De Malik Oussekine à Rémi Fraisse, éréthisme policier

by Patrice Faubert Friday, Jun. 07, 2024 at 7:40 AM

Partout sur la planète, le capital sème sa terreur...

C'est toujours la guerre civile

Mais c'est pas manifeste, c'est subtil

L'Economie remplace les fusils

L'Economie est une monarchie

Comme une caverne de Bornéo

Pour les 3 millions de chauves-souris, c'est le peuple du haut

La grotte du Cerf, la plus grande du monde

Et une montagne de guano qui y tombe

Pour nourrir le peuple du bas

Des armées gigantesques de cancrelats

Comme les pauvres chez les humains

Et de tous ceux, de toutes celles, qui ont faim

Et la Lune est mieux connue

Que nos cavernes si inconnues

Les diplopodes ( mille-pattes ) de 20 cm et des crabes

Cavernes qui grandissent, elles veulent du rab

10 pour cent de la surface terrestre

C'est du calcaire, de l'ancien naître

Et si l'argent fait la banque

Qui fonce sur tout comme un tank

Comme la calcite

Qui fait les stalactites et les stalagmites

Tout est comparable

Mais finalement dans l'incomparable

Comme les 1000 macaques de l'île de Cayo

Qui se trouve dans les Caraïbes

La biologie de l'évolution est un étau

Où chaque espèce a son propre RIB

Des macaques qui furent ramenés de l'Inde

Il y a plus de 75 ans, et donc, en Caraïbes

Où l'alpha, le dominant, est maintenant le plus agressif

Pas toujours le cas, mais souvent, c'est récessif

Mais le macaque ne sait pas pourquoi

L'être humain, lui, peut savoir pourquoi

Le macaque recherche la dominance

L'être humain recherche la dominance

Mais l'être humain en a l'explication !

Certes

Le népotisme hiérarchique

Chez les primates est mimétique

De la famille au monde

Comme feu ( 356-323 avant notre ère ) Alexandre le Grand

Aux yeux d'Olympias, sa mère, un dieu, un géant

Mais dans sa dominance persécutrice

Il brûla Persépolis

Nul ne le conteste, il fut un grand guerrier

A cette époque, il fallait l'être pour régner

Et la mort de Bucéphale

Son cheval, qui jamais, ne fut un rival

Le fit s'effondrer, le fit pleurer

Feu ( 384-322 ) Aristote fut son précepteur

Ce qui n'empêcha pas son rêve de grandeur !

Depuis longtemps, il n'est plus besoin

Pour être le chef des chefs, de savoir se battre

Contre tout et contre rien

C'est maintenant la richesse qui peut tout abattre !

Et dans toutes les grandes villes

Plein de travaux inutiles

Imaginés par des cerveaux futiles

Technocrates et autres imbéciles

Et cela produit des nuisances sonores, diverses agressions

Pour les gens et surtout les personnes âgées, l'ancienne génération

Cela agit sur le cerveau entérique

Du tube digestif au psychologique

Cent mille milliards de bactéries

Dans notre corps, soit 2 kg de bactéries

Notre ventre surtout les chérit

Aussi indispensables que les cellules de notre corps

Tout remonte au cerveau du haut, quand on lui fait tort !

3 cerveaux dans la tête, le cerveau triunique

1 cerveau dans le ventre, encore plus énigmatique

Sans oublier, du cerveau du haut, les astrocytes

Qui pour la compréhension, sont en tête de liste

Pourtant, toujours la même antienne

Du capital, cette maladie vénérienne

L'exploitation comme paradigme

La soumission comme paradigme

L'éréthisme

De la société spectaculaire marchande techno-industrielle

Et tous les Diafoirus qui ont la part belle

Abolir le salariat

Toutes les bourgeoisies et le prolétariat

Pour enfin une humanité unifiée

Où tout serait enfin partagé

Sans aucune coercition et sans aucune contrainte

Car en tout et en rien, il n'y aurait aucune contrainte

L'espèce humaine, sinon

Disparaîtra bientôt, de toutes façons !

Certes, des jeunes gens, filles et garçons, voyagent

Mais de la souffrance, de l'ignorance, ils portent les bagages

Et où qu'ils aillent

Des inégalités, des misères, partout les mêmes rails

Il y a bien sûr des privilégiés

Qui croient mieux s'en tirer

Et pas seulement dans les beaux quartiers

Mais de la misère unifiée, l'on ne peut s'échapper !

Il y a tant de détresse

Il y en a des valises, il y en a des caisses

Détresse affective, détresse sexuelle

Détresse physique, détresse spirituelle

Détresse psychologique, détresse matérielle

Détresse pécuniaire, détresse intellectuelle

Nous les transportons partout avec nous

Et même et surtout si nous allons partout

La faim, la maladie

La guerre, les conflits

La mort, jamais la vie

A petite ou à grande vitesse

Toujours elle nous rattrape la détresse

En voiture, en avion, en marchant

En bicyclette, en train, en courant

Tout le monde y perd sa vie et son temps !

Les mêmes causes

Produisant les mêmes effets

Il revient sans cesse le laid

Il ne prend jamais de pause

Comme la mort du jeune ( 21 ans ) Rémi Fraisse

Tué dans une manifestation

Contre l'inutile barrage de Sivens, qui alimente la presse

Comme pour feu ( 1964-1986 ) Malik Oussekine

Il souffle le vent de la récupération

Chacun y va de sa larme, de son admonestation

En 1986, j'étais dans les manifestations

De protestation contre l'assassinat de Malik Oussekine

Par des voltigeurs motorisés de la police de Paris

Dont l'une, environ 500.000 personnes, de la folie

J'y avais vu , feu ( 1920-2002 ) le réalisateur Yves Robert

Et sa femme, l'actrice ( née en 1926 ) Danièle Delorme, c'est pas d'hier

Il faut encore un assassinat

Pour que de la répression policière, l'on fasse cas

Mais il y a beaucoup de fascistes dans la police

Chez les gendarmes, dans l'armée, du capital, toutes les milices

De toutes façons, ils ne sont jamais sanctionnés

Car du spectaculaire intégré, ils sont le bras armé !

Partout du harcèlement

Dans le domaine du travail

Dans le domaine scolaire

Dans le domaine universitaire

Dans le domaine intellectuel et sportif

Aucun harcèlement n'est festif

Le harcèlement des forces policières

Contre ceux et celles qui veulent manifester

Le harcèlement généralisé de la société

Dans absolument toutes les activités !

Comme ces clowns sinistres

Aux méthodes singulièrement fascistes

Une stratégie de tension psychologique

Pour plus encore de flics, c'est logique

Comme encore une police secrète

Comme encore des paumés confus et haineux, qui décrètent

Politisation de la confusion

Confusion de la politisation

Dépolitisation de la nouvelle génération

De Malik Oussekine à Rémi Fraisse

Toujours des bavures policières, pour que l'opinion se dresse

Pourtant tous les jours

Des injustices, des inégalités, des tortures, des tragédies

Des absurdités, des accidents, des assassinats, des maladies

Simplement, cela n'est jamais dit

Car c'est là, la vie du capital

Le capital de la vie

Tous les jours, il faudrait s'indigner

Tous les jours, il faudrait se révolter

Tous les jours, il faudrait manifester

Tous les jours, il faudrait s'insurger

Tous les jours, les symboles du capital, il faudrait les casser

Car tous les jours

Partout sur la planète, le capital crache son horreur

Partout sur la planète, le capital sème sa terreur !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

It's still civil war

But it's not obvious, it's subtle

The Economy replaces guns

The Economy is a monarchy

Like a cave in Borneo

For the 3 million bats, it's the people above

The Cerf Cave, the largest in the world

And a mountain of guano falling there

To feed the people below

Gigantic armies of cockroaches

Like the poor among humans

And of all those who are hungry

And the Moon is better known

That our caves so unknown

Diplopods (centipedes) of 20 cm and crabs

Caverns that grow, they want a discount

10 percent of the earth's surface

It's limestone, from the ancient birth

And if money makes bank

Who rushes at everything like a tank

Like calcite

Who makes the stalactites and stalagmites

Everything is comparable

But ultimately in the incomparable

Like the 1000 macaques on the island of Cayo

Which is located in the Caribbean

Evolutionary biology is a vice

Where each species has its own RIB

Macaques that were brought from India

More than 75 years ago, and therefore, in the Caribbean

Where the alpha, the dominant, is now the most aggressive

Not always the case, but often it is recessive

But the macaque doesn't know why

Human beings can know why

The macaque seeks dominance

Human beings seek dominance

But human beings have the explanation!

Certainly

Hierarchical nepotism

In primates is mimetic

From family to the world

Like late (356-323 BCE) Alexander the Great

In the eyes of Olympias, her mother, a god, a giant

But in his persecuting dominance

He burned Persepolis

No one disputes it, he was a great warrior

At that time, you had to be one to reign

And the death of Bucephalus

His horse, who was never a rival

Made him break down, made him cry

Late (384-322) Aristotle was his tutor

Which did not prevent his dream of grandeur!

For a long time there has been no need

To be the leader of leaders, to know how to fight

Against everything and against nothing

It is now wealth that can bring down everything!

And in all the big cities

Lots of useless work

Imagined by futile brains

Technocrats and other imbeciles

And this produces noise pollution, various attacks

For people and especially the elderly, the older generation

It acts on the enteric brain

From the digestive tract to the psychological

One hundred thousand billion bacteria

In our body, i.e. 2 kg of bacteria

Our belly especially cherishes them

As essential as the cells of our body

It all goes back to the upper brain, when we wrong it!

3 brains in the head, the triune brain

1 brain in the stomach, even more enigmatic

Without forgetting, from the upper brain, the astrocytes

Who for understanding, are at the top of the list

Yet, always the same antiphon

Capital, this venereal disease

Exploitation as a paradigm

Submission as a paradigm

Erethism

Of the spectacular techno-industrial commercial society

And all the Diafoirus who have the pride of place

Abolish wage employment

All the bourgeoisies and the proletariat

For finally a unified humanity

Where everything would finally be shared

Without any coercion and without any constraint

Because in everything and in nothing, there would be no constraint

The human species, otherwise

Will disappear soon, anyway!

Of course, young people, girls and boys, travel

But of suffering, of ignorance, they carry the baggage

And wherever they go

Inequalities, misery, the same rails everywhere

There are of course privileged people

Who think they're better off

And not just in nice neighborhoods

But there is no escape from unified misery!

There is so much distress

There are suitcases, there are boxes

Emotional distress, sexual distress

Physical distress, spiritual distress

Psychological distress, material distress

Financial distress, intellectual distress

We carry them everywhere with us

And even and especially if we go everywhere

Hunger, illness

War, conflicts

Death, never life

At low or high speed

She always catches up with us in distress

By car, by plane, while walking

By bike, by train, by running

Everyone is wasting their lives and time!

The same causes

Producing the same effects

The ugly one keeps coming back

He never takes a break

Like the death of the young man (21 years old) Rémi Fraisse

Killed in a demonstration

Against the useless barrage of Sivens, which fuels the press

As for the late (1964-1986) Malik Oussekine

The wind of recovery is blowing

Everyone has their own tear, their admonition

In 1986, I was in the demonstrations

Protest against the assassination of Malik Oussekine

By motorized acrobats from the Paris police

One of which, around 500,000 people, is crazy

I saw there, the late (1920-2002) director Yves Robert

And his wife, the actress (born in 1926) Danièle Delorme, is not new

There needs to be another assassination

So that police repression can be taken into account

But there are a lot of fascists in the police

Among the gendarmes, in the army, in capital, all the militias

In any case, they are never sanctioned

Because of the integrated spectacular, they are the armed wing!

Harassment everywhere

In the field of work

In the educational field

In the academic field

In the intellectual and sporting domain

No harassment is festive

Harassment of police forces

Against those who want to demonstrate

Widespread harassment of society

In absolutely all activities!

Like these sinister clowns

With singularly fascist methods

A strategy of psychological tension

For even more cops, it makes sense

Like another secret police

Like yet more confused and hateful losers, who decree

Politicization of confusion

Confusion of politicization

Depoliticization of the new generation

From Malik Oussekine to Rémi Fraisse

Always police blunders, so that opinion is raised

Yet every day

Injustices, inequalities, torture, tragedies

Absurdities, accidents, assassinations, illnesses

It's just never said

Because this is the life of capital

The capital of life

Every day, we should be outraged

Every day, we should revolt

Every day, we should demonstrate

Every day, we should rebel

Every day, the symbols of capital should be broken

Because every day

Everywhere on the planet, capital spews its horror

Everywhere on the planet, capital sows its terror!

Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicist (http://patrice.faubert.over-blog.com/)

Original: De Malik Oussekine à Rémi Fraisse, éréthisme policier