Un désespoir sans espoir...
Allo ?
Le 36.01
Car 3601 produits chimiques présents dans notre corps
Matériaux en contact avec les aliments, encore
Les emballages, les ustensiles de cuisine
Composés organiques volatils, tout nous y débine
Polluants éternels, bisphénols, phtalates, métaux lourds
Pesticides, mais nous en sommes le muet et le sourd
Mais tout sujet
A déjà été rabâché
Par des historiens
Par des historiennes
Pas un seul cheveu n'y a échappé
De quoi se décourager
Le moindre fait du passé
A son historien spécialisé
A son historienne très calée
Et il y a eu tellement
De divers écrits, de divers romans
Avec aussi tout ce qui s'est perdu, sans compter
Avec tout ce qui fut brûlé, de quoi paniquer
Et c'est forcé
L'on ne fait que réécrire
L'on ne fait que redire
L'on ne fait que refaire
L'on ne fait que redéfaire
L'on ne fait que relire
Et même, en musique ou en peinture
Ce que d'autres ont fait avant nous
Ce que d'autres referont après nous
Ce que d'autres font en ce moment
Comme un bus archi-complet
De tout ce qui fut, de tout ce qui est
Et de tout ce qui sera, en effet
Moi, j'écris dans le vide
Refusant tout réseau, j'en suis le bide
C'est plus une thérapeutique quantique personnelle
Que l'impossible propédeutique péronnelle
Mais avec tant de livres
Qui disent à peu près les mêmes choses
Mais avec tant de faits
Qui sont à peu près les mêmes faits !
Et puis, il faut bien occuper son temps
Sinon, l'on s'ennuierait tout le temps
Ou à rester à méditer sur son lit
Et qui le pourrait en permanent ?
Sauf par obligation de maladie !
Donc
Sport, internet, travail, écriture, du divertissement
Il faut bien passer son temps
La vie c'est un peu comme à l'armée
Mais pourtant, l'on a rien signé
L'on ne s'y est pas engagé
Mais d'une naissance imposée
De force, tout le monde, enrôlé
Quand le temps économique
N'étant pas le temps biologique
Nous en sommes le militarisé
Et voilà encore des formules
Qui ne me feront point d'émules
Mais, nonobstant, je m'y entête, têtu comme la mule
Tant de vies fichues
Et toutes le sont, sous le capital, qui mue
La vie ne vaut pas la peine d'être vécue
Mais oui, Camus, l'on s'y habitue
Pas de sexe
Quand on aime le sexe
Mais avec des affinités en contexte
Sinon, autant se masturber, c'est moins bête
Que des relations sexuelles artificielles et donc tarifées
Où c'est forcément du violé
Au fond, c'est du viol légalisé
Viol légal, viol illégal, vol légal, vol illégal
Crime légal, crime illégal, guerre légale, guerre illégale
Le juge Capital en fait son régal !
Il faudrait un monde sans argent
Pour que tout y devienne épanouissant
Quand la bouffe pour les pauvres est dégueulasse
Quand le logement pour les pauvres est schlass
Tout devenant de plus en plus dégueulasse
Tout devenant de plus en plus schlass !
Allo ?
SOS Amitié, pour le chanteur H.F Thiéfaine, le paraphraser
Allo ?
SOS Sexe
Allo ?
SOS Bouffe
Allo ?
SOS Logement
Allo ?
SOS Perdition
Allo ?
SOS Solitude
Allo ? Allo ? Allo ? Allo ? Allo ? Allo ?
Il y aura de plus en plus de suicides réussis
Il y aura de plus en plus de tentatives de suicides
L'on se doute pourquoi, c'est si limpide
Personne
N'ose même s'en étonner
Et encore moins s'en offusquer
Ou dans le bénévolat, s'oublier
Le pire que soi, pouvant nous sauver
De ses petits malheurs, plus le temps de s'occuper
Comme un barrage, que l'on veut s'édifier
Mais dégâts collatéraux ne pouvant s'éviter
Ainsi, du barrage d'Assouan, 1960/1970
Qui mobilisa 36000 ouvriers et ingénieurs
Avec tous les ouvriers décédés et tout son inhérent
Avec toutes les personnes déplacées et son conséquent
Avec toute une archéologie à jamais inondée
Déjà, l'hydroélectricité et tout son industrialisé
Et pour la facture, des pays qui se sont désistés
Nasser et Khrouchtchev durent s'en dépatouiller
Sans compter toutes les magouilles ignorées
Car à l'origine beaucoup de pays impliqués
Tout s'y annonçait dans la technologie industrialisée à outrance
De maillon en maillon et sur une même fréquence !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Hello ?
36.01
Because 3601 chemicals present in our body
Materials in contact with food, again
Packaging, kitchen utensils
Volatile organic compounds, everything is giving us a hard time
Eternal pollutants, bisphenols, phthalates, heavy metals
Pesticides, but we are deaf and mute
But every subject
Has already been repeated
By historians
By historians
Not a single hair has escaped it
Enough to be discouraged
The slightest fact of the past
To its specialized historian
To its very knowledgeable historian
And there have been so many
Various writings, various novels
With also everything that has been lost, not to mention
With everything that has been burned, enough to panic
And it is forced
We only rewrite
We only say again
We only redo
We only redo
We only redo
We only rereads
And even, in music or painting
What others have done before us
What others will do after us
What others are doing right now
Like an overflowing bus
Of everything that was, of everything that is
And of everything that will be, in fact
I write in the void
Refusing any network, I am its belly
It is more a personal quantum therapy
Than the impossible personal propaedeutic
But with so many books
Which say more or less the same things
But with so many facts
Which are more or less the same facts!
And then, you have to occupy your time
Otherwise, you would be bored all the time
Or stay meditating on your bed
And who could do it permanently?
Except by obligation of illness!
So
Sports, internet, work, writing, entertainment
You have to pass your time
Life is a bit like the army
But yet, we didn't sign anything
We didn't commit to it
But by an imposed birth
Forcibly, everyone, enlisted
When economic time
Not being biological time
We are its militarized
And here are more formulas
Which will not make me emulate
But, notwithstanding, I persist, stubborn as a mule
So many ruined lives
And all are, under capital, which sheds
Life is not worth living
But yes, Camus, we get used to it
No sex
When we like sex
But with affinities in context
Otherwise, we might as well masturbate, it's less stupid
Than artificial and therefore paid sexual relations
Where it's necessarily raped
Basically, it's legalized rape
Legal rape, illegal rape, legal theft, illegal theft
Legal crime, illegal crime, legal war, illegal war
Judge Capital is having a field day!
We need a world without money
For everything to become fulfilling
When the food for the poor is disgusting
When the housing for the poor is schlass
Everything is becoming more and more disgusting
Everything is becoming more and more schlass!
Hello?
SOS Amitié, for the singer H.F Thiéfaine, to paraphrase him
Hello?
SOS Sexe
Hello?
SOS Bouffe
Hello?
SOS Logement
Hello?
SOS Perdition
Hello?
SOS Solitude
Hello? Hello? Hello? Hello? Hello? Hello? There will be more and more successful suicides
There will be more and more attempted suicides
We can guess why, it's so clear
No one
Dares even to be surprised
And even less to be offended
Or in volunteering, forgetting oneself
The worst that oneself, can save us
From one's little misfortunes, no more time to take care of oneself
Like a dam, that one wants to build oneself
But collateral damage cannot be avoided
Thus, from the Aswan dam, 1960/1970
Which mobilized 36,000 workers and engineers
With all the workers who died and all its inherent
With all the displaced people and its consequent
With an entire archeology forever flooded
Already, hydroelectricity and all its industrialized
And for the bill, countries that withdrew
Nasser and Khrushchev lasted to get out of it
Not to mention all the ignored shenanigans
Because originally many countries were involved
Everything was announced in the overindustrialized technology
From link to link and on the same frequency!
Patrice Faubert (2024) stinker, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Original: Viol légal, viol illégal