Paraphysique des nuisances

by Patrice Faubert Friday, Sep. 28, 2012 at 8:52 AM

La nuisance de l'aberration est l'aberration de la nuisance...

Nous, qui ne sommes

Ni poètes, ni écrivains

Ni poètes, ni artistes

Ni cultivés, ni savants

Dans ce monde modernisé

Pour les funambules et les équilibristes

Ou personne ne se plaît vraiment

Déjà, il y a très longtemps

Dans la revue "Maintenant" feu Arthur Cravan

Déplorait que tout le monde

Se voulait peintre

Se voulait poète

Se voulait écrivain

Se voulait artiste

Mais jamais de l'art de vivre

Mais toujours de l'art figé, fini

L'art de la vie est infini

L'art représenté est fini

Le vrai artiste

Ne peint pas

N'écrit pas

N'est pas un artiste

N'est pas cultivé

N'est pas un poète

N'est pas un savant

Ne travaille pas

De la paresse créatrice, il n'est jamais las

Car il peint sa vie

Car il écrit sa vie

Car il est l'artiste de sa vie

Il est l'art

Mais l'art est mort

Depuis une éternité, il dort

Il y a de plus en plus

De poètes, de peintres, d'écrivains

Car ce n'est pas la poésie

Car ce n'est pas la peinture

Car ce n'est pas l'écriture

De la vie sans aucun corset

Mais nos esprits sont laids

Et nous les vidons, de nos méfaits

Ainsi, la mauvaise réputation

De tout un chacun, du baron

Au plus insignifiant des larrons

Le monde, c'est nous qui le faisons

Comme nos pensées, nous ne sommes pas bons

Tous les humains se ressemblent

Même parfois, ils s'assemblent

Jaunes, noirs, blancs, marrons

Tous fait pareils, de toutes façons

Chaque autre être humain que soi, est soi

Avec une autre éducation, une autre foi

C'est moi, c'est toi, avec un autre possible

C'est moi, c'est toi, avec une autre bible

Cela n'est pas ton frère

C'est toi

Cela n'est pas ta soeur

C'est toi

Tuer l'autre, c'est se tuer soi

Me tuer, c'est te tuer toi

Et je ne suis pas chamaniste

Et je ne suis pas humaniste

Je le dis avec aisance

Tellement, c'est simple bon sens

Nous sommes la multiplicité de l'unicité

Nous sommes l'unicité de la multiplicité

Je est un autre

Car je est tous et toutes les autres

Mais la politique

Sépare le genre humain

Mais le pouvoir

Divise le genre humain

Mais l'argent

Fait la guerre au genre humain

Depuis toujours

Hier, aujourd'hui, comme demain

Et ainsi

Le boucher est maudit

Le malade est maudit

Le poète est maudit

Le bourreau est maudit

Le peintre est maudit

Le banquier est maudit

Le politicien est maudit

Le sportif est maudit

Le tyran est maudit

L'artiste est maudit

Le savant est maudit

Le chanteur est maudit

Le capitaliste est maudit

Tout le monde est maudit

Puisque la politique est une malédiction

Puisque le commerce est une abomination

Puisque le pouvoir est une malédiction

Puisque le capitalisme est une abomination

Et finalement, les mots

Ne font que s'opposer

A d'autres mots

C'est la guerre des mots

Petits mots, gros mots

Sur la planète Terre

Tous les mots sont en guerre

Les vivants et les morts

Se font toujours du tort

Comme Nakoula Basseley Nakoula

D'origine égyptienne

Et de religion copte, blabla

Qui sert de prétexte, à l'intifada

Pour contre les infidèles, faire une scène

Toutes les religions sont des névroses

Toutes les croyances sont des névroses

Toutes les sectes sont des névroses

Toutes les idéologies sont des névroses

Toutes les images idéales

De soi, sont toujours fatales

Tous les arts sont des névroses

Et oui, infâme stalinien, comme Assurancetourix

L'on voudrait me faire taire

M'empêcher de braire

Car mes chants sont insupportables

Par ma manière de n'être jamais fixe

A l'infâme fasciste, c' est intolérable

Comment! il ose s'exprimer

Ce parfait inconnu

Aussi saugrenu qu'incongru

Qui ose critiquer nos fausses fêtes

Et oui, rien que pour embêter

Ceux et celles qui me détestent

Comme cela m'amuse, d'imaginer vos têtes!

Vous voulez me donner des leçons

Moi, je veux simplement faire réfléchir, sans prétention

Mais vos mots ne sont pas les miens

Cela est tout à fait certain!

S' il vous plaît, passez votre chemin

Décidément, avec moi, vous êtes sans lien

Je connais vos commentaires

Réactionnaires, fielleux, amers

De toutes façons, le monde est fichu

Trop de capitalistes, de staliniens, de fascistes, de religieux

Trop de complices, se débarrasser d'eux

Comment faire? leurs cerveaux sont programmés

Et ils sont persuadés d'avoir raison

Et nous aussi, nos cerveaux sont conditionnés

De sorte, de ne pas en sortir

De la conscience humaine

Il faut une complète transformation

Pour des idéologies, sectes, croyances, et des religions

Une complète et totale abolition

Alors seulement, est et sera, enfin la révolution





Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"







Neither poets, nor writers

Neither poets, nor artists

Neither cultivated, nor erudite

In this modernized world

For the funambulists and the equilibrists

Or nobody really likes himself

Already, there is very longtemps

In the review “Maintenant” fire Arthur Cravan

Deplored that everyone

Painter wanted to be

Poet wanted to be

Writer wanted to be

Artist wanted to be

But never of art of living

But always of solidified art, finished

The art of the life is infinite

Art represented is finished

The true artist

Does not paint

Does not write

Is not an artist

Is not cultivated

Is not a poet

Is not a scientist

Do not work

Lazes creative, it is never tired

Because it paints its life

Because he writes his life

Because he is the artist of his life

It is art

But art died

Since an eternity, he sleeps

There is more and more

Poets, painters, writers

Because it is not poetry

Because it is not painting

Because it is not the writing

Life without any corset

But our spirits are ugly

And let us empty we them, of our misdeeds

Thus, bad reputation

Each and everyone, of the baron

With unimportant of the small drainage canals

The world, it is we who do it

Like our thoughts, we are not good

All the human ones resemble each other

Even sometimes, they are assembled

Yellows, blacks, white, chestnuts

Done everything similar, in any case

Each other human being that oneself, is oneself

With another education, another faith

It is me, it is you, with another possible

It is me, it is you, with another bible

That is not your brother

It is you

That is not your sister

It is you

To kill the other, it is to commit suicide oneself

To kill me, it is you to kill you

And I am not chamanist

And I am not humanistic

I say it with ease

So much, it is simple good sense

We are the multiplicity of unicity

We are the unicity of the multiplicity

I am another

Because I am all and all the others

But the policy

Separate mankind

But power

Divide mankind

But money

Fact the war with mankind

Since always

Yesterday, today, like tomorrow

And thus

The butcher is cursed

The patient is cursed

The poet is cursed

The torturer is cursed

The painter is cursed

The banker is cursed

The politician is cursed

The sportsman is cursed

The tyrant is cursed

The artist is cursed

The scientist is cursed

The singer is cursed

The capitalist is cursed

Everyone is cursed

Since the policy is a curse

Since the trade is an abomination

Since the power is a curse

Since capitalism is an abomination

And finally, words

Nothing but do be opposed

With other words

It is the flamewar

Short notes, swearwords

On planet Is in hiding

All the words are in war

The alive ones and deaths

Always do wrong

Comme Nakoula Basseley Nakoula

Of Egyptian origin

And of Coptic religion, blah

Who is used as pretext, with the intifada

For against the infidels, to make a scene

All the religions are neuroses

All the beliefs are neuroses

All the sects are neuroses

All the ideologies are neuroses

All ideal images

Of oneself, are always fatal

All arts are neuroses

And yes, infamous Stalinist, like Assurancetourix

One would like to make me conceal

To prevent me from braying

Because my songs are unbearable

By my manner of not being never fixed

With the infamous fascist, it is intolerable

How! he dares to be expressed

This perfect unknown

As absurd as incongruous

Who dares to criticize our false festivals

And yes, only to annoy

Those and those which hate me

How that amuses me, to imagine your heads!

You want to teach me lessons

Me, I want simply to make reflect, without claim

But your words are not mine

That is completely certain!

Please, go your way

Definitely, with me, you are without bond

I know your comments

Reactionaries, bitter, bitter

In any case, the world is rotten

Too many capitalists, of Stalinist, fascists, monk

Too many accomplices, to get rid of them

How to make? their brains are programmed

And they are persuaded to be right

And also our brains are conditioned

Of kind, not to leave there

Human conscience

A complete transformation is needed

For ideologies, sects, beliefs, and religions

Complete and total abolition

Then only, is and will be, finally the revolution





Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysician, Stalemate says the guest on “hiway.fr”













Original: Paraphysique des nuisances