Paraphysique de martyrologie

by Patrice Faubert Sunday, Mar. 16, 2025 at 9:20 AM

Partout, l'architecture de la tyrannie...

Le capitalisme

C'est un permanent cataclysme

C'est de la guerre, c'est la guerre

Et ce tous les jours

C'est le rythme économique

Qui bafoue le rythme biologique

C'est 14/18, 39/45, toutes les guerres

Des guerres, le capital est l'apôtre

Ainsi

Est édifiant le tableau que voici :

Cause des décès en 2013, dans le monde

C'est une réalité, que personne ne me gronde

Maladies cardiaques

8 139 900

Accidents vasculaires cérébraux

6 446 900

Maladies pulmonaires obstructions chroniques

2 931 200

Pneumonies

2 652 600

Maladies d'Alzheimer

1 655 100

Cancer du poumon

1 639 600

Accidents de la route

1 395 800

Sida

1 341 000

Diabète

1 299 400

Tuberculose

1 290 300

Sans compter d'autres maladies

Et aussi les suicides, jamais de pénurie

En 2012, 804 000 suicides

Dans le monde, réalité si lucide

Et aussi les accidents mortels au travail

Ou des maladies inhérentes au travail

Et c'est chaque année dans le monde

2,200 millions de mortes et de morts

Le capital toujours plus fort

Qui de toutes les aberrations, nous inonde !

Et en France

Le moustique tigre ( Aedes albopictus )

Encore plus malin que le tigre ( Panthera tigris )

Car il est encore et toujours présent

Comme déjà dans vingt départements

Et donc dengue et chikungunya

Avec les transports, tout se déplace, voilà

C'est le système de la modernisation

La modernisation du système

Pour mieux le continuer

Pour mieux l'affiner

Mais un simple moustique peut le perturber

C'est vraiment un tigre de papier

Toutes les informations télévisées

Tout ce que le capital peut chier

Et aussi de la radio, il faut les boycotter

La critique, ailleurs, il faut la chercher !

Maintenant tout est moisi

Maintenant tout est pourri

Football, arts, sport, science, politique

Partout où est le fric

Tout est prostitué

Tout est stipendié

Plus belle la vie

Poubelle la vie

Et par rapport à nos jours

Hier, la politique était troubadour

C'est dire qu'on y étouffe comme dans un four

A côté, feu ( 1904 - 1944 ) Jean Zay

Qui ministre, réforma l'éducation nationale

Plus honnête et sincère, il paraît

Ce qui en devient paranormal

Pour une culture populaire

Et une heure de sport hebdomadaire

Activités et loisirs dirigés

Travaux pratiques, pourtant, retard avancé

L'école libertaire était déjà bien plus éclairée

Car surtout sans aucune autorité

A chacun et chacune, selon les affinités

Certes, il fit beaucoup pour la bibliothèque

Sans argent, bibliobus pour se remplir la tête

En réponse au festival fasciste

1939, le festival de Cannes, plus progressiste

Le CNRS, c'est encore lui

Mais, l'on est encore très loin de l'anarchie

Finalement

Il fut assassiné par la milice

Qui fut du pétainisme, le vice !

Parmi les intellectuels d'élevage

Quelques cas volages

Ainsi, Jean Salem ( né en 1952 ) érudit et philosophe

Fils de feu ( 1921 - 2013 ) Henri Alleg, autre strophe

Alleg qui fut torturé en Algérie

C'était " La question " qu'on lui fit

Mais pas seulement à lui

Car l'on torturait en série

Donc, ce Jean Salem

C'est pas que je l'aime

Prédit, guerre, fascisme, révolution

Pour l'humanité comme absolution

Ou un mélange des trois

Moi aussi, un peu, je le crois

Mais pour la révolution, c'est quoi ?

Ou alors, de tout cela, nous y sommes déjà !

Il faudrait pouvoir déféquer

Tous temps, toutes atrocités

Avec nos sept à huit mètres des intestins

En effet, cela n'est pas rien

Dont seul le dernier mètre d'intestin

De notre caca est plus ou moins plein

Et dont les deux tiers

Sont du système immunitaire

En retard est notre modernité

Car le mieux pour déféquer

Serait de s'accroupir

Et au mal installé, de réagir

Avec un tabouret sous les pieds !

Mais après tout

C'est tout à fait fou

Il y a environ, dans notre univers

Dix mille milliards de milliards d'étoiles

Ailleurs, des compléments ou des contraires

Tout peut s'y concevoir, l'imaginaire

Tout peut s'y boire, s'y croire

L'anarchie s'y vit peut-être déjà

Où c'est le contraire qui ne peut se concevoir, c'est cela !

Partout, l'architecture de la tyrannie

La tyrannie de l'architecture

Les constructions de la tyrannie

La tyrannie de toutes les constructions

L'architecture des dictatures diverses

La dictature de l'architecture, aucune controverse

Des monuments, hôtels, immeubles, musées, maisons

Pas de hasard, tout d'être, à sa raison

Comme en 1950 à Cuba

Où cela était le paradis de toute mafia

Prostitution, drogue, sexe, blanchiment d'argent, jeux

Mafia italo-américaine, italiens et américains, encore eux

Et toujours le régime policier et militaire

Pour pouvoir faire des affaires

Comme en un temps avec la prohibition de l'alcool

Quand en pleine interdiction, la mafia rigole

Et des cadavres dans les rues

Qui se rebelle, le militaire le tue

Cuba fut un laboratoire

De l'étatisme à venir, en attendant, pour voir

Comme une colonie américaine

Et tout un peuple en déveine

Mafieux de certains pays

Stars du cinéma, pour étouffer les cris

Compagnies pétrolières américaines

Pour dévaliser le peuple, jamais elles ne traînent

Bordel pour les riches nord-américains

En 1958, pour les capitalistes, 100.000 putains

Sur catalogue, à commander par téléphone

Puis vint le castrisme que personne ne sonne

La nationalisation, la santé et la réforme agraire

Sabotage américain, la guerre

Blocus, invasion, divers attentats

Pour tenter de reprendre Cuba

D'une structure l'autre, toujours l'Etat !

Comme aussi grâce au pétrole

Du bédouin qui devint une idole

E.A.U Emirats arabes unis

En 1971, de feu ( 1918 - 2004 ) le cheikh Zayed

Quand le protectorat anglais cède

La fédération du pognon uni

Sur l'exploitation, la mort, tout se construisit

Sans le Bahreïn et le Qatar

Qui firent bande à part

Modèle occidental en version luxueuse

Sous-prolétariat surexploité, gueux et gueuses

Abou Dabi, Dubaï, acier, béton, fer

Le tout artificiel à ciel ouvert

Exploitation mortifère de la main d'oeuvre étrangère

Un parlement des tribus

Qui du monde, a pignon sur rue

Le sable qui devient de l'or

Des compagnies pétrolières, un port

Une internationale des actionnaires

Sans patrie sont les milliardaires

Et même le plus austère désert

De ce que la géologie ne peut pas faire

Aussi rapidement, que l'argent du pétrolifère

D'une façon l'autre, c'est partout pareil

Le martyrologe de l'argent soleil

De tous les temps, de toutes les époques

De tous les régimes, de toutes les vies, l'argent se moque

Argent sans vie, vie de l'argent

Des guerres, des misères, sont ses enfants !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

Capitalism

It's a permanent cataclysm

It's war, it's war

And it happens every day

It's the economic rhythm

That flouts the biological rhythm

It's 14/18, 39/45, all wars

Of wars, capital is the apostle

Thus

The following table is edifying:

Cause of deaths in 2013, worldwide

It's a reality, let no one scold me

Heart disease

8,139,900

Strokes

6,446,900

Chronic obstruction of the lung disease

2,931,200

Pneumonia

2,652,600

Alzheimer's disease

1,655,100

Lung cancer

1,639,600

Road accidents

1 395,800

AIDS

1,341,000

Diabetes

1,299,400

Tuberculosis

1,290,300

Not to mention other diseases

And also suicides, never in short supply

In 2012, 804,000 suicides

Worldwide, such a lucid reality

And also fatal accidents at work

Or work-related illnesses

And every year worldwide

2,200 million deaths

Capital ever stronger

Which of all aberrations, floods us! And in France

The tiger mosquito (Aedes albopictus)

Even smarter than the tiger (Panthera tigris)

Because it's still and always present

As already in twenty departments

And therefore dengue and chikungunya

With transportation, everything moves, that's it

It's the system of modernization

The modernization of the system

To better continue it

To better refine it

But a simple mosquito can disrupt it

It's really a paper tiger

All the television news

Everything that capital can shit out

And also radio, they must be boycotted

Criticism, you have to look elsewhere! Now everything is moldy

Now everything is rotten

Football, arts, sports, science, politics

Wherever the money is

Everything is prostituted

Everything is paid

Life is more beautiful

Life is trash

And compared to our days

Yesterday, politics was troubadour

That is to say, it's as if we were in an oven

Next to that, the late (1904-1944) Jean Zay

Who, as a minister, reformed national education

More honest and sincere, it seems

Which becomes paranormal

For a popular culture

And an hour of weekly sports

Guided activities and leisure

Practical work, however, advanced backwardness

The libertarian school was already much more enlightened

Because above all, without any authority

To each and every one, according to their affinities

Certainly, he did a lot for the library

Without money, a bookmobile to fill his head

In response to the fascist festival

1939, the Cannes Film Festival, more progressive

The CNRS, it's still him

But, we are still very far from anarchy

Finally

He was assassinated by the militia

Which was the vice of Pétainism! Among the intellectuals of breeding

A few fickle cases

Thus, Jean Salem (born in 1952) scholar and philosopher

Son of the late (1921-2013) Henri Alleg, another verse

Alleg who was tortured in Algeria

It was "The question" that was asked of him

But not only him

Because they tortured in series

So, this Jean Salem

It's not that I love him

Predicted, war, fascism, revolution

For humanity as absolution

Or a mixture of the three

Me too, a little, I believe it

But as for the revolution, what is it?

Or else, of all that, we are already there! We should be able to defecate

All times, all atrocities

With our seven to eight meters of intestines

Indeed, that's no small thing

Of which only the last meter of intestine

Of our poop is more or less full

And two-thirds of which

Are from the immune system

Our modernity is behind schedule

Because the best way to defecate

Would be to squat

And to react to the sick,

With a stool under your feet!

But after all

It's completely crazy

There are approximately, in our universe

Ten trillion billion stars

Elsewhere, complements or opposites

Everything can be conceived there, the imaginary

Everything can be drunk there, believed in it

Anarchy is perhaps already experienced there

Where it is the opposite that cannot be conceived, that's it! Everywhere, the architecture of tyranny

The tyranny of architecture

The buildings of tyranny

The tyranny of all buildings

The architecture of various dictatorships

The dictatorship of architecture, no controversy

Monuments, hotels, buildings, museums, houses

No chance, everything is, according to its reason

Like in 1950 in Cuba

Where it was a paradise for every mafia

Prostitution, drugs, sex, money laundering, gambling

Italian-American mafia, Italians and Americans, them again

And always the police and military regime

To be able to do business

Like in the days of alcohol prohibition

When in the midst of prohibition, the mafia laughs

And corpses in the streets

Whoever rebels, the military kills them

Cuba was a laboratory

Of the statism to come, while waiting, to see

Like an American colony

And an entire people in bad luck

Mafiosi from certain countries

Stars of Cinema, to drown out the cries

American oil companies

To rob the people, they never hang around

Broil for the rich North Americans

In 1958, for the capitalists, 100,000 whores

From a catalog, to order by phone

Then came Castroism, which no one called

Nationalization, health care, and land reform

American sabotage, the war

Blockade, invasion, various attacks

In an attempt to retake Cuba

From one structure to another, always the State! Also thanks to oil

From the Bedouin who became an idol

UAE United Arab Emirates

In 1971, the late (1918-2004) Sheikh Zayed

When the English protectorate yielded

The federation of united money

On exploitation, death, everything was built

Without Bahrain and Qatar

Who stood apart

Western model in a luxurious version

Overexploited underclass, beggars

Abu Dhabi, Dubai, steel, concrete, iron

All artificial in the open air

Deadly exploitation of foreign labor

A parliament of tribes

Who in the world has a street address

The sand that becomes gold

Oil companies, a port

An international of shareholders

Billionaires are without a country

And even the most austere desert

Of what geology cannot do

As quickly as money Oil

In one way or another, it's the same everywhere

The martyrology of the sun money

Of all times, of all eras

Of all regimes, of all lives, money mocks

Money without life, life of money

Wars, miseries, are its children!

Patrice Faubert (2015) whore, poor thing, poet, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/)

Original: Paraphysique de martyrologie