Puésie, peuésie, pouésie

by Patrice Faubert Thursday, Jan. 05, 2023 at 7:32 AM

Personne ne se connaît...

Tout devient oubli

Mais dans le corps s'inscrit

Sa trace est sur notre face

Qui se perçoit dans la glace

La puésie

N'a pas le permis

La peuésie

Raconte la vie

La pouésie

N'est ainsi jamais finie

Elle est palindrome

Elle est un peu môme

Elle dit que nous nous utilisons

Elle dit que nous nous méprisons

Spirale infernale de la surpopulation

Elle est de la poésie

Qui tourne mal

Ni femelle ni mâle

Personne ne la lit

Même celui qui vous le dit

Même celle qui borde son lit

Elle fait peur

Elle n'est jamais à l'heure

Elle est de l'anarchie

Aux mensonges, elle est une scie

Personne ne peut la loger

Personne ne peut l'habiller

Elle dit

L'homme est menteur

Elle dit

La femme est menteuse

Nous taisons l'autre

Pour nous, la vérité est une gueuse

Du paraître, nous sommes les apôtres

L'autre cet inconnu

Que personne n'a jamais vu

Personne ne se connaît

Le dire, cela effraie

Pourtant, partout, la prostitution est généralisée

Dans nos relations qui ne sont que des rivalités

Au travail, dans nos arts, en science, en sport

Et toute vraie gentillesse dort

Il faut briller, s'imposer, écraser

Il s'agit bien de moi

Il s'agit bien de toi

Il s'agit bien de nous

Il s'agit bien de vous

Personne n'y échappe

Ou c'est du rayon farces et attrapes

Cela n'est pas seulement

Le fasciste, certes bien méchant

Comme le croit le gauchiste, fort imprudemment

Mais le rapport humain lui-même

Structurellement violent et qui sème

Depuis longtemps cela s'apprend

Depuis longtemps cela se répand

La puésie

Ne veut pas de ce monde immonde

La peuésie

Ne veut pas de nos relations tronquées

La pouésie

Ainsi, est par tout le monde vilipendée

Patrice Faubert ( 1998 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Everything becomes oblivion

But in the body is written

His trace is on our face

Who perceives himself in the mirror

puesia

Doesn't have license

the peuesia

tell life

The poetry

Is never over like this

She is palindrome

She's a little kid

She says we use each other

She says we despise each other

Infernal spiral of overpopulation

She is poetry

who goes wrong

Neither female nor male

No one reads it

Even the one who tells you

Even the one who borders her bed

She is scary

She's never on time

She is anarchy

To lies, she's a saw

No one can house her

No one can dress her

She says

The man is a liar

She says

The woman is a liar

We silence each other

For us, the truth is a pig

From appearing, we are the apostles

The other this stranger

That no one has ever seen

nobody knows each other

Saying it is scary

Yet everywhere, prostitution is widespread

In our relationships that are just rivalries

At work, in our arts, in science, in sport

And all true kindness sleeps

You have to shine, impose yourself, crush

It's about me

It's about you

It's all about us

It's all about you

No one escapes it

Or is it from the pranks and tricks department

It is not only

The fascist, certainly very bad

As the leftist believes, very recklessly

But the human relationship itself

Structurally violent and sowing

This has been learned for a long time

It's been spreading for a long time

puesia

Don't want this filthy world

the peuesia

Don't want our relationships truncated

The poetry

So is by everyone reviled

Patrice Faubert (1998) puète, peuète, pouète, paraphysician ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat says the guest on ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Original: Puésie, peuésie, pouésie