Le pognon de la soumission...
Choses vues
Choses entendues
Choses vécues
Comme prendre un billet de train
Quand en tout, le fascisme fait le plein
Maintenant il faut s'y habituer
Son nom, son prénom, il faut les donner
Surtout si la vendeuse est une fasciste
Qui à son parti nationaliste donne des listes
Et si vous lui dîtes ses quatre vérités
De faire vos réductions, retirer
Elle peut même vous menacer
Par une fenêtre, une fois son store baissé
Ne nous trouvant pas déjà suffisamment fichés
Aucune discussion possible avec la débilité
Et comme avant la querelle
Le nom et prénom furent déjà donnés
Il y a lieu effectivement de s'en inquiéter
Quand le contrôle social s'en mêle
Bientôt, déjà
Quand tout est devenu un tracas
Quand tout est devenu du goujat
Il faudra montrer sa carte d'identité
Même au restaurant, pour pouvoir manger
Tout un totalitarisme moderne
Et le totalitarisme classique, en berne !
Les terminologies évoluent
Mais toujours le capitalisme tue
Une sorte de tueur en série
Qui sévit dans tous les pays
Avec même des admiratrices, comme pour Guy Georges
Pour un peu, elles mettraient à nues, leurs gorges
C'est aussi les compagnies minières
Catholiques, paternalistes
Tout un personnel propriété de la mine esclavagiste
Avec toute une organisation militaire
Et pour satisfaire à l'embauche
Du mariage à l'église, communier à l'église, aucune débauche
Avec les morts au champ d'honneur du travail
Quand les mots ne sont pas un détail
De l'ouvrier qui était un Peugeot
De l'ouvrier qui était un Michelin
Du mineur qui était sa mine
De l'ouvrier qui était son usine
Comme une propriété de leur patron
Comme jadis, l'esclave de sa plantation
Chaque corporation avait sa bataille du charbon
Avec son école
Avec son église
Mais la mine avait aussi ses grèves
Qui n'étaient pas toujours brèves
1948
L'armée française intervint
Pour tuer, emprisonner, 13000 condamnés, c'est pas rien
Et cela n'est pourtant pas si loin !
Et à tout bien considérer
Même si rien ne peut vraiment se comparer
Le capital est comme une mine
Mais personne ne s'y débine
Avec une climatologie chamboulée
Et des coups de grisou qui ne peuvent s'éviter
France, début 1963, un hiver oublié
Et cependant, trente mille morts de froid
Mais de nos jours, qui le croit ?
Une chimère comme la peste d'autrefois
1347 à 1353, une décimation
Pour le tiers de l'Europe, en population
Donc
La plupart des gens
Appartiennent à quelque chose, c'est navrant
D'une idéologie, d'une religion, d'une croyance, c'est surprenant
Et tout le monde appartient au pognon
Le pognon de la soumission
La soumission au pognon
Tous et toutes nous lui appartenons
Il devient la première motivation
C'est le dictateur de toute vie
Car tout, en vérité, lui est soumis
Avec toute une zone d'obscuration
Consciencieusement entretenue par la réaction
Et pas seulement par le bouc émissaire Fillon
Alors que notre galaxie voyage à 631 km/seconde
Nos mentalités devront aussi voyager pour la révolution !
Toute l'organisation de notre société
C'est finalement basée sur la compétitivité
Gigantesque additif alimentaire pour nous empoisonner
E171
Dioxyde de Titanium, du colorant à bonbon
Au tout dégueulassement bon
Et à tout cela nous nous conformons
Il y a déjà les moules
Pour que les mentalités s'y coulent
Comme pour la formation des couples
Même si plus que jadis, c'est plus souple
Le couple associatif
Ouvert sur l'extérieur, recherche d'égalité, négociation
Le couple compagnonnage
Son chez soi, sa propre cage
Le couple bastion
Homme actif, femme au foyer
Le couple cocon
Pour rester sous l'édredon
Sans crainte de l'isolation
Le couple parallèle
Fermeture sur soi
Deux dans l'entre-soi
Et de l'interaction à plusieurs ailes
Et peu importe les pourcentages
C'est finalement de toutes les vies, de tous les âges
Là aussi, le capital sait bien nous formater
Selon ses besoins, là aussi, le capital sait bien nous engrammer !
Il n'y a finalement
Que l'éloge de la fuite de Laborit, c'est plus prudent
Que l'éloge de la suite de Bruno Dubuc, c'est si évident
Car il y a partout des dominantes et des dominants
Des parents aux enfants, cela s'apprend
La tête en l'air
Un tour dans le système solaire
Encelade
Satellite de Saturne
Son eau liquide salée, ses panaches d'eau
Sous la croûte de glace, cela doit être beau
Des nutriments, des composés organiques, c'est pas du pipeau
Europe
Satellite de Jupiter
Sous la glace, océan liquide salé
Des fissures, de la banquise, champ magnétisé
Et des tas d'objets célestes dans le système solaire
Sans compter tous les Kepler extrasolaires
Et déjà de la zone d'habitabilité
Peut-être un faux repère pour nous égarer
Mais cela nous fait une belle jambe ma foi
Quand sur notre Terre, le capitalisme fait régner sa loi
Tout y est donc mesquin, tout y est donc étroit
Salut à vous
Les anarchistes d'autres mondes
Pauvres de nous, dans notre immonde
Pas de salut, par contre, pour les fascistes d'autres mondes
Dans tout autre monde, peut-être de l'immonde !
Car partout où se manifeste le capital
Sont fabriquées les avalanches du mal
Tout le monde y est cobaye
Pour y étudier des humains, les failles
Et souvent, derrière
En expérimentateurs, il y a la hiérarchie militaire
Et les effets des gaz et des drogues
Quand les têtes sont remplies de fog
Amphétamines, pervitine, méthédrine
LSD, BZ, cocaïne, se substituant à la bibine
Surtout en temps de guerre
La pensée militaire est mégère
Mais aussi en temps de paix
Les civils, une autre cible, en effet
Et des populations sous contrôle
Robotisation généralisée qui enrôle
Et donc pas seulement des savants ou des médecins nazis
Qui furent d'ailleurs engagés par un certain pays
Les USA, pour pointer encore en tête de l'ignominie
Et le soldat qui ne dormirait jamais
Et le soldat qui ne désobéirait jamais
Bref, le soldat parfait
Le citoyen qui ne réfléchirait plus
Le citoyen qui accepterait tout
Le citoyen qui ne réfléchirait plus
Le citoyen qui ne contesterait plus
Le fasciste, pour le capital, c'est un fait
C'est le citoyen parfait
C'est à vomir, mais hélas, c'est vrai !
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
Things seen
Things heard
Things you experienced
Like taking a train ticket
When in all, fascism fills up
Now you have to get used to it
His name, his name, we must give them
Especially if the saleswoman is a fascist
Who at his nationalist party gives lists
And if you tell him his four truths
To make your reductions, withdraw
She can even threaten you
Through a window, once the blind is lowered
Not finding us already well enough
No discussion possible with debility
And as before the quarrel
The name and surname were already given
There is indeed a need to worry
When social control gets involved
Soon, already
When everything has become a hassle
When everything has become guts
It will show his identity card
Even at the restaurant, to be able to eat
All modern totalitarianism
And classic totalitarianism, at half-mast!
Terminologies evolve
But always capitalism kills
A kind of serial killer
Which is rampant in all countries
With even admirers, as for Guy Georges
For a little, they would bare, their throats
It is also the mining companies
Catholic, paternalistic
All staff owned by the slave mine
With a whole military organization
And to satisfy the hiring
From marriage to church, to communion with the church, no debauchery
With the dead on the field of work
When words are not a detail
From the worker who was a Peugeot
From the worker who was a Michelin
From the miner who was his mine
From the worker who was his factory
As a property of their boss
As before, the slave of his plantation
Every corporation had its coal battle
With his school
With his church
But the mine also had its strikes
Who were not always brief
1948
The French army intervened
To kill, to imprison, 13000 condemned, it is not nothing
And that is not so far!
And to consider everything well
Even if nothing can really compare
Capital is like a mine
But nobody gets started
With a disrupted climatology
And shots of firedamp that can not be avoided
France, early 1963, a forgotten winter
And yet, thirty thousand deaths from cold
But nowadays, who believes it?
A chimera like the plague of old
1347 to 1353, a decimation
For the third of Europe, in population
Therefore
Most people
Belong to something, it's heartbreaking
From an ideology, a religion, a belief, it's surprising
And everyone belongs to the cash
The dough of submission
The submission to the cash
We all belong to him
He becomes the first motivation
He is the dictator of all life
For everything, in truth, is subject to him
With a whole dark zone
Conscientiously maintained by the reaction
And not only by the Fillon scapegoat
While our galaxy travels at 631 km / second
Our mentalities will also have to travel for the revolution!
The whole organization of our society
It's ultimately based on competitiveness
Gigantic food additive to poison us
E171
Titanium dioxide, candy dye
At all disgusting good
And to all this we conform
There are already mussels
For mentalities to flow
As for the formation of couples
Even if more than formerly, it is more flexible
The associative couple
Open to the outside, search for equality, negotiation
The pairing couple
His home, his own cage
The bastion couple
Active man, housewife
The cocoon couple
To stay under the comforter
Without fear of isolation
The parallel couple
Closing on oneself
Two in the inter-se
And multi-wing interaction
And no matter the percentages
It's ultimately all lives, all ages
Here too, capital knows how to format us
According to his needs, here too, capital knows how to engrammate us!
There is finally
That praise for Laborit's escape is more cautious
That the praise of Bruno Dubuc's sequel is so obvious
Because there are dominant and dominant everywhere
From parents to children, this can be learned
Head in the air
A tour in the solar system
Enceladus
Saturn Satellite
Its salty liquid water, its plumes of water
Under the ice crust, it must be beautiful
Nutrients, organic compounds, it's not a pipe
Europe
Jupiter Satellite
Under the ice, salty liquid ocean
Cracks, pack ice, magnetized field
And piles of celestial objects in the solar system
Not to mention all extrasolar Kepler
And already from the habitability zone
Maybe a false landmark to mislead us
But that makes us a beautiful leg my faith
When on our Earth, capitalism makes its law prevail
Everything is so petty, everything is so narrow
Hi guys
Anarchists from other worlds
Poor of us, in our filthy
No salvation, on the other hand, for the fascists of other worlds
In any other world, perhaps of the foul!
Because wherever capital is manifested
Are made the avalanches of evil
Everyone is guinea pig
To study humans, the faults
And often, behind
As experimenters, there is the military hierarchy
And the effects of gases and drugs
When the heads are filled with fog
Amphetamines, Pervitin, Methedrine
LSD, BZ, cocaine, substituting for hibiscus
Especially in wartime
Military thought is shrewd
But also in peacetime
Civilians, another target, indeed
And controlled populations
Generalized robotization that enlists
And so not only Nazi scientists or doctors
Who were engaged by a certain country
The USA, to still point to the ignominy
And the soldier who would never sleep
And the soldier who would never disobey
In short, the perfect soldier
The citizen who does not think anymore
The citizen who would accept everything
The citizen who does not think anymore
The citizen who would not dispute
The fascist, for capital, it's a fact
It's the perfect citizen
It's to vomit, but alas, it's true!
Patrice Faubert (2017) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"