La société au TOUT dégueulasse

by Patrice Faubert Thursday, Jun. 25, 2020 at 6:34 AM

Les dessous du libéralisme...

Finalement

Le monde serait moins dégueulasse

Si, justement, nous nous étions davantage énervés

Contre toutes les injustices, contre toutes les inégalités

Mais il est de bon ton, de ne jamais s'énerver

L'on se demande à qui cela peut profiter

Tout pouvoir en place, facile à deviner

Mais c'est en amont

Que se trouve le véritable pont

Violence dès la naissance

Violence obstétricale

Trop peu de peau à peau

Bébé tout contre maman

Bébé tout contre papa

Cela est pourtant fondamental

Le nouveau-né, devant

De sa mère, s'imprégnant

Le nouveau-né, devant

De son père, s'imprégnant

Peau contre peau

Sinon, tout plus tard, sera moins rigolo

Avec tout personnel

Qui devrait être bienveillant

Avec tout un personnel

Qui devrait être caressant

Toute une haptonomie

Pour bien débuter dans la vie

Mais, hélas

Dès la naissance

Cela commence, le plus souvent, dans la souffrance

Cercle vicieux

D'un monde où tout est devenu monstrueux !

Et je suis un monstre

Parmi d'autres monstres

Mais, moi, je le sais

Quant l'autre, le plus souvent, le tait

Et c'est ainsi

Par exemple, pour la fin de vie

Mourir chez soi ou à l'hôpital

L'on ne fait jamais bien, c'est forcément mal

Et à défaut de bien

L'on essaye de faire le moins pire

Simplement que la souffrance n'empire

Mais hélas, comme ailleurs, impitoyable est l'univers de l'hôpital

Tout y est inhumain et brutal

Bref

Quoi que l'on fasse pour un être humain

Surtout pour la personne âgée

Cela ne peut pas être bien

Dans une société de totale inhumanité

De l'individu à la famille, de la famille à la société

Moi, de ma famille, j'étais, je suis, le grand méprisé

Sauf, de feu mon père et surtout de ma mère, présentement hospitalisée

La MORT dans l'âme, je n'ai pu l'éviter

Deux parents, avec qui j'avais, j'ai, de la complicité

Mais la réaction n'aime pas mes idées

Et

J'abhorre les bobos

Et

J'abhorre les fachos

Et

J'abhorre les bolchos

Et

J'abhorre les capitalos

Et vive les anarchos

Même si partout il y a des idiotes et des idiots

Et si l'espèce humaine était tarée ?

D'un apprentissage irrémissible dans son arriéré !

Le pire

TOUT le transpire

Rien que pour devoir survivre

Il faut trop souvent être dégueulasse

Dans une société au tout presque dégueulasse

Forcément

Voilà qui est absolument affligeant

Dans un monde

Au TOUT dégueulasse

Pile ou face

Mais c'est toujours face

Tout est fait

Pour rendre toute personne malade

Or, la maladie est une tragédie

Avec surtout la douleur qui va avec, aussi

Si nous nous étions

Justement, davantage énervés

Femmes, hommes, enfants

Contre toutes les injustices et toutes les inégalités

Et donc

Si nous nous étions

Davantage insurgés

Femmes, hommes, enfants

Contre toutes les injustices et les inégalités

Le monde serait différent

Le monde serait plus avenant !

Dans cette acception

Vive les énervés

Vive les insurgés

Femmes, hommes, enfants, du monde entier

N'en déplaise à la réaction

Bobos, fachos, bolchos, capitalos

Et même parfois, quelques anarchos

Nous donnant des leçons, les salaudes, les salauds !

Ne pas s'énerver

C'est avec l'inhumanité

De la saloperie, de la complicité

Comme les dessous du libéralisme

En version vaseline

Plus souvent qu'en version latine

Que les bénéfices, il les privatise

Que les déficits, il les nationalise

Comme les USA qui ont dépensé

2800 milliards de dollars

Pour contre le terrorisme, lutter

Entre 2002 et 2017, de cette mascarade, il y en a marre

Mais les agressions terroristes durant les guerres

Ou à l'intérieur des USA, il faut le faire

Ont fait moins de personnes tuées parmi la population américaine

Que les overdoses diverses de toutes les diverses misères

Bien pauvre est toute vie sur la planète Terre

Certes

Ma textualité est dégingandée

Pour autrui, des gueulantes invisibilisées

Peu de débit d'absorption de spécificité !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Finally

The world would be less disgusting

If, in fact, we were more upset

Against all injustices, against all inequalities

But it is fashionable, never to get angry

One wonders who can benefit

All power in place, easy to guess

But it is upstream

What is the real bridge

Violence from birth

Obstetric violence

Too little skin to skin

Baby all against mom

Baby all against daddy

This is however fundamental

The newborn, in front

From his mother, soaking up

The newborn, in front

From his father, soaking up

Skin against skin

Otherwise, everything later will be less fun

With all staff

Who should be kind

With a whole staff

Who should be caressing

A whole haptonomy

To start well in life

But unfortunately

From birth

It starts, most often, in suffering

Vicious circle

From a world where everything has become monstrous!

And I am a monster

Among other monsters

But I know it

As for the other, more often than not

And it is so

For example, for the end of life

Die at home or in hospital

You never do well, it's necessarily bad

And for lack of good

We try to do the least worse

Simply that the suffering worsens

But alas, as elsewhere, unforgiving is the universe of the hospital

Everything is inhuman and brutal

In short

Whatever we do for a human being

Especially for the elderly

It can't be right

In a society of total inhumanity

From the individual to the family, from the family to society

Me, of my family, I was, I am, the great despised

Except, my late father and especially my mother, currently hospitalized

DEATH in the soul, I could not avoid it

Two parents, with whom I had, I have aiding and abetting

But the reaction doesn't like my ideas

And

I abhor sores

And

I abhor the fachos

And

I abhor bolchos

And

I abhor capitalos

And long live the anarchos

Even if there are idiots and idiots everywhere

What if the human species was tarnished?

Of an irremediable learning in its backlog!

The worst

ALL sweat it

Just to have to survive

Too often you have to be disgusting

In an almost disgusting society

Necessarily

This is absolutely distressing

In a world

To ALL disgusting

Heads or tails

But it's still facing

All is done

To make everyone sick

The disease is a tragedy

With the pain that goes with it, too

If we had

Precisely, more upset

Women, men, children

Against all injustices and inequalities

And so

If we had

More insurgents

Women, men, children

Against all injustices and inequalities

The world would be different

The world would be more pleasant!

In this sense

Long live the pissed off

Long live the insurgents

Women, men, children, from around the world

No offense to the reaction

Bobos, fachos, bolchos, capitalos

And even sometimes, some anarchos

Giving us lessons, bastards, bastards!

Don't get angry

It is with inhumanity

Dirty, complicity

Like the underside of liberalism

Vaseline version

More often than in Latin version

Let profits privatize them

Let the deficits nationalize them

Like the US that spent

2800 billion dollars

For against terrorism, fight

Between 2002 and 2017, this masquerade is tired

But terrorist attacks during wars

Or inside the USA, you have to do it

Fewer people killed among the American population

Let the various overdoses of all the various miseries

Very poor is all life on planet Earth

Certainly

My textuality is gangly

For others, invisible shouts

Little specificity absorption rate!

Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: La société au TOUT dégueulasse