La propagande de l'aliénation est l'aliénation de la propagande...
" Celui dont on a confisqué le corps et auquel on laisse la faculté de penser à son gré, est cent fois plus libre que celui dont on tient l' âme captive aux chaînes d'une occupation odieuse. allez, Messieurs, dans toutes les actions qui vous paraissent les plus généreuses, il n'y a que l' égoïsme. "
Mon oncle Benjamin ( Claude Tillier, 1801-1844 )
1915 - 1916
Phosgène, ypérite, chlorine liquide
Du criminel de guerre
Prix Nobel de chimie 1919 , feu (1868-1934) Fritz Haber
Puis le premier neurotoxique
De feu (1903-1990 ) Gerhard Schrader
Le tabun, en 1936, toujours l'enfer
En 1961, au Vietnam, premiers défiolants
Les américains avaient les nerfs
Leurs militaires sont des méchants
Mais déjà, en 1155
Feu (1122-1190) Frédéric Barberousse, vraiment dément
De la ville de Tortona, s'imposa violemment
Par des cadavres pesteux, lancés et lobés
Des murs de Caffa et de sa cité
Puis encore, vint la psychopharmacologie
Pour formater les populations
C'est plus efficace, c'est de la chimie
Avec les neuroleptiques, tranquillisants, plus de révolution
Largactil (1952) et Equanyl
Librium et valium (1958)
Puis l'industrie de la tranquillisation
En fit une révolution
Des pilules pour supporter l'insupportable
D'un monde devenu invivable !
Des cachets pour tolérer son voisin
Avec lequel plus aucun lien
Les pauvres sont des esclaves
Les riches de leur sang, se lavent
Prostitution, gangstérisme, corruption
Du monde politique au Vatican, et absolution
Une totale protection pour tous ces gens !
Qui font et défont les lois
Et le peuple complice, ignorant, soumis et manipulé
Pour cette mafia, toujours prêt à voter !
Il a son football, nouvel opium du peuple
Des vedettes spectaculaires, pour le faire saliver
Des feuilletons, des films, des jeux, des documentaires, pour faire rêver
Et ainsi, la misère qui se fait oublier
Comme les pires atrocités, mémoricide
De feu (1835-1909) Léopold 2 de Belgique
Et toute sa sinistre clique
Qui extermina des millions d'humains du Congo
Mains coupées, femmes abusées, et tout le lot
Et c'est aussi complètement oublié !
Populicide et génocide, devenant une façon de gouverner
Toutes les cultures
Sont issues des bourgeoisies
Tous les arts et leurs parures
A la vie, cherchent des noises
Nous prenons des poses
Nous voulons être quelque chose
Nous sommes le bruit du vide
Car ce que nous faisons, c'est de la ride
Moi, je ne suis rien
Mais, je ne veux être rien
Tout ce que l'être humain
Touche, cela fait du vilain
Tout ce qui se veut quelque chose
Tout ce qui fait sa dose
Peintre, poète, comédien
Savant, musicien, écrivain
Est une hiérarchie monstrueuse
Est une autorité menteuse
Cela justifie toutes les inégalités
Cela interdit la fraternité
Les artistes sont au service
De toutes les bourgeoisies
La vie, invalide les milices
Censées représenter ce qu'elle vit
La plupart des humains
Sont bornés, fanatiques, se croient malins
Pourtant, savoir que l'on ne sait rien
Que tout gouvernement ne vaut rien
C'est cela la révolution
De l'encéphale en pleine mutation
Plus d'artistes, de savants, d'illusionnistes
La drogue des bourgeoisies hédonistes
Et puis
Celui qui croit savoir
Et qui ne sait rien
Et veut vous imposer son ignorance
Avec plein de suffisance
Nous en connaissons
Tout un tas, hommes et femmes
Jeunesse, vieillesse, tout un drame
Cela se prend au sérieux
Et c'est ainsi, toujours ennuyeux
C'est la solidarité des prétentieux
Il suffit de voir le personnel politique
Qui roule des mécaniques
Et la fausse contestation aveuglée
Qui n'aspire qu'à les remplacer
L'égo nous tient en laisse
Sans lui, personne ne nous blesse
Le fascisme est dans nos têtes
Le stalinisme est dans nos fêtes
Mais pour ébaubir, je ne suis pas aigri
Et le peu dont je jouis, je l'apprécie !
La présomption de culpabilité
Est comme un dépôt de mendicité
Il n'y a pas d'innocence, dans notre société !
Après le carnet d'anthropométrie
Voici la puce électronique, qui partout nous suit
En 1895, surgit le mot clochard
Cloche, maladroit, parfois pochard
Maintenant ce sont des sans domicile fixe
Les noms changent, mais la rue, le risque
La vieillesse qui s'accélère
La misère toujours délétère
La misère rend méchant
La misère ne rend pas intelligent
Et comme la richesse
Rend crétin, sourd à la détresse
Et comme la richesse
Rend débile, obsédé par les fesses
C'est mal parti, c'est la folie
Et vive le retour à la bougie
Et à l'ancienne technologie
Vivre longtemps, dans un monde de médiocrité
Pourquoi faire? tout y est absurdité !
Déjà, il faudrait se débarrasser
De tous les députés
De tous les journalistes
De tous les intellectuels
De tous les artistes
De tous les trucs en iste
Car dans une sotte société
Il n'y a que des sots métiers
Se défaire de l'extrême gauche
De la droite, de l'extrême droite, de l'extrême gauche
Mais nous ne voulons pas de révolution
Aussi, jamais, nous ne le faisons !
Le capitalisme affame les populations
Le capitalisme est une maladie
C'est le permanent massacre, de toutes façons
Le massacre de la fraternité
Le massacre de la liberté
Le massacre de l'égalité
Seule la conscience d'une vraie révolution
Est la révolution de la conscience
L'information spectaculaire, c'est toujours la même chose
Cela sert toujours la même cause !
Toujours les sempiternels bobards
Au bon service des richards
Les gens qui ne se veulent rien
Eux, ont compris, je les aime bien
A l'humanité, ils veulent le bien
Car ce que nous savons, ne vaut rien !
Les gens qui se veulent quelque chose
N'ont rien compris, ne prennent aucune pause
De toutes choses, ils font des doses
Faire le mal est leur cause !
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.
"He whose body was confiscated and which allowed the ability to think in its sole discretion, is a hundred times freer than the one which is the soul captive chains odious occupation. Going, gentlemen, in all actions that you feel are most generous, there is that selfishness. "
My Uncle Benjamin (Claude Tillier, 1801-1844)
1915 - 1916
Phosgene, mustard gas, liquid chlorine
War criminal
Nobel Prize in Chemistry in 1919, fire (1868-1934) Fritz Haber
Then the first nerve
Fire (1903-1990) Gerhard Schrader
Tabun in 1936, still hell
In 1961, Vietnam, first défiolants
The Americans had nerves
Their soldiers are bad
But already in 1155
Fire (1122-1190) Frederick Barbarossa, really mad
The city of Tortona, is violently imposed
By plague corpses, launched and lobed
Walls of Caffa and his city
Then again came Psychopharmacology
To format populations
This is more efficient, it's chemistry
With neuroleptics, tranquilizers, more revolution
Largactil (1952) and Equanyl
Librium and Valium (1958)
Then the industry plenum
Made a revolution in
Pills to bear the unbearable
A world became unbearable!
Seals to tolerate its neighbor
Which no longer linked with
The poor are slaves
The rich for their blood, wash
Prostitution, gangsterism, corruption
The world of politics at the Vatican, and absolution
Full protection for all those people!
Who make and unmake laws
And the people complicit, ignorant, and manipulated under
For this mafia, always ready to vote!
It's football, new opium of the people
Celebrities spectacular to salivate
Serials, movies, games, documentaries, to dream
And so the misery that is forgotten
As the worst atrocities memoricide
Fire (1835-1909) Leopold 2 of Belgium
And all his sinister clique
Who exterminated millions of people of Congo
Hands cut off, abused women, and the whole lot
And it is also completely forgot!
Populicide and genocide, becoming a way of governing
All cultures
Are derived from the bourgeoisie
All arts and ornaments
A life, seek noises
We poses
We want to be something
We vacuum noise
Because what we do is to ride
I am nothing
But I do not want to be anything
Everything that human beings
Key, it makes the ugly
Anything that wants something
Everything that makes its dose
Painter, poet, actor
Scholar, musician, writer
Hierarchy is a monstrous
Authority is a liar
This justifies all the inequalities
This prohibits the brotherhood
Artists serve
All bourgeoisies
Life invalid militias
Supposed to represent what she saw
Most humans
Are bounded, fanatics, think smart
However, knowing that we know nothing
That any government is worthless
This is the revolution
Of the brain changing
More artists, scientists, illusionists
Bourgeoisies hedonistic drug
And then
Whoever understands
And who knows nothing
And wants to impose its ignorance
With smug
We know
A lot men and women
Youth, old age, a drama
This is serious
And this is still boring
This is the solidarity of pretentious
Just look at the political staff
Rolling mechanics
And false blinded challenge
That seeks to replace
The ego keeps us leave
Without it, no one hurt
Fascism is in our heads
Stalinism is in our celebrations
Ébaubir but I'm not bitter
And the little I enjoy, I appreciate it!
Presumption of guilt
Is like a workhouse
There is no innocence in our society!
After the book anthropometry
Here is the chip that follows us everywhere
In 1895 rises the word tramp
Bell, awkward, sometimes drunk
Now they are homeless
The names change, but the street, the risk
Which accelerates aging
Misery always deleterious
Misery makes wicked
Misery does not smart
And as the wealth
Makes idiot, deaf to the plight
And as the wealth
Makes stupid, obsessed by buttocks
It is wrong party, it is madness
And lively return to the candle
And old technology
Live long in a world of mediocrity
Why? everything is nonsense!
Already, he should get rid
Of all members
All journalists
All intellectual
All artists
All the stuff ist
Because in a stupid society
There are no fools trades
Get rid of the extreme left
The right, the extreme right, extreme left
But we do not want revolution
Also, never, we do!
Capitalism starving populations
Capitalism is a disease
This is the permanent massacre, anyway
The massacre of brotherhood
The massacre of freedom
The massacre of equality
Only the consciousness of a revolution
Is the revolution of consciousness
Information spectacular, it's always the same thing
It is always the same cause!
Always the endless bullshit
The good service of the rich
People who do not want
They have understood, I like
To humanity, they want good
As we know, no good!
People who want something
Did not understand, do not break
Of all things, they doses
Doing evil is their cause!
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat said the guest on "hiway.fr"
Original: Koyaanisqatsi, pandémonium, ou le manifeste du rien