Paraphysique du pamphlet

by Patrice Faubert Friday, May. 19, 2023 at 7:13 AM

Ce monde pue la haine et la mort...

" Les hommes ont autant de prise sur leur destin qu'un cochon pendu par les pieds dans un camion frigorifique roulant vers les abattoirs de Chicago. "

Dwight Macdonald ( 1906-1982 ) " Une tragédie sans héros " ( 1938-1957 ) Editions de l'encyclopédie des nuisances

L'église, de par son droit canon

Parler de la pédophilie, interdiction

Pourtant en vogue, dès sa fondation

Et puis, depuis 1929, grâce à feu ( 1883-1945) Benito Mussolini

Le Vatican est un Etat, qui des lois, fait fi

Qu'ainsi, Mussolini, de son soutien, remercie

Le pape et son droit canon

Le dénoncer, et c'est l'excommunication

Tout doit rester secret

Ne parler que des bienfaits

La pédophilie des prêtres

L'homosexualité des prêtres

Les crimes sexuels des évêques

Et le pape son garant, ce sale mec !

Les Dolan, Murphy, Solano, Maciel

Ce feu ( 1920-2008 ) Marcial Maciel

Champion des crimes sexuels

La légion du Christ perverti

Fascistes, capitalistes, nazis

Toujours le grand inquisiteur

Du catholicisme qui répand la terreur

Jamais vraiment inquiété, jamais dans l'erreur

Ou alors, à la toute dernière heure !

Hélas pour l'église, pour elle

L'église a un sexe, un estomac

Elle aime la jeunesse et les demoiselles

Il faut faire pipi, il faut faire caca

Lutter contre les pulsions sexuelles

Pour toutes les religions, pas seulement la catholique

Le sexe c'est mal, c'est contre la foi

Sauf en soutane, où rien n'était pathologique

Tout le reste était délire sexologique

Certes

Tout irait mieux

Si son sexe, l'on pouvait moucher

Aussi souvent que son nez

Mais sans violer qui que ce soit

Quand le respect de l'autre est roi

Les sexualités ont leur heure

Qui ne font pas toujours peur

Selon les époques et les coutumes

L'Histoire en dissémine l'écume

Comme juifs, musulmans, chrétiens

Qui un temps, eurent des intérêts communs

Les conflits étaient surtout tribaux

Et pouvaient se régler, en payant un impôt

Mais au fil des siècles qui passaient

Les chrétiens, par la force, s'imposaient

Les juifs et les musulmans, ils les chassaient

Les juifs et les musulmans, ils les tuaient

Par exemple, contre feu ( 1451-1504 ) Isabelle 1re de Castille, si hiératique

Cette Isabelle la catholique

Juifs et musulmans s'associaient

Tout ce qui n'était pas chrétien étant hérétique

Et l'inquisition, et l'intolérance, s'imposaient

Et ce sont les musulmans qui accueillaient les juifs

Que les chrétiens persécutaient

De ce temps, les chrétiens furent les fanatiques

Avec l'alibi de la parole évangélique

Les temps ont changé

En manifeste ou en subtilité

Les alliés d'hier

Deviennent les ennemis d'aujourd'hui

Le polythéisme des arabes, c'est fini

Le dieu unique, c'est le père, c'est donc la guerre

Torah, Bible, Coran, des conflits infinis

Qui sont devenus politiques

Qui sont devenus géographiques

Qui avaient toujours été politiques

Qui avaient toujours été géographiques

Présentement

Juifs et musulmans se détestent

Chrétiens et juifs se tolèrent

Vraiment, les religions déblatèrent

Oui, les religions, il faut s'en défaire !

L'art aussi

Est contre-révolutionnaire

Il est conservateur, il est réactionnaire

Toutes les bourgeoisies, il justifie

La preuve, c'est l'absence de vie !

Tous les intellectuels

Toutes les intellectuelles

Sont les aliments de la réaction

Qui n'ont pour seule fonction

Que d'empêcher une vraie révolution

De tout cela, il faut se libérer

Les bourgeoisies aiment nous aliéner

Au pilori

Les artistes, les intellectuels, les patries

Les bureaucrates, les technocrates, les partis

Car, c'est cela l'anarchie

Sans aucun de ces pipis

Plus aucune célébrité

Plus rien de spectacularisé

Personne ne représentant personne

Plus aucune heure qui sonne

Tout individu mâle ou femelle

Doit devenir ingouvernable, inimitable

A toute autorité chercher querelle

Pour qu'enfin la vie devienne belle !

Il en faudrait des guerres civiles

Pour que l'humanité ne soit plus servile

Mais sans cesse, cela recommence

La chorée de Huntington mène la danse

Tout cela sent le rance

Déjà, ne plus voter

Déjà, ne plus admirer

Déjà, ne plus obéir

Finalement

Le stalinisme a triomphé

La pensée critique est atrophiée

La critique sociale, dans un placard, rangée

Tout le monde est complice

Chacun et chacune en est le vice

Tout est devenu répugnant

Tous les gouvernements en sont le chant

L'être humain est ainsi

A l'être humain, son propre ennemi

Divisé, fragmenté, représenté, figé, séparé

Pourtant

Il n'y a pas d'inférieurs

Pourtant

Il n'y a pas de supérieurs

Que des crétins et des crétines

Qui gâchent leurs vies, heure après heure

Nos idées sont de la même cantine

Nos soumissions sont toutes nos peurs

Moi, toi, eux, elles, lui, c'est une identique pâleur

Il faut un nouveau pacte

Pour la grève de l'acte

En faire le moins possible

Que tout pouvoir soit notre cible

Ah ! pouvoir donner des claques

A ces menteurs de la pensée radiotélévisée

Les Onfray, Glucksmann, Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy

Fausse intellectualité, mais authentique imbécillité

La référence des bourgeoisies

Qui colportent tous leurs dégueulis

De dire des inepties, ils ont le permis

Des gens les croient, et cela fait des petits

Ah ! une balle, une rafale

De la médiocrité, tous ces morfales

Les rencontrer

Pour à leurs visages, cracher

Ah ! pouvoir leur donner des claques

Toute cette vermine, immonde cloaque

Cette bande des quatre

Pour falsifier, tronquer, récupérer, opiniâtres

Pour le bonheur de l'humanité

Eux et leurs semblables, il faudra s'en débarrasser

Même pas la peine de les tuer

Il suffira de ne plus les écouter

Eux et leurs semblables, les ignorer !

Vraiment

Ce monde pue la haine et la mort

Vraiment

Ce monde a tous les torts

Quand on sait

Que chaque année en France, il naît

850.000 bébés, à l'heure, arrivés

Et dans le monde, seize millions de prématurés

C'est le tabac, le stress, les transports en commun

Dans le ventre, et déjà pas bien !

Sans en avoir l'air

La femme et la jument, sont jumelles placentaires

Pamphlet paraphysique

Humour noir paraphysique

Se débarrasser de sa monstruosité

En l'écrivant, en la distribuant

Un portrait à la Dorian Gray

Qui a vraiment des effets

Pour que les autres, il vienne hanter

Une façon de le jeter, en le tuant

Il ne vous appartient plus

Il est sorti de votre cul

Après, vous le voyez de loin

Pour vous, il n'est plus rien !

De haut, tout regarder

Comme feu ( 1754-1785 ) Pilâtre de Rozier

Le premier homme de l'espace, en 1783, de l'air, fut le héros

Rien de mal, rien de beau

Sur Terre

Chacun et chacune, tour à tour

Gentil et méchant, héros et salaud

Et de ces coups, la vie, qui nous bourre

De mes écritures qui font un four !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

"Men have as much control over their destiny as a pig hanging upside down in a refrigerated truck heading for the slaughterhouses of Chicago."

Dwight Macdonald (1906-1982) "A Tragedy Without a Hero" (1938-1957) Nuisance Encyclopedia Editions

The church, by its canon law

Talking about pedophilia, prohibition

Yet in vogue, from its foundation

And then, since 1929, thanks to the late (1883-1945) Benito Mussolini

The Vatican is a State, which ignores laws

That thus, Mussolini, for his support, thanks

The pope and his canon law

To denounce it, and it is excommunication

Everything must be kept secret

Talk only about benefits

The pedophilia of priests

The homosexuality of priests

The sex crimes of the bishops

And the pope his guarantor, that dirty guy!

Les Dolan, Murphy, Solano, Maciel

This Fire (1920-2008) Marcial Maciel

Sex Crimes Champion

The Legion of the Perverted Christ

Fascists, capitalists, Nazis

Always the Grand Inquisitor

Catholicism that spreads terror

Never really worried, never wrong

Or at the very last hour!

Alas for the church, for her

The church has a sex, a stomach

She loves youth and young ladies

You have to pee, you have to poo

Fight against sexual urges

For all religions, not just Catholic

Sex is wrong, it's against faith

Except in a cassock, where nothing was pathological

Everything else was sexological delirium

Certainly

Everything would be better

If his sex, we could blow his nose

As often as his nose

But without violating anyone

When respect for others is king

Sexualities have their time

which are not always scary

According to times and customs

History scatters the foam

As Jews, Muslims, Christians

Who once had common interests

Conflicts were mostly tribal

And could settle, by paying a tax

But as the centuries passed

The Christians, by force, imposed themselves

Jews and Muslims, they chased them away

Jews and Muslims, they killed them

For example, against fire (1451-1504) Isabella 1st of Castile, so hieratic

That Isabelle the catholic

Jews and Muslims united

Everything that was not Christian being heretical

And the inquisition, and intolerance, imposed themselves

And it was the Muslims who welcomed the Jews

whom Christians persecuted

From that time the Christians were the fanatics

With the alibi of the gospel word

The times have changed

In manifesto or in subtlety

Yesterday's allies

Become the enemies of today

Arab polytheism is over

The only god is the father, so it's war

Torah, Bible, Koran, infinite conflicts

who became political

Who have become geographical

Who had always been political

Who had always been geographical

Currently

Jews and Muslims hate each other

Christians and Jews tolerate each other

Really, religions rant

Yes, religions, we must get rid of them!

art too

Is counter-revolutionary

He is conservative, he is reactionary

All the bourgeoisies, he justifies

The proof is the absence of life!

All intellectuals

All the intellectuals

Are the foods of the reaction

Who only have the function

Than to prevent a real revolution

From all this, we must free ourselves

The bourgeoisies like to alienate us

In the pillory

Artists, intellectuals, countries

Bureaucrats, technocrats, parties

'Cause that's anarchy

Without any of that pee

No more celebrities

Nothing more spectacularized

Nobody representing nobody

No more hour that strikes

Any male or female individual

Must become ungovernable, inimitable

To all authority seek quarrel

So that life finally becomes beautiful!

We need civil wars

So that humanity is no longer servile

But constantly, it starts again

Huntington's chorea leads the dance

It all smells rancid

Already, stop voting

Already, no longer admiring

Already, no longer obey

Eventually

Stalinism triumphed

Critical thinking is atrophied

Social criticism, in a cupboard, put away

Everyone is an accomplice

Each and everyone is its vice

Everything has become repulsive

All governments are the song

Human beings are like this

To the human being, his own enemy

Divided, fragmented, represented, frozen, separated

Nevertheless

There are no inferiors

Nevertheless

There are no superiors

Only morons and morons

Who waste their lives, hour after hour

Our ideas are from the same canteen

Our submissions are all our fears

Me, you, them, them, him, it's an identical pallor

We need a new pact

For the act strike

Do as little as possible

Let all power be our target

Ah! to be able to slap

To those liars of broadcast thought

Les Onfray, Glucksmann, Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy

False intellectuality, but genuine imbecility

The reference of the bourgeoisies

Who peddle all their pukes

To say nonsense, they have the license

People believe them, and it makes small

Ah! a bullet, a burst

From mediocrity, all these morfales

Meet them

To their faces, spit

Ah! to be able to smack them

All this vermin, filthy cesspool

This band of four

To falsify, truncate, retrieve, opinionated

For the happiness of mankind

Them and their kind, we'll have to get rid of them

Don't even bother to kill them

Just stop listening to them

They and their fellows, ignore them!

Really

This world stinks of hate and death

Really

This world is all wrong

When we know

That every year in France he is born

850,000 babies, per hour, arrived

And in the world, sixteen million premature babies

It's tobacco, stress, public transport

In the belly, and already not well!

Without looking like it

The woman and the mare are placental twins

paraphysical pamphlet

paraphysical dark humor

Get rid of his monstrosity

By writing it, by distributing it

A Dorian Gray portrait

which really has effects

For others, he comes to haunt

One way to throw it, killing it

It doesn't belong to you anymore

It came out of your ass

Then you see it from afar

For you, he is nothing!

From above, look at everything

Like fire (1754-1785) Pilâtre de Rozier

The first man in space, in 1783, from the air, was the hero

Nothing bad, nothing beautiful

On earth

Each and every one, in turn

Nice and bad, hero and bastard

And with these blows, life, which stuffs us

Of my writings which make an oven!

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Original: Paraphysique du pamphlet