Paraphysique du crétinisme institutionnel

by Patrice Faubert Sunday, Oct. 27, 2019 at 2:00 PM

Le pognon de la soumission...

Choses vues

Choses entendues

Choses vécues

Comme prendre un billet de train

Quand en tout, le fascisme fait le plein

Maintenant il faut s'y habituer

Son nom, son prénom, il faut les donner

Surtout si la vendeuse est une fasciste

Qui à son parti nationaliste donne des listes

Et si vous lui dîtes ses quatre vérités

De faire vos réductions, retirer

Elle peut même vous menacer

Par une fenêtre, une fois son store baissé

Ne nous trouvant pas déjà suffisamment fichés

Aucune discussion possible avec la débilité

Et comme avant la querelle

Le nom et prénom furent déjà donnés

Il y a lieu effectivement de s'en inquiéter

Quand le contrôle social s'en mêle

Bientôt, déjà

Quand tout est devenu un tracas

Quand tout est devenu du goujat

Il faudra montrer sa carte d'identité

Même au restaurant, pour pouvoir manger

Tout un totalitarisme moderne

Et le totalitarisme classique, en berne !

Les terminologies évoluent

Mais toujours le capitalisme tue

Une sorte de tueur en série

Qui sévit dans tous les pays

Avec même des admiratrices, comme pour Guy Georges

Pour un peu, elles mettraient à nues, leurs gorges

C'est aussi les compagnies minières

Catholiques, paternalistes

Tout un personnel propriété de la mine esclavagiste

Avec toute une organisation militaire

Et pour satisfaire à l'embauche

Du mariage à l'église, communier à l'église, aucune débauche

Avec les morts au champ d'honneur du travail

Quand les mots ne sont pas un détail

De l'ouvrier qui était un Peugeot

De l'ouvrier qui était un Michelin

Du mineur qui était sa mine

De l'ouvrier qui était son usine

Comme une propriété de leur patron

Comme jadis, l'esclave de sa plantation

Chaque corporation avait sa bataille du charbon

Avec son école

Avec son église

Mais la mine avait aussi ses grèves

Qui n'étaient pas toujours brèves

1948

L'armée française intervint

Pour tuer, emprisonner, 13000 condamnés, c'est pas rien

Et cela n'est pourtant pas si loin !

Et à tout bien considérer

Même si rien ne peut vraiment se comparer

Le capital est comme une mine

Mais personne ne s'y débine

Avec une climatologie chamboulée

Et des coups de grisou qui ne peuvent s'éviter

France, début 1963, un hiver oublié

Et cependant, trente mille morts de froid

Mais de nos jours, qui le croit ?

Une chimère comme la peste d'autrefois

1347 à 1353, une décimation

Pour le tiers de l'Europe, en population

Donc

La plupart des gens

Appartiennent à quelque chose, c'est navrant

D'une idéologie, d'une religion, d'une croyance, c'est surprenant

Et tout le monde appartient au pognon

Le pognon de la soumission

La soumission au pognon

Tous et toutes nous lui appartenons

Il devient la première motivation

C'est le dictateur de toute vie

Car tout, en vérité, lui est soumis

Avec toute une zone d'obscuration

Consciencieusement entretenue par la réaction

Et pas seulement par le bouc émissaire Fillon

Alors que notre galaxie voyage à 631 km/seconde

Nos mentalités devront aussi voyager pour la révolution !

Toute l'organisation de notre société

C'est finalement basée sur la compétitivité

Gigantesque additif alimentaire pour nous empoisonner

E171

Dioxyde de Titanium, du colorant à bonbon

Au tout dégueulassement bon

Et à tout cela nous nous conformons

Il y a déjà les moules

Pour que les mentalités s'y coulent

Comme pour la formation des couples

Même si plus que jadis, c'est plus souple

Le couple associatif

Ouvert sur l'extérieur, recherche d'égalité, négociation

Le couple compagnonnage

Son chez soi, sa propre cage

Le couple bastion

Homme actif, femme au foyer

Le couple cocon

Pour rester sous l'édredon

Sans crainte de l'isolation

Le couple parallèle

Fermeture sur soi

Deux dans l'entre-soi

Et de l'interaction à plusieurs ailes

Et peu importe les pourcentages

C'est finalement de toutes les vies, de tous les âges

Là aussi, le capital sait bien nous formater

Selon ses besoins, là aussi, le capital sait bien nous engrammer !

Il n'y a finalement

Que l'éloge de la fuite de Laborit, c'est plus prudent

Que l'éloge de la suite de Bruno Dubuc, c'est si évident

Car il y a partout des dominantes et des dominants

Des parents aux enfants, cela s'apprend

La tête en l'air

Un tour dans le système solaire

Encelade

Satellite de Saturne

Son eau liquide salée, ses panaches d'eau

Sous la croûte de glace, cela doit être beau

Des nutriments, des composés organiques, c'est pas du pipeau

Europe

Satellite de Jupiter

Sous la glace, océan liquide salé

Des fissures, de la banquise, champ magnétisé

Et des tas d'objets célestes dans le système solaire

Sans compter tous les Kepler extrasolaires

Et déjà de la zone d'habitabilité

Peut-être un faux repère pour nous égarer

Mais cela nous fait une belle jambe ma foi

Quand sur notre Terre, le capitalisme fait régner sa loi

Tout y est donc mesquin, tout y est donc étroit

Salut à vous

Les anarchistes d'autres mondes

Pauvres de nous, dans notre immonde

Pas de salut, par contre, pour les fascistes d'autres mondes

Dans tout autre monde, peut-être de l'immonde !

Car partout où se manifeste le capital

Sont fabriquées les avalanches du mal

Tout le monde y est cobaye

Pour y étudier des humains, les failles

Et souvent, derrière

En expérimentateurs, il y a la hiérarchie militaire

Et les effets des gaz et des drogues

Quand les têtes sont remplies de fog

Amphétamines, pervitine, méthédrine

LSD, BZ, cocaïne, se substituant à la bibine

Surtout en temps de guerre

La pensée militaire est mégère

Mais aussi en temps de paix

Les civils, une autre cible, en effet

Et des populations sous contrôle

Robotisation généralisée qui enrôle

Et donc pas seulement des savants ou des médecins nazis

Qui furent d'ailleurs engagés par un certain pays

Les USA, pour pointer encore en tête de l'ignominie

Et le soldat qui ne dormirait jamais

Et le soldat qui ne désobéirait jamais

Bref, le soldat parfait

Le citoyen qui ne réfléchirait plus

Le citoyen qui accepterait tout

Le citoyen qui ne réfléchirait plus

Le citoyen qui ne contesterait plus

Le fasciste, pour le capital, c'est un fait

C'est le citoyen parfait

C'est à vomir, mais hélas, c'est vrai !



Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Things seen

Things heard

Things you experienced

Like taking a train ticket

When in all, fascism fills up

Now you have to get used to it

His name, his name, we must give them

Especially if the saleswoman is a fascist

Who at his nationalist party gives lists

And if you tell him his four truths

To make your reductions, withdraw

She can even threaten you

Through a window, once the blind is lowered

Not finding us already well enough

No discussion possible with debility

And as before the quarrel

The name and surname were already given

There is indeed a need to worry

When social control gets involved

Soon, already

When everything has become a hassle

When everything has become guts

It will show his identity card

Even at the restaurant, to be able to eat

All modern totalitarianism

And classic totalitarianism, at half-mast!

Terminologies evolve

But always capitalism kills

A kind of serial killer

Which is rampant in all countries

With even admirers, as for Guy Georges

For a little, they would bare, their throats

It is also the mining companies

Catholic, paternalistic

All staff owned by the slave mine

With a whole military organization

And to satisfy the hiring

From marriage to church, to communion with the church, no debauchery

With the dead on the field of work

When words are not a detail

From the worker who was a Peugeot

From the worker who was a Michelin

From the miner who was his mine

From the worker who was his factory

As a property of their boss

As before, the slave of his plantation

Every corporation had its coal battle

With his school

With his church

But the mine also had its strikes

Who were not always brief

1948

The French army intervened

To kill, to imprison, 13000 condemned, it is not nothing

And that is not so far!

And to consider everything well

Even if nothing can really compare

Capital is like a mine

But nobody gets started

With a disrupted climatology

And shots of firedamp that can not be avoided

France, early 1963, a forgotten winter

And yet, thirty thousand deaths from cold

But nowadays, who believes it?

A chimera like the plague of old

1347 to 1353, a decimation

For the third of Europe, in population

Therefore

Most people

Belong to something, it's heartbreaking

From an ideology, a religion, a belief, it's surprising

And everyone belongs to the cash

The dough of submission

The submission to the cash

We all belong to him

He becomes the first motivation

He is the dictator of all life

For everything, in truth, is subject to him

With a whole dark zone

Conscientiously maintained by the reaction

And not only by the Fillon scapegoat

While our galaxy travels at 631 km / second

Our mentalities will also have to travel for the revolution!

The whole organization of our society

It's ultimately based on competitiveness

Gigantic food additive to poison us

E171

Titanium dioxide, candy dye

At all disgusting good

And to all this we conform

There are already mussels

For mentalities to flow

As for the formation of couples

Even if more than formerly, it is more flexible

The associative couple

Open to the outside, search for equality, negotiation

The pairing couple

His home, his own cage

The bastion couple

Active man, housewife

The cocoon couple

To stay under the comforter

Without fear of isolation

The parallel couple

Closing on oneself

Two in the inter-se

And multi-wing interaction

And no matter the percentages

It's ultimately all lives, all ages

Here too, capital knows how to format us

According to his needs, here too, capital knows how to engrammate us!

There is finally

That praise for Laborit's escape is more cautious

That the praise of Bruno Dubuc's sequel is so obvious

Because there are dominant and dominant everywhere

From parents to children, this can be learned

Head in the air

A tour in the solar system

Enceladus

Saturn Satellite

Its salty liquid water, its plumes of water

Under the ice crust, it must be beautiful

Nutrients, organic compounds, it's not a pipe

Europe

Jupiter Satellite

Under the ice, salty liquid ocean

Cracks, pack ice, magnetized field

And piles of celestial objects in the solar system

Not to mention all extrasolar Kepler

And already from the habitability zone

Maybe a false landmark to mislead us

But that makes us a beautiful leg my faith

When on our Earth, capitalism makes its law prevail

Everything is so petty, everything is so narrow

Hi guys

Anarchists from other worlds

Poor of us, in our filthy

No salvation, on the other hand, for the fascists of other worlds

In any other world, perhaps of the foul!

Because wherever capital is manifested

Are made the avalanches of evil

Everyone is guinea pig

To study humans, the faults

And often, behind

As experimenters, there is the military hierarchy

And the effects of gases and drugs

When the heads are filled with fog

Amphetamines, Pervitin, Methedrine

LSD, BZ, cocaine, substituting for hibiscus

Especially in wartime

Military thought is shrewd

But also in peacetime

Civilians, another target, indeed

And controlled populations

Generalized robotization that enlists

And so not only Nazi scientists or doctors

Who were engaged by a certain country

The USA, to still point to the ignominy

And the soldier who would never sleep

And the soldier who would never disobey

In short, the perfect soldier

The citizen who does not think anymore

The citizen who would accept everything

The citizen who does not think anymore

The citizen who would not dispute

The fascist, for capital, it's a fact

It's the perfect citizen

It's to vomit, but alas, it's true!



Patrice Faubert (2017) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Paraphysique du crétinisme institutionnel