Toute expression, toujours toute faite...
C'est le dressage
Qui fait tous les carnages
C'est l'éducation du dressage
Le dressage de l'éducation
A l'école, à l'usine, au bureau, au lycée
Au stade, en prison, au piano, à l'université
En voiture, en avion, en train, en bateau
Nous sommes dressés
Femmes, hommes, enfants, c'est notre totalité
Par notre environnement
Par notre conditionnement
Ce que nous lisons
Ce que nous entendons
Ce que nous voyons
Ce que nous croyons
De la façon
Dont notre cerveau est codé
Comme un système dynamique
Propre à cette mathématique
Analyse des probabilités
Probabilités des analyses
Dressage de l'équation
L'équation du dressage
Des modèles de la probabilité
De la probabilité des modèles
Ici en langage philosophique
Que pourrait traduire la mathématique
Violence de la transformation
Transformation de la violence
Comme davantage de travail
Et donc plus d'argent
C'est le mensonge qu se ment
Contre cela, pas d'éventail
Les gens veulent de l'argent
Pour se loger, manger, se soigner
Les gens ne veulent pas de travail
Mais l'argent du travail
N'est que le travail de l'argent
De l'argent qui nous raille
Si au moins
Les transports, tous les transports
Devenaient gratuits, dans le monde entier
Pour tous et toutes, pouvoir enfin se déplacer ou voyager
De ville en ville, de port en port
Après tout
Nous transportons nos 206 os avec nous
Notre 1,5 kg de microbes avec nous
De tous les jours, c'est notre roue
Des idées bien dressées
Qui savent si bien nous diviser
Cela produit de la lutte des classes
Qui forcément, jamais ne se lasse
Comme les 3524 morts et mortes
De la guerre d'Irlande, de la sorte
Sans compter tous les chagrins mortels
De tous les eux, de toutes les elles
UVF, UDR, des loyalistes protestants
Avec l'armée anglaise, des riches partisans
Avec l'impérialisme britannique
Rien de religieux, mais une guerre politique
Car ici, ce sont les pauvres qui sont catholiques
Avec l'IRA, l'armée de la République
De 1968 à 1998, ce fut un éternel Titanic
Dont la construction débuta à Belfast
C'était en 1909, un vrai faste
Puis, ce fut la guerre, logique
Puis ce fut la paix, toute théorique
En 1998 par les accords de Belfast
Mais tout est si fragile
Quand les haines ne sont pas futiles
Même si toutes les guerres sont les mêmes
C'est la surpopulation, aussi, qui les sème !
Chair à profit, chair à canon
Dictature rime souvent avec surpopulation
Il faut une décroissance totale
Surtout dans le domaine natal
Plus aucun enfant ne devrait naître
Pour que l'humanité puisse renaître
Et comme partout, tout se privatise
La fausse conscience se modélise
La pensée séparée se prise
Elles sont devenues les façons de vivre
Le système à tous les domiciles, il les livre
C'est cela qui nous habille
C'est cela qui nous pense
C'est cela qui nous réfléchit
C'est cela qui nous nourrit
C'est cela qui nous construit
Comme le train, de plus en plus pourri
C'est de plus en plus cher, dans tous les pays
C'est l'autorité de la concurrence
La concurrence de l'autorité
Et des lignes TER si dangereuses
Que des cheminots les trouvent périlleuses
C'est pour les pauvres, pas d'entretien
C'est pas rentable, le capital est un vaurien
Et en France, en 2019, des opérateurs privés
La SNCF, qui fut fondée le premier janvier 1938
Risque ainsi d'être un jour, regrettée
Mais la privatisation, c'est déjà fait, à la vérité !
Payer, toujours payer
Pour se loger, pour se déplacer ou voyager
Pour manger, dormir, pour baiser
C'est toujours donnant donnant
Rien, ainsi, n'est gratuit, c'est navrant
Nous devons faire ceci ou cela
Pour en échange avoir ceci ou cela
Il faut faire sa parade
Et cela n'est pas une charade
Dans la vie de tous les jours
A la marchandise, il faut faire sa cour
Sinon, plus aucun bonjour
Il faut jouer le jeu
Il faut y aller de son feu
Pour du mâle, pour de la femelle
Pour un restaurant, pour un cinéma
Pour un ceci, pour un cela
L'humanité se cherche des querelles
Il faut avoir un travail
Que jamais la bouche ne baille
Il faut avoir des enfants
Il faut devenir des parents
Il faut être avidement
Une église, une secte, une idée, un parti, une patrie
Sinon, c'est l'horreur, c'est l'anarchie
Il faut se conformer à toutes les saloperies
Alors
Qu'il faudrait tout arrêter
Alors
Qu'il faudrait tout lâcher
Tout repenser, tout recommencer
Mais nos racines
Ce sont nos certitudes
Mais nos racines
Ce sont nos habitudes
Pas moyen de s'en défaire
Là, sont nos véritables fers !
Comme aussi
Toute expression, toujours toute faite
A laquelle, tout dressage se prête
Comme ne pas faire son âge
L'on fait toujours son âge
A défaut de faire son âge
Physiologiquement et surtout historiquement
Mais c'est plus ou moins évident
Si l'on a vécu 10 ans
Si l'on a vécu 20 ans
Si l'on a vécu 40 ans
SI l'on a vécu 60 ans
5, 20, 30 , 40, 60, 80, 120 ans
Dans le corps, cela s'inscrit
Dans l'esprit, cela s'inscrit
Après c'est de l'apparence
Qui est toujours de la fausse confidence !
Et en France, 31 pour cent
Des gens, en 2050, auront plus de 60 ans
Et adviendra, le monde de la voiture automatique
Pour des personnes fébriles, le tout robotique
L'organisation de la vie, si triste
Avec si peu de joie, si pessimiste
Cela fait le tourisme djihadiste
Des jeunes paumés y vont en vacances
Puis l'on y fait son lit, en permanence
Pour la gloire, l'aventure, l'émotion, la passion
L'amitié, l'attractivité, d'une vie en transition
Cela séduit plus que l'alibi de la religion
Psychologie du terrorisme
Ou terrorisme de la psychologie
Mais c'est le capitalisme
Qui contient et entretient tous les totalitarismes
Mais toute explication est forcément réductrice
Dans ce monde où TOUT devient complice
Ipso facto, il faut se soumettre, obéir
Fausse isonomie, des miroirs qui nous mirent
C'est là, tout le dressage
Le capital, partout, ravage
Comme le virus Ebola, comme le virus sida
De la prostitution de Kinshasa
1920 Ebola, 1984 sida, avant et déjà
C'était le colonialisme au Congo
Tintin au Congo, c'est pas beau
Tout se propage, tout se mondialise
Chacun, chacune, y porte sa valise
Dressage des mentalités
Mentalités du dressage
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/)
It's training
Who does all the carnage
This is dressage education
The training of education
At school, in the factory, in the office, in high school
At the stadium, in prison, at the piano, at the university
By car, by plane, by train, by boat
We are trained
Women, men, children, it’s our totality
By our environment
By our conditioning
What we read
What we hear
What we see
What we believe
In the manner
Which our brain is coded
Like a dynamic system
Specific to this mathematics
Probability analysis
Analysis probabilities
Dressing the equation
The dressage equation
Probability models
On the probability of models
Here in philosophical language
What could mathematics translate
Transformational violence
Transformation of violence
Like more work
And therefore more money
This is the lie that lies to itself
Against this, no fan
People want money
For housing, eating, health care
People don't want a job
But the money from work
Is only the work of money
Money that mocks us
If at least
Transport, all transport
Became free, worldwide
For everyone, finally being able to move or travel
From city to city, from port to port
After all
We carry our 206 bones with us
Our 1.5 kg of microbes with us
Everyday, it's our wheel
Well thought out ideas
Who know how to divide us so well
This produces class struggle
Who inevitably never gets tired
Like the 3524 dead and dead
Of the Irish War, like this
Without counting all the mortal sorrows
Of all them, of all them
UVF, UDR, Protestant loyalists
With the English army, rich partisans
With British imperialism
Nothing religious, but a political war
Because here, it is the poor who are Catholic
With the IRA, the army of the Republic
From 1968 to 1998, it was an eternal Titanic
Whose construction began in Belfast
It was in 1909, a real splendour.
Then, it was war, logical
Then there was peace, all theoretical
In 1998 by the Belfast Agreement
But everything is so fragile
When hatreds are not futile
Even though all wars are the same
It’s overpopulation, too, which is killing them!
Flesh for profit, cannon fodder
Dictatorship often rhymes with overpopulation
We need total decline
Especially in the native domain
No more children should be born
So that humanity can be reborn
And like everywhere, everything is privatized
False consciousness is modeled
Separate thought is taken
They have become the ways of living
The system delivers to all homes
This is what dresses us
This is what thinks of us
This is what reflects on us
This is what nourishes us
This is what builds us
Like the train, more and more rotten
It's more and more expensive, in all countries
It is the competition authority
Competition for authority
And TER lines so dangerous
That railway workers find them perilous
It's for the poor, no maintenance
It's not profitable, capital is a scoundrel
And in France, in 2019, private operators
SNCF, which was founded on January 1, 1938
Risk of being regretted one day
But privatization is already done, in fact!
Pay, always pay
For accommodation, transportation or travel
To eat, to sleep, to fuck
It's always give and take
Nothing, therefore, is free, it's heartbreaking
We must do this or that
To have this or that in exchange
You have to make your parade
And this is not a charade
In everyday life
When it comes to merchandise, you have to pay court
Otherwise, no more hellos
You have to play the game
You have to go there with your fire
For male, for female
For a restaurant, for a cinema
For a this, for a that
Humanity picks quarrels
You have to have a job
That the mouth never yawns
You have to have children
We must become parents
You have to be eager
A church, a sect, an idea, a party, a homeland
Otherwise, it's horror, it's anarchy
You have to conform to all the filth
SO
That we should stop everything
SO
That we should let go of everything
Rethink everything, start again
But our roots
These are our certainties
But our roots
These are our habits
No way to get rid of it
There are our real irons!
Like also
Any expression, always ready-made
To which all training lends itself
Like not looking your age
We still look our age
Failing to look his age
Physiologically and especially historically
But it's more or less obvious
If we lived 10 years
If we have lived 20 years
If we lived 40 years
IF we lived 60 years
5, 20, 30, 40, 60, 80, 120 years
In the body, this is registered
In the mind, it fits
Afterwards it's about appearance
Which is always false confidence!
And in France, 31 percent
People, in 2050, will be over 60 years old
And the world of automatic cars will come
For feverish people, all robotics
The organization of life, so sad
With so little joy, so pessimistic
This is jihadist tourism
Lost young people go there on vacation
Then we make our bed there, permanently
For glory, adventure, emotion, passion
Friendship, attractiveness, a life in transition
This seduces more than the alibi of religion
Psychology of terrorism
Or terrorism of psychology
But it's capitalism
Which contains and maintains all totalitarianisms
But any explanation is necessarily reductive
In this world where EVERYTHING becomes complicit
Ipso facto, one must submit, obey
False isonomy, mirrors that showed us
That's all the training
Capital everywhere ravages
Like the Ebola virus, like the AIDS virus
Prostitution in Kinshasa
1920 Ebola, 1984 AIDS, before and already
It was colonialism in the Congo
Tintin in the Congo, it's not pretty
Everything is spreading, everything is globalizing
Everyone carries their suitcase
Training of mentalities
Dressage mentalities
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/)