Abolir l'économie

by Patrice Faubert Saturday, Aug. 15, 2020 at 10:44 AM

Abolir l'économie d'aliénation ou disparaître...

" Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main - Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde - Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins, ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde - Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s'donner la main. "



Paul Fort ( 1872 - 1960 ) poète



Aucun de mes textes, jamais

Ne me satisfait

Car et sans aucun regret

Sans séparation, ni bons, ni mauvais

Du mauvais bon, du bon mauvais

C'est comme si, ce droit, j'avais

Rien n'est donc fait exprès

Comme une déperdition d'énergie

Tout étant voué à la ténèbre infinie

De toute vie humaine, ô immense gâchis

Cela n'est même plus sa famille que l'on hait

Mais tout autre que soi que l'on hait

L'énergie de la haine

La haine de l'énergie

Que l'on peut comparer

Et ce, à 45 pour cent de l'énergie consommée

Ce en France, et pour se chauffer

Car dans les logements, la plupart à rénover

Il y en a 7,5 millions pas bien équipés

Et considérant l'électricité et sa cherté

Périr de froid chez soi, cela est bien caché

Ou alors, pour cela, tout son argent dépensé

Le manque d'argent est comme un esclavage

Trop chaud, trop froid, chez soi, des ravages

Nouveau code de l'esclavage

Plus subtil que pour les 12 millions

Femmes, hommes, enlevés dans leurs villages

15 pour cent de pertes, la traversée, autre carnage !

Esclavage traditionnel

Esclavage mutationnel

Et c'est sans compter

Au cours des razzias, 60 millions de personnes tuées

Peaux noires, bien sûr, surtout

L'Afrique

Mais il y eut aussi, pas moins tragique

Du monde entier, un peu de tout

Pour les esclaves noirs, moins de pitié

Mains et jambes coupées

Pour qui tentait de s'évader

Ou les cadences infernales non respectées

C'était hier

Aujourd'hui, le capital se veut plus fière

Le code de l'esclavage d'aujourd'hui

Migrants et migrantes qui meurent noyés

Pour après, pour les rescapés

Comme vrai espoir, se faire exploiter

Et tous nos monuments ne servent à rien

Se souvenir, je me souviens

Car tout recommence sans fin

Car tout se poursuit dans le crétin

" Les colères de Paris naissent dans le douzième arrondissement. On a beau se méfier des généralisations, quand on remarque que 1789, 1792, 1830 et 1848 sont sortis du faubourg Saint-Antoine, on est bien obligé de conclure que C'EST PLUS QUE DU HASARD ! "

Armand Lanoux ( Physiologie de Paris ) via " Troquets de Paris " de Jacques Yonnet

Je m'esbigne, trouvère

Brassant de l'air

Sans qu'aucune faconde

Ne devienne l'horoscope du monde

Une synthèse générique

De tous les profils psychologiques

Tout le monde, peut ainsi, s'y reconnaître

Et tout rationalisme, l'envoyer paître

Tout un charlatanisme

Indispensable à la fausse vie du capitalisme

Toutes sortes de béquilles

Des poupées russes qui s'enquillent !

Tout finit par nous influencer, cependant

Ainsi, chaque époque avec ses vêtements

Produit par la socioculture et l'environnement

Vêtement du rôle

Rôle du vêtement

Acteurs, actrices, comédiennes, comédiens

Le savent parfaitement bien

Nous sommes ce que nous portons

Nous sommes ce que nous pensons

Nous sommes ce que nous communiquons

Nous sommes ce que nous agissons

De tout cela, rien d'esbaudissant

Comme le plastique, ce cinquième continent

Pour trente mètres d'épaisseur dans les océans

Six fois la France, envergure, stop, plus qu'urgent

Chaque année, l'Europe, déversant

500.000 tonnes de plastique, c'est désespérant

Avec des centaines de milliers d'oiseaux

Tortues, phoques, dauphins, tout avalant

Et horreur, tout s'étouffant

De la nature profonde de la Terre

Ne peut-être, bien qu'amorale, et ancillaire

C'est tout un inéluctable

Artificiel ou naturel, comme ineffable

Du vêtement, donc, de l'industrie textile

Des produits chimiques

Des produits toxiques

Tout nous empoisonne, un même fil

Vêtements perturbateurs endocriniens

Abolir l'économie d'aliénation ou disparaître

Être ou avoir/paraître

Dernier challenge pour l'être humain !



Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

"If all the girls in the world wanted to join hands - All around the sea, they could do a round - If all the guys in the world wanted to be sailors, they would make with their boats a nice bridge over the sea. 'wave - Then we could do a round trip around the world, if all the people in the world wanted to join hands. "



Paul Fort (1872 - 1960) poet



None of my texts, ever

Don't satisfy me

Because and without any regret

Without separation, neither good nor bad

Some bad good, some good bad

It's as if, this right, I had

Nothing is done on purpose

Like a waste of energy

Everything being doomed to endless darkness

Of all human life, oh huge waste

It's not even his family that we hate anymore

But everything other than oneself that we hate

The energy of hate

Hatred of energy

That we can compare

And this at 45 percent of the energy consumed

This in France, and for heating

Because in the apartments, most to renovate

There are 7.5 million not well equipped

And considering electricity and its high cost

Perish of cold at home, it is well hidden

Or, for that, all his money spent

Lack of money is like slavery

Too hot, too cold, at home, havoc

New code of slavery

More subtle than for the 12 million

Women, men, kidnapped in their villages

15 percent casualties, the crossing, more carnage!

Traditional slavery

Mutational slavery

And that's without counting

During the raids, 60 million people killed

Black skin, of course, especially

Africa

But there was also, no less tragic

From all over the world, a bit of everything

For black slaves, less pity

Severed hands and legs

For who tried to escape

Or the infernal cadences not respected

It was yesterday

Today, the capital wants to be more proud

Today's Slavery Code

Migrants who drowned

For after, for the survivors

Like true hope, to be exploited

And all our monuments are useless

Remember, I remember

Because it all starts again endlessly

'Cause everything goes on in the moron

"The angers of Paris are born in the twelfth arrondissement. We may be wary of generalizations, when we notice that 1789, 1792, 1830 and 1848 have left the Faubourg Saint-Antoine, we are forced to conclude that IT IS MORE THAN BY CHANCE ! "

Armand Lanoux (Physiology of Paris) via "Troquets of Paris" by Jacques Yonnet

I am trying, find

Stirring air

Without any faults

Become the horoscope of the world

A generic synthesis

Of all psychological profiles

Everyone can recognize themselves in this way

And all rationalism, send it to graze

Quackery

Indispensable to the false life of capitalism

All kinds of crutches

Russian dolls making inquiries!

Everything ends up influencing us, however

So each era with its clothes

Produced by socioculture and the environment

Role clothing

Role of clothing

Actors, actresses, comedians, comedians

Know it perfectly well

We are what we wear

We are what we think

We are what we communicate

We are what we act

Of all this, nothing breathtaking

Like plastic, this fifth continent

For thirty meters thick in the oceans

Six times France, scale, stop, more than urgent

Every year, Europe, pouring out

500,000 tons of plastic, it's hopeless

With hundreds of thousands of birds

Turtles, seals, dolphins, all swallowing

And horror, everything suffocating

From the deep nature of the Earth

Perhaps, although amoral, and ancillary

It's all inescapable

Artificial or natural, as ineffable

Clothing, therefore, the textile industry

Chemical products

Toxic products

Everything poisons us, the same thread

Endocrine disrupting clothing

Abolish the economy of alienation or disappear

To be or to have / to appear

Last challenge for the human being!



Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Abolir l'économie