Inhibition de l'action
Attente en tension
Réaction organique à l'agression
C'est la société dans laquelle nous vivons
Où nous aimons
Ceux et celles qui nous battent
Ceux et celles qui nous méprisent
Ceux et celles qui nous humilient
Dés l'école, au bureau, à l'usine, dans la famille
C'est comme un jeu de quilles
C'est ainsi
Que nous aimons nos tyrans
Que nous aimons nos déments
Nos enseignants, nos parents, nos enfants
Toujours le même vote
Toujours les mêmes litotes
C'est ainsi
Car, croyons-nous, qui ne le ferait pas
Ne nous aimerait pas
C'est un monde à l'envers
C'est le monde des pervers
De ces hommes
Les femmes raffolent
De ces femmes
Avec, les hommes batifolent
Et les enfants, de ces cabrioles
Ont la mentalité qui devient folle !
Au même titre
Que la richesse
Recevoir des coups est une ivresse
Qui se cache derrière des vitres
C'est ainsi
Que le gauchiste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que le fasciste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que le capitaliste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
C'est ainsi
Que l'anarchiste
N'entend et ne voit
Que ce qui l'arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
Eux, moi, lui, toi, elles
N'entendent et ne voient
Que ce qui les arrange
Et jamais, ainsi, rien ne change
Nos cerveaux sont codés et programmés
Pour accepter, pour refuser, pour nier
Pour critiquer, pour trier, toutes les informations diffusées
Mais nous n'entendrons
Mais nous ne verrons
Que ce qui, à ces codages, correspond
A notre programmation neuronale
De notre système nerveux central
A ce qui renforce notre équilibre biologique
Pour éviter la déstabilisation psychologique
Tout le reste est une langue étrangère
Qui provoque notre hilarité mégère
Pas de mot de passe, rien à faire !
Cela ne rentre pas dans notre signifiant
Du balai, vilain garnement !
Toute idée est reçue
Toute idée est un préjugé
Sans aucune idée reçue
Pas le moindre préjugé
Et absolument, toute idée est reçue
A l'école, par les livres, par les autres, par la société
Toutes nos idées sont des préjugés
Le préjugé de l'odeur
Le préjugé du goût
Le préjugé du toucher
Le préjugé de l'idée
Qui est l'idée du préjugé
Sans aucun préjugé
D'odeur, de goût, de toucher, ou de l'idée
Nous aimerions tout, et tout le monde
Nous ferions l'amour à tout le monde
Plus aucune classe
Plus aucune race
Plus aucune trace
De la sérénité, sur toutes les faces
Là où plus rien ne se casse
C'est l'idée du tabou
Qui fait le tabou de l'idée
Comme le pénis
Qui n'est qu'un pénis
Comme le vagin
Qui n'est qu'un vagin
C'est l'idée que l'on s'en fait
Qui en irradie des effets
Toutes nos idées sont reçues
Comme un coup de poing dans la gueule
Toutes les idées sont reçues
Tous les jours, elles nous dégueulent !
Sans aucun préjugé
De goût, de toucher, ou d'odeur
Les hommes et les femmes
Auraient le sexe comme des fleurs
Toutes les stases sexuelles
Toutes les inhibitions sexuelles
Se transforment en des fantasmes
Cuirasses caractérielles qui en sont les miasmes
Riches ou pauvres, tout est refoulé
Par le préjugé du goût, de l'odeur, du toucher, de l'idée
L'odeur du préjugé
Le goût du préjugé
L'idée du préjugé
Sont l'antre de l'intellectualité
Sont l'antre de la pensée séparée
Dans notre société du séparé
Celui ou celle qui pensent comme nous
Sont une rivalité
Celui ou celle qui ne pensent pas comme nous
Sont une inimitié
Je vais encore nous horripiler
Moi, ce qui m'horripile, ce sont nos préjugés
Mes préjugés, vos préjugés, nos préjugés
La révolution véritable n'a aucun préjugé
L'anarchie véritable n'a aucun préjugé
Elles offrent leurs sexes à tous et toutes
Elles sont des idées sans aucune route
Tout préjugé est une idée reçue
Une idée reçue du préjugé
Ne pas aimer ou aimer
C'est toujours un préjugé
Toute l'humanité est engrammée
Là où tout est tarifé
Là où tout n'est pas gratuité
Comme dans la sexualité mondaine
Des préjugés, c'est la graine
L'amour, l'amitié, c'est de la haine
Partout, en tout, c'est de la relation humaine !
C'est la représentation de l'argent
Dans ce cas, que l'on aime !
Tous les préjugés nous sèment
Toutes les idées reçues nous aiment
Nos corps sont des idées reçues
Nos cerveaux sont des préjugés, toujours déçus !
L'insurrection des préjugés, des idées reçues
Ne viendra jamais
Tant qu'il y aura des préjugés
Tant qu'il y aura des idées reçues
Le sport du dopage
Dopage du sport
La prétention de l'art
Qui n'est que l'art de la prétention
L'exemple de la science
La science de l'exemple
C'est ainsi
Colossus et éniac, des années 1940
Premiers calculateurs ordinateurs géants
Machines de feu ( 1897-1984 ) Max Newman et feu ( 1912-1954 ) Alan Turing
Et autres pilotes dring dring
Sont à l'humanité, zopilotes, sur son ring
Les premiers ordinateurs géants
C'était même assez moche
En 2013, cela tient dans une poche
Même feu Alan Turing, son principal concepteur
Mathématicien, informaticien, fameux cryptologue à toute heure
N'aurait pu prévoir toutes ses possibilités
De plus, il fut condamné pour son homosexualité
Et avec une pomme au cyanure, il finit par se suicider
Après avoir accepté
Un traitement chimique pour le castrer
Tout finit par toujours nous échapper, de l'infiniment grand à l'infiniment petit
Comme le calculateur ordinateur, tout grand, puis tout petit
Tout être humain est changé par la technologie
Plus sûrement que par n'importe quelle religion ou idéologie
Pas besoin d'être ferré en physique ou en chimie
En histoire des sciences ou des technologies
Tout être humain est la vie de sa technologie
Dans ses veines circule sa chimie
L'être humain n'est plus, c'est déjà fini !
De sa science, de sa technologie
Qui sont en permanente expansion
La femme et l'homme, l'enfant, ne sont que les produits
Et ce, jusqu'à sa disparition
Certes
C'est un ignorant, un pauvre, qui le dit, qui l'écrit, qui le crie
Mais sachez cependant
Que de bien plus savants
Que lui, l'ont dit aussi !
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
Inhibition of action
Waiting in tension
Organic reaction to aggression
This is the society we live in
where we love
Those who defeat us
Those who despise us
Those who humiliate us
From school, at the office, at the factory, in the family
It's like a game of bowling
This is how
That we love our tyrants
That we love our lunatics
Our teachers, our parents, our children
Always the same vote
Always the same understatements
This is how
Because, we believe, who wouldn't
Wouldn't love us
It's a world upside down
It's the world of perverts
Of these men
Women love
Of these women
With, men frolic
And the children, of these antics
Have the mentality that goes crazy!
In the same way
that the wealth
Receiving blows is drunkenness
who hides behind glass
This is how
that the leftist
neither hears nor sees
What suits him
And never, so, nothing changes
This is how
that the fascist
neither hears nor sees
What suits him
And never, so, nothing changes
This is how
that the capitalist
neither hears nor sees
What suits him
And never, so, nothing changes
This is how
that the anarchist
neither hears nor sees
What suits him
And never, so, nothing changes
Them, me, him, you, them
neither hear nor see
What suits them
And never, so, nothing changes
Our brains are coded and programmed
To accept, to refuse, to deny
To criticize, to sort, all the information disseminated
But we won't hear
But we won't see
That what, to these codings, corresponds
To our neural programming
Of our central nervous system
To what strengthens our biological balance
To avoid psychological destabilization
Everything else is a foreign language
Which provokes our shrew hilarity
No password, nothing to do!
This does not fit into our signifier
Broom, naughty rascal!
Any idea is welcome
Every idea is a prejudice
Without any received idea
Not the slightest prejudice
And absolutely, any idea is received
At school, through books, through others, through society
All our ideas are prejudices
The prejudice of smell
The prejudice of taste
The prejudice of touch
The prejudice of the idea
Who is the idea of prejudice
Without any prejudice
Of smell, taste, touch, or idea
We would like everything, and everyone
We would make love to everyone
No more class
No more races
No more trace
Serenity, on all sides
Where nothing breaks anymore
It's the idea of taboo
Who makes the taboo of the idea
Like the penis
which is only a penis
Like the vagina
which is only a vagina
It's the idea we have of it
Which radiates effects
All our ideas are accepted
Like a punch in the face
All ideas are welcome
Every day, they disgust us!
Without any prejudice
Of taste, touch, or smell
Men and women
Would have sex like flowers
All sexual stasis
All sexual inhibitions
turn into fantasies
Character breastplates which are its miasma
Rich or poor, it's all repressed
By prejudice of taste, smell, touch, idea
The smell of prejudice
The taste of prejudice
The idea of prejudice
Are the lair of intellectuality
Are the lair of separate thought
In our separate society
The one who thinks like us
Are a rivalry
The one who doesn't think like us
Are an enmity
I will horrify us again
Me, what horrifies me are our prejudices
My prejudices, your prejudices, our prejudices
The real revolution has no prejudice
True anarchy has no prejudice
They offer their sexes to everyone
They are ideas without any road
All prejudice is a received idea
A received idea of prejudice
dislike or like
It's always a prejudice
All of humanity is engramed
Where everything is priced
Where not everything is free
As in worldly sexuality
Prejudice is the seed
Love, friendship is hate
Everywhere, in everything, it's human relations!
It is the representation of money
In this case, we love it!
All the prejudices sow us
All received ideas love us
Our bodies are received ideas
Our brains are prejudices, always disappointed!
The insurrection of prejudices, received ideas
will never come
As long as there are prejudices
As long as there are received ideas
The sport of doping
sports doping
The claim of art
Which is only the art of pretense
The example of science
The science of example
This is how
Colossus and éniac, from the 1940s
First supercomputer calculators
Fire Engines (1897-1984) Max Newman and Fire (1912-1954) Alan Turing
And other ring ring pilots
Are to humanity, zopilotes, in his ring
The first giant computers
It was even quite ugly
In 2013, it fits in a pocket
Even the late Alan Turing, its main designer
Mathematician, computer scientist, famous cryptologist at any time
Couldn't have foreseen all its possibilities
In addition, he was condemned for his homosexuality
And with a cyanide apple, he ends up committing suicide
After accepting
A chemical treatment to castrate him
Everything always ends up escaping us, from the infinitely large to the infinitely small
Like the computer calculator, very big, then very small
Every human being is changed by technology
More surely than by any religion or ideology
No need to be trained in physics or chemistry
In the history of science or technology
Every human being is the life of his technology
In his veins circulates his chemistry
The human being is no more, it's already over!
Of its science, of its technology
which are constantly expanding
The woman and the man, the child, are only the products
And this, until his disappearance
Certainly
It is an ignoramus, a poor man, who says it, who writes it, who shouts it
But know however
Than many more learned
That he also said it!
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )