Koyaanisqatsi, pandémonium, ou le manifeste du rien

by Patrice Faubert Saturday, Mar. 02, 2013 at 5:58 PM

La propagande de l'aliénation est l'aliénation de la propagande...

" Celui dont on a confisqué le corps et auquel on laisse la faculté de penser à son gré, est cent fois plus libre que celui dont on tient l' âme captive aux chaînes d'une occupation odieuse. allez, Messieurs, dans toutes les actions qui vous paraissent les plus généreuses, il n'y a que l' égoïsme. "

Mon oncle Benjamin ( Claude Tillier, 1801-1844 )

1915 - 1916

Phosgène, ypérite, chlorine liquide

Du criminel de guerre

Prix Nobel de chimie 1919 , feu (1868-1934) Fritz Haber

Puis le premier neurotoxique

De feu (1903-1990 ) Gerhard Schrader

Le tabun, en 1936, toujours l'enfer

En 1961, au Vietnam, premiers défiolants

Les américains avaient les nerfs

Leurs militaires sont des méchants

Mais déjà, en 1155

Feu (1122-1190) Frédéric Barberousse, vraiment dément

De la ville de Tortona, s'imposa violemment

Par des cadavres pesteux, lancés et lobés

Des murs de Caffa et de sa cité

Puis encore, vint la psychopharmacologie

Pour formater les populations

C'est plus efficace, c'est de la chimie

Avec les neuroleptiques, tranquillisants, plus de révolution

Largactil (1952) et Equanyl

Librium et valium (1958)

Puis l'industrie de la tranquillisation

En fit une révolution

Des pilules pour supporter l'insupportable

D'un monde devenu invivable !

Des cachets pour tolérer son voisin

Avec lequel plus aucun lien

Les pauvres sont des esclaves

Les riches de leur sang, se lavent

Prostitution, gangstérisme, corruption

Du monde politique au Vatican, et absolution

Une totale protection pour tous ces gens !

Qui font et défont les lois

Et le peuple complice, ignorant, soumis et manipulé

Pour cette mafia, toujours prêt à voter !

Il a son football, nouvel opium du peuple

Des vedettes spectaculaires, pour le faire saliver

Des feuilletons, des films, des jeux, des documentaires, pour faire rêver

Et ainsi, la misère qui se fait oublier

Comme les pires atrocités, mémoricide

De feu (1835-1909) Léopold 2 de Belgique

Et toute sa sinistre clique

Qui extermina des millions d'humains du Congo

Mains coupées, femmes abusées, et tout le lot

Et c'est aussi complètement oublié !

Populicide et génocide, devenant une façon de gouverner

Toutes les cultures

Sont issues des bourgeoisies

Tous les arts et leurs parures

A la vie, cherchent des noises

Nous prenons des poses

Nous voulons être quelque chose

Nous sommes le bruit du vide

Car ce que nous faisons, c'est de la ride

Moi, je ne suis rien

Mais, je ne veux être rien

Tout ce que l'être humain

Touche, cela fait du vilain

Tout ce qui se veut quelque chose

Tout ce qui fait sa dose

Peintre, poète, comédien

Savant, musicien, écrivain

Est une hiérarchie monstrueuse

Est une autorité menteuse

Cela justifie toutes les inégalités

Cela interdit la fraternité

Les artistes sont au service

De toutes les bourgeoisies

La vie, invalide les milices

Censées représenter ce qu'elle vit

La plupart des humains

Sont bornés, fanatiques, se croient malins

Pourtant, savoir que l'on ne sait rien

Que tout gouvernement ne vaut rien

C'est cela la révolution

De l'encéphale en pleine mutation

Plus d'artistes, de savants, d'illusionnistes

La drogue des bourgeoisies hédonistes

Et puis

Celui qui croit savoir

Et qui ne sait rien

Et veut vous imposer son ignorance

Avec plein de suffisance

Nous en connaissons

Tout un tas, hommes et femmes

Jeunesse, vieillesse, tout un drame

Cela se prend au sérieux

Et c'est ainsi, toujours ennuyeux

C'est la solidarité des prétentieux

Il suffit de voir le personnel politique

Qui roule des mécaniques

Et la fausse contestation aveuglée

Qui n'aspire qu'à les remplacer

L'égo nous tient en laisse

Sans lui, personne ne nous blesse

Le fascisme est dans nos têtes

Le stalinisme est dans nos fêtes

Mais pour ébaubir, je ne suis pas aigri

Et le peu dont je jouis, je l'apprécie !

La présomption de culpabilité

Est comme un dépôt de mendicité

Il n'y a pas d'innocence, dans notre société !

Après le carnet d'anthropométrie

Voici la puce électronique, qui partout nous suit

En 1895, surgit le mot clochard

Cloche, maladroit, parfois pochard

Maintenant ce sont des sans domicile fixe

Les noms changent, mais la rue, le risque

La vieillesse qui s'accélère

La misère toujours délétère

La misère rend méchant

La misère ne rend pas intelligent

Et comme la richesse

Rend crétin, sourd à la détresse

Et comme la richesse

Rend débile, obsédé par les fesses

C'est mal parti, c'est la folie

Et vive le retour à la bougie

Et à l'ancienne technologie

Vivre longtemps, dans un monde de médiocrité

Pourquoi faire? tout y est absurdité !

Déjà, il faudrait se débarrasser

De tous les députés

De tous les journalistes

De tous les intellectuels

De tous les artistes

De tous les trucs en iste

Car dans une sotte société

Il n'y a que des sots métiers

Se défaire de l'extrême gauche

De la droite, de l'extrême droite, de l'extrême gauche

Mais nous ne voulons pas de révolution

Aussi, jamais, nous ne le faisons !

Le capitalisme affame les populations

Le capitalisme est une maladie

C'est le permanent massacre, de toutes façons

Le massacre de la fraternité

Le massacre de la liberté

Le massacre de l'égalité

Seule la conscience d'une vraie révolution

Est la révolution de la conscience

L'information spectaculaire, c'est toujours la même chose

Cela sert toujours la même cause !

Toujours les sempiternels bobards

Au bon service des richards

Les gens qui ne se veulent rien

Eux, ont compris, je les aime bien

A l'humanité, ils veulent le bien

Car ce que nous savons, ne vaut rien !

Les gens qui se veulent quelque chose

N'ont rien compris, ne prennent aucune pause

De toutes choses, ils font des doses

Faire le mal est leur cause !



Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.



"He whose body was confiscated and which allowed the ability to think in its sole discretion, is a hundred times freer than the one which is the soul captive chains odious occupation. Going, gentlemen, in all actions that you feel are most generous, there is that selfishness. "

My Uncle Benjamin (Claude Tillier, 1801-1844)

1915 - 1916

Phosgene, mustard gas, liquid chlorine

War criminal

Nobel Prize in Chemistry in 1919, fire (1868-1934) Fritz Haber

Then the first nerve

Fire (1903-1990) Gerhard Schrader

Tabun in 1936, still hell

In 1961, Vietnam, first défiolants

The Americans had nerves

Their soldiers are bad

But already in 1155

Fire (1122-1190) Frederick Barbarossa, really mad

The city of Tortona, is violently imposed

By plague corpses, launched and lobed

Walls of Caffa and his city

Then again came Psychopharmacology

To format populations

This is more efficient, it's chemistry

With neuroleptics, tranquilizers, more revolution

Largactil (1952) and Equanyl

Librium and Valium (1958)

Then the industry plenum

Made a revolution in

Pills to bear the unbearable

A world became unbearable!

Seals to tolerate its neighbor

Which no longer linked with

The poor are slaves

The rich for their blood, wash

Prostitution, gangsterism, corruption

The world of politics at the Vatican, and absolution

Full protection for all those people!

Who make and unmake laws

And the people complicit, ignorant, and manipulated under

For this mafia, always ready to vote!

It's football, new opium of the people

Celebrities spectacular to salivate

Serials, movies, games, documentaries, to dream

And so the misery that is forgotten

As the worst atrocities memoricide

Fire (1835-1909) Leopold 2 of Belgium

And all his sinister clique

Who exterminated millions of people of Congo

Hands cut off, abused women, and the whole lot

And it is also completely forgot!

Populicide and genocide, becoming a way of governing

All cultures

Are derived from the bourgeoisie

All arts and ornaments

A life, seek noises

We poses

We want to be something

We vacuum noise

Because what we do is to ride

I am nothing

But I do not want to be anything

Everything that human beings

Key, it makes the ugly

Anything that wants something

Everything that makes its dose

Painter, poet, actor

Scholar, musician, writer

Hierarchy is a monstrous

Authority is a liar

This justifies all the inequalities

This prohibits the brotherhood

Artists serve

All bourgeoisies

Life invalid militias

Supposed to represent what she saw

Most humans

Are bounded, fanatics, think smart

However, knowing that we know nothing

That any government is worthless

This is the revolution

Of the brain changing

More artists, scientists, illusionists

Bourgeoisies hedonistic drug

And then

Whoever understands

And who knows nothing

And wants to impose its ignorance

With smug

We know

A lot men and women

Youth, old age, a drama

This is serious

And this is still boring

This is the solidarity of pretentious

Just look at the political staff

Rolling mechanics

And false blinded challenge

That seeks to replace

The ego keeps us leave

Without it, no one hurt

Fascism is in our heads

Stalinism is in our celebrations

Ébaubir but I'm not bitter

And the little I enjoy, I appreciate it!

Presumption of guilt

Is like a workhouse

There is no innocence in our society!

After the book anthropometry

Here is the chip that follows us everywhere

In 1895 rises the word tramp

Bell, awkward, sometimes drunk

Now they are homeless

The names change, but the street, the risk

Which accelerates aging

Misery always deleterious

Misery makes wicked

Misery does not smart

And as the wealth

Makes idiot, deaf to the plight

And as the wealth

Makes stupid, obsessed by buttocks

It is wrong party, it is madness

And lively return to the candle

And old technology

Live long in a world of mediocrity

Why? everything is nonsense!

Already, he should get rid

Of all members

All journalists

All intellectual

All artists

All the stuff ist

Because in a stupid society

There are no fools trades

Get rid of the extreme left

The right, the extreme right, extreme left

But we do not want revolution

Also, never, we do!

Capitalism starving populations

Capitalism is a disease

This is the permanent massacre, anyway

The massacre of brotherhood

The massacre of freedom

The massacre of equality

Only the consciousness of a revolution

Is the revolution of consciousness

Information spectacular, it's always the same thing

It is always the same cause!

Always the endless bullshit

The good service of the rich

People who do not want

They have understood, I like

To humanity, they want good

As we know, no good!

People who want something

Did not understand, do not break

Of all things, they doses

Doing evil is their cause!



Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat said the guest on "hiway.fr"



Original: Koyaanisqatsi, pandémonium, ou le manifeste du rien