Le théorème de Bakounine, Coeurderoy, Hofmann

by Patrice Faubert Wednesday, Jul. 10, 2024 at 8:46 AM

Mais toute généralisation est (t)erreur...

Avec trente grammes

De LSD-25, le diéthylamide de l'acide lysergique, LSD

Qui joue avec des dés

Quand dans le cerveau, c'est l'alarme

L'on peut aisément fabriquer

Trois cent mille doses

D'acide lysergique pour délirer

Car cela génère, dans l'encéphale qui ose

Des stimulations des récepteurs de la sérotonine

Qui hallucinent des images gaies ou moroses

En rapport à son histoire idiosyncrasique

Car la carte d'un cerveau, qui ose

Et donc en plein délire, est toujours identique

C'est toujours le brouillage

C'est parfois l'orage

Entre perception et imagination

C'est la roulette russe chimique

Trop incontrôlable encore, pour être une arme étatique

En découvrant cette bombe atomique encéphalique

A la grande puissance psychique

Feu ( 1906-2008 ) Albert Hofmann

Fit très fort, même sans aucun caméraman

Mais quand le thalamus

Et les lobes frontaux aux idéaux

Sont en hyperventilation, c'est le mauvais voyage

C'est la dissociation du moi, toujours le laid paysage

En effet, si un cerveau reçoit onze millions

D'informations à la seconde

Il ne peut en traiter que deux cent

A la fois, c'est pas le même monde

Certaines drogues activent

Un détecteur de bizarrerie

Pour que les rêves vivent, sans se faire mal

Via le locus coeruleus, noyau du tronc cérébral

C'est l'activation du lobe frontal

La conscience de soi, c'est pas banal

C'est le dérèglement électrique

Qui nous mène à la trique

C'est comme un infini océanique

La peur et l'inquiétude sont inhibées

Les circuits de l'amygdale sont bloqués

D'un monde monstrueux

Tout le monde veut s'évader

Toutes ses panoplies sont à acheter

Tous ses déguisements sont à louer

Le monde, c'est moi, c'est toi, ce sont eux

Et maintenant, un petit jeu

Que l'on peut répéter

Et sans cesse réinventer

Dire à quelqu'un

Et peu importe le moyen

" Il y a plus d'électrons

Dans un cm3 d'air

De notre planète mère

Que d'étoiles dans l'Univers "

Si la personne n'est pas ébahie

Par le vertige, c'est qu'elle est dominante

La personnalité dominante est peu avenante

Et elle sait tout sur tout

Et même ce qu'elle ne sait pas, c'est fou !

Une incapacité à dire

Je ne sais pas, aucune humilité

Une impéritie à lire

Vraiment et à s'émerveiller

La seule différence

Entre une drogue et un poison

Est comme une balance

C'est uniquement le dosage, qui donne le ton

La seule différence

Entre les deux dominances

Une dominance agressive et offensive

C'est le dominant qui veut dominer

Et faire aboutir son projet

Sur le dos des autres

Une dominance défensive

C'est le dominant qui refuse de dominer

Pour faire aboutir un projet

Qui n'est pas aussi celui des autres

Beaucoup de libertaires

Sont des dominants défensifs

Et même aussi des dominants offensifs

Mais tous les autoritaires

Sont des dominants agressifs et offensifs

C'est vrai, pour les pauvres, pour les riches, c'est lourd

Aussi bien, dans la vie de tous les jours

Chez soi, au bureau, en faisant l'amour

Que dans tous les milieux

Professionnels, artistiques, scientifiques, en tous lieux

Et toutes les cohortes

Des dominés, qui peuvent de la sorte

Ne vouloir qu'un peu de tranquillité

Quitte à n'avoir plus aucune liberté

C'est le théorème Bakounine, Coeurderoy, Hofmann

Mikhaïl Bakounine ( 1814 - 1876 )

Ernest Coeurderoy ( 1825 - 1862 )

Albert Hofmann ( 1906 - 2008 )

Car l'anarchie est à la société des veaux

Ce que la chimie du LSD-25 est au cerveau

La prophétie de feu Bakounine

Nous nourrit de ses vitamines

L'équation de feu Coeurderoy

Vive les cosaques et mort aux rois

La formule de feu Hofmann

Pour le dérèglement des sens, devenir superman

La révolte des gueux

Enfin, le chambardement par les miséreux

Pour boxer dans leurs hideuses figures

Toutes les saletés de la société en feu

Et de leurs tristes augures

Enfin pouvoir respirer dans la gratuité

En toutes choses, pour toutes choses

Et plus besoin de dominer

Pour pouvoir en jouir, en profiter

Les êtres humains enfin délivrés

De tous leurs arts aliénés

De toutes leurs humiliations

De toutes leurs persécutions

De toutes leurs autorités

De toutes les compétitions

De toutes les violences

De tous les malheurs

De tous les travaux

Place, place, à l'harmonie

Place, place, à la bonhommie

Car en 2012, comme dans le passé/présent/futur, le monde est une caserne

Régit par des vieilles badernes

Le milieu étudiant

Issu de toutes les bourgeoisies

Le plus souvent

Ne veut aucunement, la révolution

Croyant au libre arbitre, ce sont des pitres !

La jeunesse cancre des bourgeoisies

La révolution est pour eux, l'ennemie

Car, par contre, ils ont compris

Qu'il faut n'avoir rien à perdre

Pour vouloir révolutionner

Qu'il faut n'avoir rien à craindre

Pour pouvoir révolutionner

De perdre sa femme, son mari

Sa famille, ses enfants, sa vie

Son emploi, sa sécurité, et même son oisiveté

Car il faut tout réinventer

Car il faut tout balayer

Comme dans le film " Fight club"

Et qui, bien sûr, ne fut pas un tube

Les nantis, comme les étudiants, ne veulent rien changer

Ce sont des conservateurs à installer

Toujours ils trahissent la révolution

Toujours ils méprisent la révolution

Aussi bien, la révolution psychologique

Que la révolution économique

C'est du vécu, je l'ai expérimenté

Mon laboratoire est partout, il suffit d'observer

Tout ce que je vis, je l'écris

Comme la vieillesse prématurée

De la jeunesse, qui se croit branchée !

En retard d'une révolution

Et en avance d'une contre-révolution

Car elle ne lit aucun livre de subversion

Elle est mystique, bohème, prétentieuse

Souvent, la famille qui les soutient, la rend insoucieuse

Souvent, je me suis trompé

En croyant pouvoir les estimer

Plus tard, le métier les changera

Leur intérêt se transformera

Comme de coutume, l'ancien étudiant trahira !

Mais toute généralisation est une erreur

Alors, attention, car avec un t devant, cela devient TERREUR

Et dans le théorème

De Bakounine, Coeurderoy, Hofmann

Pour la vraie révolution, nous revoilà !

Patrice Faubert ( 2012 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

With thirty grams

From LSD-25, lysergic acid diethylamide, LSD

Who plays with dice

When in the brain, it's the alarm

It is easy to make

Three hundred thousand doses

Lysergic acid to make you delirious

Because this generates, in the brain that dares

Stimulation of serotonin receptors

Who hallucinate cheerful or gloomy images

In relation to its idiosyncratic history

Because the map of a brain, who dares

And so in full delirium, is always the same

It's always confusing

Sometimes it's a storm

Between perception and imagination

It's chemical Russian roulette

Still too uncontrollable to be a state weapon

By discovering this encephalic atomic bomb

Has great psychic power

Late (1906-2008) Albert Hofmann

Fit very strong, even without any cameraman

But when the thalamus

And the frontal lobes to ideals

Are hyperventilating, it's the wrong trip

It's the dissociation of the self, always the ugly landscape

Indeed, if a brain receives eleven million

Up-to-the-second information

He can only handle two hundred

At the same time, it's not the same world

Some drugs activate

A weirdness detector

So that dreams live, without getting hurt

Via the locus coeruleus, nucleus of the brainstem

This is the activation of the frontal lobe

Self-awareness is not trivial

It's electrical disruption

Who leads us to the cudgel

It's like an oceanic infinity

Fear and worry are inhibited

Amygdala circuits are blocked

Of a monstrous world

Everyone wants to escape

All of its sets are available to buy

All their costumes are for rent

The world is me, it’s you, it’s them

And now, a little game

That we can repeat

And constantly reinvent

Tell someone

And no matter the means

“There are more electrons

In one cm3 of air

From our mother planet

How many stars in the Universe

If the person is not amazed

By vertigo, it is because she is dominant

The dominant personality is unfriendly

And she knows everything about everything

And even what she doesn't know is crazy!

An inability to say

I don't know, no humility

A fool's errand to read

Truly and to marvel

The only difference

Between a drug and a poison

Is like a scale

It is only the dosage that sets the tone

The only difference

Between the two dominances

Aggressive and offensive dominance

It is the dominant who wants to dominate

And bring your project to fruition

On the backs of others

Defensive dominance

It is the dominant who refuses to dominate

To bring a project to fruition

Which is not also that of others

Many libertarians

Are defensive dominants

And even also offensive dominants

But all the authoritarians

Are aggressive and offensive dominants

It's true, for the poor, for the rich, it's heavy

As well, in everyday life

At home, at the office, while making love

That in all walks of life

Professionals, artistic, scientific, everywhere

And all the cohorts

Dominated people, who can in this way

Just want a little peace

Even if it means no longer having any freedom

This is the Bakunin, Coeurderoy, Hofmann theorem

Mikhail Bakunin (1814 - 1876)

Ernest Coeurderoy (1825 - 1862)

Albert Hofmann (1906 - 2008)

For anarchy is in the society of calves

What the chemistry of LSD-25 is to the brain

The prophecy of the late Bakunin

Feeds us with its vitamins

The equation of the late Coeurderoy

Long live the Cossacks and death to the kings

The late Hofmann's formula

For the disruption of the senses, become superman

The revolt of the beggars

Finally, the upheaval by the poor

To box in their hideous faces

All the filth of society on fire

And their sad omens

Finally being able to breathe freely

In all things, for all things

And no more need to dominate

To be able to enjoy it, take advantage of it

Human beings finally delivered

Of all their alienated arts

Of all their humiliations

Of all their persecutions

Of all their authorities

Of all competitions

Of all the violence

Of all the misfortunes

Of all the works

Make way, make way, to harmony

Make way, make way, to good nature

Because in 2012, as in the past/present/future, the world is a barracks

Ruled by old fools

The student environment

Coming from all the bourgeoisie

Most of the time

Does not want anything, the revolution

Believing in free will, they are clowns!

The dunce youth of the bourgeoisie

The revolution is for them, the enemy

Because, on the other hand, they understood

That we must have nothing to lose

To want to revolutionize

That there should be nothing to fear

To be able to revolutionize

To lose his wife, his husband

His family, his children, his life

His job, his security, and even his idleness

Because we have to reinvent everything

Because everything must be swept away

Like in the movie "Fight Club"

And which, of course, was not a hit

The wealthy, like the students, don't want to change anything

These are preservatives to install

They always betray the revolution

They always despise the revolution

Also, the psychological revolution

That the economic revolution

It's real life, I experienced it

My laboratory is everywhere, just observe

Everything I experience, I write it down

Like premature old age

Youth, who think they are connected!

Late for a revolution

And in advance of a counter-revolution

Because she doesn't read any subversion books

She is mystical, bohemian, pretentious

Often, the family that supports them makes them careless

Often I was wrong

By believing that I can estimate them

Later, the job will change them

Their interest will transform

As usual, the former student will betray!

But any generalization is a mistake

So, be careful, because with a t in front, it becomes TERROR

And in the theorem

From Bakunine, Coeurderoy, Hofmann

For the real revolution, here we come again!

Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)

Original: Le théorème de Bakounine, Coeurderoy, Hofmann