Partout, l'architecture de la tyrannie...
Le capitalisme
C'est un permanent cataclysme
C'est de la guerre, c'est la guerre
Et ce tous les jours
C'est le rythme économique
Qui bafoue le rythme biologique
C'est 14/18, 39/45, toutes les guerres
Des guerres, le capital est l'apôtre
Ainsi
Est édifiant le tableau que voici :
Cause des décès en 2013, dans le monde
C'est une réalité, que personne ne me gronde
Maladies cardiaques
8 139 900
Accidents vasculaires cérébraux
6 446 900
Maladies pulmonaires obstructions chroniques
2 931 200
Pneumonies
2 652 600
Maladies d'Alzheimer
1 655 100
Cancer du poumon
1 639 600
Accidents de la route
1 395 800
Sida
1 341 000
Diabète
1 299 400
Tuberculose
1 290 300
Sans compter d'autres maladies
Et aussi les suicides, jamais de pénurie
En 2012, 804 000 suicides
Dans le monde, réalité si lucide
Et aussi les accidents mortels au travail
Ou des maladies inhérentes au travail
Et c'est chaque année dans le monde
2,200 millions de mortes et de morts
Le capital toujours plus fort
Qui de toutes les aberrations, nous inonde !
Et en France
Le moustique tigre ( Aedes albopictus )
Encore plus malin que le tigre ( Panthera tigris )
Car il est encore et toujours présent
Comme déjà dans vingt départements
Et donc dengue et chikungunya
Avec les transports, tout se déplace, voilà
C'est le système de la modernisation
La modernisation du système
Pour mieux le continuer
Pour mieux l'affiner
Mais un simple moustique peut le perturber
C'est vraiment un tigre de papier
Toutes les informations télévisées
Tout ce que le capital peut chier
Et aussi de la radio, il faut les boycotter
La critique, ailleurs, il faut la chercher !
Maintenant tout est moisi
Maintenant tout est pourri
Football, arts, sport, science, politique
Partout où est le fric
Tout est prostitué
Tout est stipendié
Plus belle la vie
Poubelle la vie
Et par rapport à nos jours
Hier, la politique était troubadour
C'est dire qu'on y étouffe comme dans un four
A côté, feu ( 1904 - 1944 ) Jean Zay
Qui ministre, réforma l'éducation nationale
Plus honnête et sincère, il paraît
Ce qui en devient paranormal
Pour une culture populaire
Et une heure de sport hebdomadaire
Activités et loisirs dirigés
Travaux pratiques, pourtant, retard avancé
L'école libertaire était déjà bien plus éclairée
Car surtout sans aucune autorité
A chacun et chacune, selon les affinités
Certes, il fit beaucoup pour la bibliothèque
Sans argent, bibliobus pour se remplir la tête
En réponse au festival fasciste
1939, le festival de Cannes, plus progressiste
Le CNRS, c'est encore lui
Mais, l'on est encore très loin de l'anarchie
Finalement
Il fut assassiné par la milice
Qui fut du pétainisme, le vice !
Parmi les intellectuels d'élevage
Quelques cas volages
Ainsi, Jean Salem ( né en 1952 ) érudit et philosophe
Fils de feu ( 1921 - 2013 ) Henri Alleg, autre strophe
Alleg qui fut torturé en Algérie
C'était " La question " qu'on lui fit
Mais pas seulement à lui
Car l'on torturait en série
Donc, ce Jean Salem
C'est pas que je l'aime
Prédit, guerre, fascisme, révolution
Pour l'humanité comme absolution
Ou un mélange des trois
Moi aussi, un peu, je le crois
Mais pour la révolution, c'est quoi ?
Ou alors, de tout cela, nous y sommes déjà !
Il faudrait pouvoir déféquer
Tous temps, toutes atrocités
Avec nos sept à huit mètres des intestins
En effet, cela n'est pas rien
Dont seul le dernier mètre d'intestin
De notre caca est plus ou moins plein
Et dont les deux tiers
Sont du système immunitaire
En retard est notre modernité
Car le mieux pour déféquer
Serait de s'accroupir
Et au mal installé, de réagir
Avec un tabouret sous les pieds !
Mais après tout
C'est tout à fait fou
Il y a environ, dans notre univers
Dix mille milliards de milliards d'étoiles
Ailleurs, des compléments ou des contraires
Tout peut s'y concevoir, l'imaginaire
Tout peut s'y boire, s'y croire
L'anarchie s'y vit peut-être déjà
Où c'est le contraire qui ne peut se concevoir, c'est cela !
Partout, l'architecture de la tyrannie
La tyrannie de l'architecture
Les constructions de la tyrannie
La tyrannie de toutes les constructions
L'architecture des dictatures diverses
La dictature de l'architecture, aucune controverse
Des monuments, hôtels, immeubles, musées, maisons
Pas de hasard, tout d'être, à sa raison
Comme en 1950 à Cuba
Où cela était le paradis de toute mafia
Prostitution, drogue, sexe, blanchiment d'argent, jeux
Mafia italo-américaine, italiens et américains, encore eux
Et toujours le régime policier et militaire
Pour pouvoir faire des affaires
Comme en un temps avec la prohibition de l'alcool
Quand en pleine interdiction, la mafia rigole
Et des cadavres dans les rues
Qui se rebelle, le militaire le tue
Cuba fut un laboratoire
De l'étatisme à venir, en attendant, pour voir
Comme une colonie américaine
Et tout un peuple en déveine
Mafieux de certains pays
Stars du cinéma, pour étouffer les cris
Compagnies pétrolières américaines
Pour dévaliser le peuple, jamais elles ne traînent
Bordel pour les riches nord-américains
En 1958, pour les capitalistes, 100.000 putains
Sur catalogue, à commander par téléphone
Puis vint le castrisme que personne ne sonne
La nationalisation, la santé et la réforme agraire
Sabotage américain, la guerre
Blocus, invasion, divers attentats
Pour tenter de reprendre Cuba
D'une structure l'autre, toujours l'Etat !
Comme aussi grâce au pétrole
Du bédouin qui devint une idole
E.A.U Emirats arabes unis
En 1971, de feu ( 1918 - 2004 ) le cheikh Zayed
Quand le protectorat anglais cède
La fédération du pognon uni
Sur l'exploitation, la mort, tout se construisit
Sans le Bahreïn et le Qatar
Qui firent bande à part
Modèle occidental en version luxueuse
Sous-prolétariat surexploité, gueux et gueuses
Abou Dabi, Dubaï, acier, béton, fer
Le tout artificiel à ciel ouvert
Exploitation mortifère de la main d'oeuvre étrangère
Un parlement des tribus
Qui du monde, a pignon sur rue
Le sable qui devient de l'or
Des compagnies pétrolières, un port
Une internationale des actionnaires
Sans patrie sont les milliardaires
Et même le plus austère désert
De ce que la géologie ne peut pas faire
Aussi rapidement, que l'argent du pétrolifère
D'une façon l'autre, c'est partout pareil
Le martyrologe de l'argent soleil
De tous les temps, de toutes les époques
De tous les régimes, de toutes les vies, l'argent se moque
Argent sans vie, vie de l'argent
Des guerres, des misères, sont ses enfants !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Capitalism
It's a permanent cataclysm
It's war, it's war
And it happens every day
It's the economic rhythm
That flouts the biological rhythm
It's 14/18, 39/45, all wars
Of wars, capital is the apostle
Thus
The following table is edifying:
Cause of deaths in 2013, worldwide
It's a reality, let no one scold me
Heart disease
8,139,900
Strokes
6,446,900
Chronic obstruction of the lung disease
2,931,200
Pneumonia
2,652,600
Alzheimer's disease
1,655,100
Lung cancer
1,639,600
Road accidents
1 395,800
AIDS
1,341,000
Diabetes
1,299,400
Tuberculosis
1,290,300
Not to mention other diseases
And also suicides, never in short supply
In 2012, 804,000 suicides
Worldwide, such a lucid reality
And also fatal accidents at work
Or work-related illnesses
And every year worldwide
2,200 million deaths
Capital ever stronger
Which of all aberrations, floods us! And in France
The tiger mosquito (Aedes albopictus)
Even smarter than the tiger (Panthera tigris)
Because it's still and always present
As already in twenty departments
And therefore dengue and chikungunya
With transportation, everything moves, that's it
It's the system of modernization
The modernization of the system
To better continue it
To better refine it
But a simple mosquito can disrupt it
It's really a paper tiger
All the television news
Everything that capital can shit out
And also radio, they must be boycotted
Criticism, you have to look elsewhere! Now everything is moldy
Now everything is rotten
Football, arts, sports, science, politics
Wherever the money is
Everything is prostituted
Everything is paid
Life is more beautiful
Life is trash
And compared to our days
Yesterday, politics was troubadour
That is to say, it's as if we were in an oven
Next to that, the late (1904-1944) Jean Zay
Who, as a minister, reformed national education
More honest and sincere, it seems
Which becomes paranormal
For a popular culture
And an hour of weekly sports
Guided activities and leisure
Practical work, however, advanced backwardness
The libertarian school was already much more enlightened
Because above all, without any authority
To each and every one, according to their affinities
Certainly, he did a lot for the library
Without money, a bookmobile to fill his head
In response to the fascist festival
1939, the Cannes Film Festival, more progressive
The CNRS, it's still him
But, we are still very far from anarchy
Finally
He was assassinated by the militia
Which was the vice of Pétainism! Among the intellectuals of breeding
A few fickle cases
Thus, Jean Salem (born in 1952) scholar and philosopher
Son of the late (1921-2013) Henri Alleg, another verse
Alleg who was tortured in Algeria
It was "The question" that was asked of him
But not only him
Because they tortured in series
So, this Jean Salem
It's not that I love him
Predicted, war, fascism, revolution
For humanity as absolution
Or a mixture of the three
Me too, a little, I believe it
But as for the revolution, what is it?
Or else, of all that, we are already there! We should be able to defecate
All times, all atrocities
With our seven to eight meters of intestines
Indeed, that's no small thing
Of which only the last meter of intestine
Of our poop is more or less full
And two-thirds of which
Are from the immune system
Our modernity is behind schedule
Because the best way to defecate
Would be to squat
And to react to the sick,
With a stool under your feet!
But after all
It's completely crazy
There are approximately, in our universe
Ten trillion billion stars
Elsewhere, complements or opposites
Everything can be conceived there, the imaginary
Everything can be drunk there, believed in it
Anarchy is perhaps already experienced there
Where it is the opposite that cannot be conceived, that's it! Everywhere, the architecture of tyranny
The tyranny of architecture
The buildings of tyranny
The tyranny of all buildings
The architecture of various dictatorships
The dictatorship of architecture, no controversy
Monuments, hotels, buildings, museums, houses
No chance, everything is, according to its reason
Like in 1950 in Cuba
Where it was a paradise for every mafia
Prostitution, drugs, sex, money laundering, gambling
Italian-American mafia, Italians and Americans, them again
And always the police and military regime
To be able to do business
Like in the days of alcohol prohibition
When in the midst of prohibition, the mafia laughs
And corpses in the streets
Whoever rebels, the military kills them
Cuba was a laboratory
Of the statism to come, while waiting, to see
Like an American colony
And an entire people in bad luck
Mafiosi from certain countries
Stars of Cinema, to drown out the cries
American oil companies
To rob the people, they never hang around
Broil for the rich North Americans
In 1958, for the capitalists, 100,000 whores
From a catalog, to order by phone
Then came Castroism, which no one called
Nationalization, health care, and land reform
American sabotage, the war
Blockade, invasion, various attacks
In an attempt to retake Cuba
From one structure to another, always the State! Also thanks to oil
From the Bedouin who became an idol
UAE United Arab Emirates
In 1971, the late (1918-2004) Sheikh Zayed
When the English protectorate yielded
The federation of united money
On exploitation, death, everything was built
Without Bahrain and Qatar
Who stood apart
Western model in a luxurious version
Overexploited underclass, beggars
Abu Dhabi, Dubai, steel, concrete, iron
All artificial in the open air
Deadly exploitation of foreign labor
A parliament of tribes
Who in the world has a street address
The sand that becomes gold
Oil companies, a port
An international of shareholders
Billionaires are without a country
And even the most austere desert
Of what geology cannot do
As quickly as money Oil
In one way or another, it's the same everywhere
The martyrology of the sun money
Of all times, of all eras
Of all regimes, of all lives, money mocks
Money without life, life of money
Wars, miseries, are its children!
Patrice Faubert (2015) whore, poor thing, poet, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/)
Original: Paraphysique de martyrologie