De l'esclavage économique...
Zones commerciales
Remplaçant les zones industrielles
Mondialisation du tout paradoxal
Quand il faut acheter local
Pour lutter contre le capital
Ou avoir son jardin potager, le Graal
Que les ouvriers et ouvrières soient mieux payés
Qu'en d'autres lieux, où tout est sous-payé
Du local et de la meilleure qualité
Et c'est Bleuforêt
Hélas, l'arbre qui cache la forêt
De la délocalisation, tous les méfaits
Dans les Vosges, du tissage
Fierté de la région, usine de filage
Du textile et des cheminées
Rue du tissage, comme un bon mot
Cependant
Si nous consommions beaucoup moins
Nous travaillerions beaucoup moins
L'ouvrier
L'employé
L'ouvrière
L'employée
Doivent à leur propre compte
Et pour solde de tout compte
Se réapproprier toutes les machines
Autogestion, gestion directe, de la solidarité fine
Sans aucun patron
Sans aucune patronne
Sans que cela vous étonne
Sans syndicat
Pour nous trahir, et hop, voilà
Comme une abolition
De toute exploitation
C'est là, le prolétariat, vraiment révolutionnaire, ha ha !
Tout s'organisant
Par village, par canton, par ville, par région
Et de région en région
Avec de toute frontière, la disparition
De fédération en fédération
Ou autre similarité, peu importe l'appellation
Des fourmis, imitant le jabot social
Petit à petit se substituant au capital
Et du matériel quotidien, biodégradable
En n'importe quoi, recyclable
Mais hors la sphère
De tout capitalisme vert
De la soie liquide
Ou autre faux solide
Du téléphone, de l'ordinateur, de la télévision
De la literie, des vêtements, ainsi font font
Peut-être un jour pour les maisons
Comme pour les nouveaux médicaments
De l'hémolymphe de coccinelle, esbaudissant
De la régulation
Des bactéries et des molécules
L'ancien temps paraissant ridicule
De plus en plus d'émules
De la fabrication
Encore de la soie liquide
Des os en trois dimensions
Alchimie du liquide et du solide
Demain
De nouveaux logisticiens
S'en méfier, les prendre en main
Mais, revenons à la coccinelle
Car son pire ennemi, autre forme, est la coccinelle
Et il y a le danger du tout artificiel
Animaux humains et non humains, nourriture, plus rien de naturel
Le bio, quelle rigolade, c'est en fait, du non traité
Tout ce qui n'est pas naturel est du traité !
Je voudrais du non traité
Dire bio, de la diplomatie étudiée
Alors
Que par ailleurs, tout est salopé
Dizaines de milliers d'espèces de poissons
20 pour cent en milieu marin
Lacs, rivières, pour le reste, du préjugé, jamais, l'on ne revient
Poissons, qui de leurs petits, savent bien s'occuper
Mais
Un gros porte-conteneurs
Et ce de toute heure
Dégage autant de particules fines
Avec de la vie qui s'élimine
Qu'un million de voitures
Donc
Un paquebot amarré pendant dix heures
De bien des maladies est le porteur
Qui pollue autant que 1400 voitures
Pendant un an, quelle déconfiture
Perturbant tout sur la Terre
Perturbant tout sous la mer
Or, les poissons communiquent
Et tout le vivant, d'une façon l'autre, communique
Vessie natatoire du poisson
Pour entendre
Poche de gaz, vibration d'osselets
Pour la communication
Et des poissons, les manger, nous osons
Car nous pourrions
Ne manger que des légumes, que des fruits, que des racines
Et tout aussi bien, des vitamines
Et si, vraiment, nous le souhaitions
Enfin, la bonne mine !
Mais
Nous sommes dans l'esclavage généralisé
De l'esclavage sexuel
De l'esclavage salarié
De l'esclavage domestique
Donc, de l'esclavage économique
Quand l'économie domine le terrain politique
De l'esclavage domestique, donc
Qui n'a rien de quelconque
Par de riches nostalgiques
Du colonialisme et des trafics
45 millions d'esclaves de ce type dans le monde
Tous les divers esclavages nous inondent
Exploiteuses, exploiteurs
Toujours acquittés
Quasiment jamais jugés
Tueuses et tueurs
Comme en Ouganda
Des pays d'Afrique
De la fabrique d'enfants soldats
Et donc, carrément amnistiés
Professionnels du découpage
Pays protégeant ce carnage
Nez, oreilles, lèvres, au tout découpé
Et l'arme de guerre du tout violé
La belle Afrique
Pillée, spoliée, humiliée, colonisée
Des nations y faisant leur marché
Des nations y faisant du fric
Tant de criminels de guerre en activité
Et tout un réseau de complicité
De l'arme qui est fabriquée
De l'arme qui est utilisée
Et il y a aussi les fonds marins
Pour y propager d'autres chagrins !
1977
Au large des îles GALAPAGOS, un bathyscaphe
La nature, partout, doit faire gaffe
Des fonds océaniques, l'exploitation
Des roches en fusion
De la biomasse
De 10 à 100 kilogrammes par mètre carré
Poissons, crustacés
Hydrothermalisme au tout émerveillé
Riftia Pachyptila, ver géant, les abysses, de l'insoupçonné
L'on aurait pu s'attendre à un désert
Aux valeurs cent fois moins élevées
Comme une planète inconnue, au tout mystère
Oasis de vie sous-marine, au tout univers !
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
Commercial areas
Replacing industrial areas
Paradoxical globalization
When to buy local
To fight against capital
Or have your vegetable garden, the Grail
That workers be better paid
That in other places, where everything is underpaid
Local and of the best quality
And it's Bleuforêt
Alas, the tree that hides the forest
Offshoring, all the misdeeds
In the Vosges, weaving
Pride of the region, spinning factory
Textiles and fireplaces
Weaving Street, like a good word
However
If we consumed much less
We would work much less
The worker
The employee
The worker
The employee
Must on their own account
And for the balance of any account
Reclaim all the machines
Self-management, direct management, fine solidarity
Without any boss
Without any boss
Without it surprising you
Without union
To betray us, and there you go
Like an abolition
Of any exploitation
This is the proletariat, truly revolutionary, ha ha!
Everything getting organized
By village, by canton, by city, by region
And from region to region
With all borders, the disappearance
From federation to federation
Or other similarity, whatever the name
Ants, imitating the social crop
Little by little replacing capital
And daily equipment, biodegradable
Anything, recyclable
But outside the sphere
Of all green capitalism
Liquid silk
Or other solid fake
From the phone, from the computer, from the television
Bedding, clothes, so do
Maybe someday for the houses
As with new drugs
Ladybug hemolymph, dazzling
Regulation
Bacteria and molecules
The old days seeming ridiculous
More and more followers
From manufacturing
More liquid silk
Three-dimensional bones
Alchemy of liquid and solid
Tomorrow
New logisticians
Beware of them, take them in hand
But, back to the ladybug
Because his worst enemy, another form, is the ladybug
And there is the danger at all artificial
Human and non-human animals, food, nothing natural anymore
Organic, what a joke, it is in fact, unprocessed
Everything that is not natural is treated!
I would like something untreated
Say bio, diplomacy studied
So
That besides, everything is dirty
Tens of thousands of species of fish
20 percent in marine environment
Lakes, rivers, for the rest, prejudice, never, we never come back
Fish, which of their young, know how to take good care of
But
A large container ship
And this at any time
Releases as many fine particles
With life fading away
Than a million cars
So
A liner moored for ten hours
Of many diseases is the carrier
That pollutes as much as 1,400 cars
For a year, what a crumbling
Disturbing everything on earth
Disturbing everything under the sea
Now, fish communicate
And all living, in one way or another, communicate
Fish swimming bladder
To hear
Gas pocket, vibration of ossicles
For communication
And fish, eat them, we dare
Because we could
Eat only vegetables, only fruits, only roots
And just as well, vitamins
What if we really wanted to
Finally, the good looks!
But
We are in general slavery
Sexual slavery
Wage slavery
Domestic slavery
So from economic slavery
When the economy dominates the political arena
Domestic slavery, therefore
Who has nothing of any kind
By the rich nostalgic
Colonialism and trafficking
45 million such slaves in the world
All the various slavery floods us
Exploiters, exploiters
Always acquitted
Almost never tried
Killers and killers
As in Uganda
African countries
From the factory of child soldiers
And so, downright amnestied
Cutting professionals
Country protecting this carnage
Nose, ears, lips, all cut out
And the weapon of war violated at all
The beautiful Africa
Plundered, despoiled, humiliated, colonized
Nations making their market there
Nations making money there
So many active war criminals
And a whole network of complicity
Of the weapon that is made
Of the weapon that is used
And there is also the seabed
To propagate other sorrows there!
1977
Off the GALAPAGOS Islands, a bathyscaphe
Nature, everywhere, must be careful
Ocean floor, exploitation
Molten rocks
Biomass
From 10 to 100 kilograms per square meter
Fish, crustaceans
Hydrothermal in wonder
Riftia Pachyptila, giant worm, the abyss, the unsuspected
We might have expected a desert
At values a hundred times lower
Like an unknown planet, in all mystery
Oasis of underwater life, in the whole universe!
Patrice Faubert (2019) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"
Original: Paraphysique de la biomasse mondialisée