La nuisance de l'aberration est l'aberration de la nuisance...
Nous, qui ne sommes
Ni poètes, ni écrivains
Ni poètes, ni artistes
Ni cultivés, ni savants
Dans ce monde modernisé
Pour les funambules et les équilibristes
Ou personne ne se plaît vraiment
Déjà, il y a très longtemps
Dans la revue "Maintenant" feu Arthur Cravan
Déplorait que tout le monde
Se voulait peintre
Se voulait poète
Se voulait écrivain
Se voulait artiste
Mais jamais de l'art de vivre
Mais toujours de l'art figé, fini
L'art de la vie est infini
L'art représenté est fini
Le vrai artiste
Ne peint pas
N'écrit pas
N'est pas un artiste
N'est pas cultivé
N'est pas un poète
N'est pas un savant
Ne travaille pas
De la paresse créatrice, il n'est jamais las
Car il peint sa vie
Car il écrit sa vie
Car il est l'artiste de sa vie
Il est l'art
Mais l'art est mort
Depuis une éternité, il dort
Il y a de plus en plus
De poètes, de peintres, d'écrivains
Car ce n'est pas la poésie
Car ce n'est pas la peinture
Car ce n'est pas l'écriture
De la vie sans aucun corset
Mais nos esprits sont laids
Et nous les vidons, de nos méfaits
Ainsi, la mauvaise réputation
De tout un chacun, du baron
Au plus insignifiant des larrons
Le monde, c'est nous qui le faisons
Comme nos pensées, nous ne sommes pas bons
Tous les humains se ressemblent
Même parfois, ils s'assemblent
Jaunes, noirs, blancs, marrons
Tous fait pareils, de toutes façons
Chaque autre être humain que soi, est soi
Avec une autre éducation, une autre foi
C'est moi, c'est toi, avec un autre possible
C'est moi, c'est toi, avec une autre bible
Cela n'est pas ton frère
C'est toi
Cela n'est pas ta soeur
C'est toi
Tuer l'autre, c'est se tuer soi
Me tuer, c'est te tuer toi
Et je ne suis pas chamaniste
Et je ne suis pas humaniste
Je le dis avec aisance
Tellement, c'est simple bon sens
Nous sommes la multiplicité de l'unicité
Nous sommes l'unicité de la multiplicité
Je est un autre
Car je est tous et toutes les autres
Mais la politique
Sépare le genre humain
Mais le pouvoir
Divise le genre humain
Mais l'argent
Fait la guerre au genre humain
Depuis toujours
Hier, aujourd'hui, comme demain
Et ainsi
Le boucher est maudit
Le malade est maudit
Le poète est maudit
Le bourreau est maudit
Le peintre est maudit
Le banquier est maudit
Le politicien est maudit
Le sportif est maudit
Le tyran est maudit
L'artiste est maudit
Le savant est maudit
Le chanteur est maudit
Le capitaliste est maudit
Tout le monde est maudit
Puisque la politique est une malédiction
Puisque le commerce est une abomination
Puisque le pouvoir est une malédiction
Puisque le capitalisme est une abomination
Et finalement, les mots
Ne font que s'opposer
A d'autres mots
C'est la guerre des mots
Petits mots, gros mots
Sur la planète Terre
Tous les mots sont en guerre
Les vivants et les morts
Se font toujours du tort
Comme Nakoula Basseley Nakoula
D'origine égyptienne
Et de religion copte, blabla
Qui sert de prétexte, à l'intifada
Pour contre les infidèles, faire une scène
Toutes les religions sont des névroses
Toutes les croyances sont des névroses
Toutes les sectes sont des névroses
Toutes les idéologies sont des névroses
Toutes les images idéales
De soi, sont toujours fatales
Tous les arts sont des névroses
Et oui, infâme stalinien, comme Assurancetourix
L'on voudrait me faire taire
M'empêcher de braire
Car mes chants sont insupportables
Par ma manière de n'être jamais fixe
A l'infâme fasciste, c' est intolérable
Comment! il ose s'exprimer
Ce parfait inconnu
Aussi saugrenu qu'incongru
Qui ose critiquer nos fausses fêtes
Et oui, rien que pour embêter
Ceux et celles qui me détestent
Comme cela m'amuse, d'imaginer vos têtes!
Vous voulez me donner des leçons
Moi, je veux simplement faire réfléchir, sans prétention
Mais vos mots ne sont pas les miens
Cela est tout à fait certain!
S' il vous plaît, passez votre chemin
Décidément, avec moi, vous êtes sans lien
Je connais vos commentaires
Réactionnaires, fielleux, amers
De toutes façons, le monde est fichu
Trop de capitalistes, de staliniens, de fascistes, de religieux
Trop de complices, se débarrasser d'eux
Comment faire? leurs cerveaux sont programmés
Et ils sont persuadés d'avoir raison
Et nous aussi, nos cerveaux sont conditionnés
De sorte, de ne pas en sortir
De la conscience humaine
Il faut une complète transformation
Pour des idéologies, sectes, croyances, et des religions
Une complète et totale abolition
Alors seulement, est et sera, enfin la révolution
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
Neither poets, nor writers
Neither poets, nor artists
Neither cultivated, nor erudite
In this modernized world
For the funambulists and the equilibrists
Or nobody really likes himself
Already, there is very longtemps
In the review “Maintenant” fire Arthur Cravan
Deplored that everyone
Painter wanted to be
Poet wanted to be
Writer wanted to be
Artist wanted to be
But never of art of living
But always of solidified art, finished
The art of the life is infinite
Art represented is finished
The true artist
Does not paint
Does not write
Is not an artist
Is not cultivated
Is not a poet
Is not a scientist
Do not work
Lazes creative, it is never tired
Because it paints its life
Because he writes his life
Because he is the artist of his life
It is art
But art died
Since an eternity, he sleeps
There is more and more
Poets, painters, writers
Because it is not poetry
Because it is not painting
Because it is not the writing
Life without any corset
But our spirits are ugly
And let us empty we them, of our misdeeds
Thus, bad reputation
Each and everyone, of the baron
With unimportant of the small drainage canals
The world, it is we who do it
Like our thoughts, we are not good
All the human ones resemble each other
Even sometimes, they are assembled
Yellows, blacks, white, chestnuts
Done everything similar, in any case
Each other human being that oneself, is oneself
With another education, another faith
It is me, it is you, with another possible
It is me, it is you, with another bible
That is not your brother
It is you
That is not your sister
It is you
To kill the other, it is to commit suicide oneself
To kill me, it is you to kill you
And I am not chamanist
And I am not humanistic
I say it with ease
So much, it is simple good sense
We are the multiplicity of unicity
We are the unicity of the multiplicity
I am another
Because I am all and all the others
But the policy
Separate mankind
But power
Divide mankind
But money
Fact the war with mankind
Since always
Yesterday, today, like tomorrow
And thus
The butcher is cursed
The patient is cursed
The poet is cursed
The torturer is cursed
The painter is cursed
The banker is cursed
The politician is cursed
The sportsman is cursed
The tyrant is cursed
The artist is cursed
The scientist is cursed
The singer is cursed
The capitalist is cursed
Everyone is cursed
Since the policy is a curse
Since the trade is an abomination
Since the power is a curse
Since capitalism is an abomination
And finally, words
Nothing but do be opposed
With other words
It is the flamewar
Short notes, swearwords
On planet Is in hiding
All the words are in war
The alive ones and deaths
Always do wrong
Comme Nakoula Basseley Nakoula
Of Egyptian origin
And of Coptic religion, blah
Who is used as pretext, with the intifada
For against the infidels, to make a scene
All the religions are neuroses
All the beliefs are neuroses
All the sects are neuroses
All the ideologies are neuroses
All ideal images
Of oneself, are always fatal
All arts are neuroses
And yes, infamous Stalinist, like Assurancetourix
One would like to make me conceal
To prevent me from braying
Because my songs are unbearable
By my manner of not being never fixed
With the infamous fascist, it is intolerable
How! he dares to be expressed
This perfect unknown
As absurd as incongruous
Who dares to criticize our false festivals
And yes, only to annoy
Those and those which hate me
How that amuses me, to imagine your heads!
You want to teach me lessons
Me, I want simply to make reflect, without claim
But your words are not mine
That is completely certain!
Please, go your way
Definitely, with me, you are without bond
I know your comments
Reactionaries, bitter, bitter
In any case, the world is rotten
Too many capitalists, of Stalinist, fascists, monk
Too many accomplices, to get rid of them
How to make? their brains are programmed
And they are persuaded to be right
And also our brains are conditioned
Of kind, not to leave there
Human conscience
A complete transformation is needed
For ideologies, sects, beliefs, and religions
Complete and total abolition
Then only, is and will be, finally the revolution
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysician, Stalemate says the guest on “hiway.fr”
Original: Paraphysique des nuisances