Because caused fear
Perhaps completely disconnected
Of an event and its reality
And it is the production of the fear
Who frightens the fear
It is the process
The spectacular one integrated, this consensus
Whose capital makes the refusal so much
And the least news in brief makes its profit
And great apotheosis with the massacre Charlie
Artists, intellectuals, journalists, financial, politicking
Who have joint interests
Embrace themselves on the mouth, the hand in the hand
All with all, nothing with nothing
Big dated, Dated mining
The spectacular one integrated and its machining
The capital can adapt, to improve
To subject to the authority
With its spectacular stars of complicity
In 1984, spectacular concentrate and spectacular diffuse
Copulated, still a history of bottom
And they had a child
Spectacular integrated, even the most powerful!
That nobody understands there nothing any more
To forge the most solid links
Where the agreement of the dissension
Is the dissension of the agreement
Like only true agreement
Even the banker
Can thus be indignant
Even the police officer
Can thus express
It is the spectacular one integrated
Where all contradictions are unified
It is the solidity of their brittleness
Constantly, they can permute
They can be exchanged or be replaced
The whole world is irradiated by it!
With its political representation and thus economic
The every day, a blow of cudgel
Far left, left, right-hand side, far right, of the capital
Religions, ideologies, capital
Wars and massacres, attacks, horrible carnival
All is sold, is very bought
The capital is a pickpocket
The every day of the attacks against the life
Against you, me, they, them, him
Those and those about which one never speaks
However, each day, one sees the misdeeds of them
Capital of terrorism
Terrorism of the capital
It is the company of spectacular integrated
That made thus about thirty years
That by fire (1931-1994) Guy Debord, that was prophesied
That to even want to dispute it
And with less than one great skill
It is in a way the other, to reinforce it!
It is distorts it dispute
In which each new generation bathes
With of Onfray and Houellebecq
The spectacular one integrated poor guys
The false dispute needs some always
The spectacular one integrated they are the link
For this reason, domination
Invites to the radio, on television
It is a question of drowning fish
Interior, to block the dispute
It flopée all one of them there
Each time can collect them
The false conscience cannot occur some!
Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”
Original: Habeas corpus du spectaculaire intégré