Tout le monde est finalement addicté...
Si l'on se voyait
Avec les yeux des autres
L'on mourrait sur le champ
D'une façon physique
D'une façon psychologique
D'une façon politique
D'une façon philosophique
Si l'on s'entendait
Avec les oreilles des autres
L'on mourrait sur le champ
Pour ainsi évoquer feu le penseur E.M.Cioran
Tout dépendant
Peut-être de quels autres
De toutes façons, c'est un regard autre
Or, nous ne sommes que les autres
Femmes, hommes, enfants, tous les autres
Dix personnes
Que nous fréquentons dans la vie
Pas forcément à des âges différents de la vie
Nous verrons avec un regard différent
Chaque personne avec sa propre vision, c'est évident
Et donc
Toujours une personne bien
Pour certaines et certains
Et donc
Toujours une conne ou un con
Forcément, pour d'autres, c'est selon
L'on est toujours ceci ou cela, pour quelqu'une ou quelqu'un !
Et l'on ne sait plus quoi penser
De quiconque, sans soi-même, l'avoir approché
Pas de protéines fluorescentes pour nous l'indiquer
Pourtant
Nous sommes tous et toutes
Sur un pied d'égalité
Pour nous faire exploiter
Pour nous faire manipuler
Pour nous faire sadiser
Certes, à divers degrés
Ainsi
Il y a l'alcool pour oublier
En France
120 décès par jour
Dans le monde
140 millions de malades alcooliques
Avec le tabac, les jeux, du capital, nombreuses coliques
Pour le capital avec sa panoplie, toute sa clique
Pour l'alcool, il y a bien le baclofène
Boire moins, avec moins de gène
Quand le système de la récompense reste activé
Comme pour le sexe, les drogues, la messe, la télé
Tout le monde est finalement addicté
Quand la dopamine fait son marché
Cela se fait aussi par la pensée
L'effet placebo est là pour le prouver
Et finalement, qui n'a pas son addiction
Puisque le capital est la principale addiction
Il est l'addiction de toutes les addictions !
Le capital sait nous rapter
Il sait nous hypnotiser
Il sait nous proratiser
Le capital
Produit, en série, diverses misères
C'est la matrice mère
2017, en France
Des mers et des océans pour l'indécence
13000 étudiants et étudiantes de Paris
Sautant 4 à 6 repas par semaine, ô vilenie
Un jeune sur cinq, c'est désolant
Qui doit renoncer aux soins, faute d'argent
Et pendant le même temps
Dans le monde entier, un même conditionnement
Pendant cette unité de temps
L'on observe une paire de trous noirs
Orbitant l'un autour de l'autre, à ne pas croire
Trente fois plus lourd que notre soleil
Cinq cent fois plus petit, l'Univers de tant de merveilles
Mais en fusion pour ne faire qu'un
Comme un coït, une copulation, c'est coquin
C'est donc un en deux ou deux en un
Quand le pluriel est au singulier
Plus de s pour l'accorder
Une orthographe de mécanique quantique
Mais c'est bien sur Terre qu'il faut changer de politique
Et donc abolir la politique
Il faut arrêter avec les fusées
Il y a vraiment d'autres priorités
Il y a tout à partager
Pour éradiquer toute pauvreté !
Il faut
Que le monde change
Il faut
Que les hommes changent
Il faut
Que les femmes changent
Il faut
Que les enfants changent
Pour d'autres mentalités
Pour que l'espèce humaine exprime enfin son humanité
Qui fut jusqu'alors empêchée
Enfin un monde de bonté et de beauté
Mais
Chaque idéologie a sa notion de bonté, de beauté
Mais
Chaque religion a sa notion de bonté, de beauté
Mais
Chaque croyance a sa notion de bonté, de beauté
Et aussi
La beauté, la bonté, selon le fascisme
La beauté, la bonté, selon le gauchisme
La beauté, la bonté, selon le stalinisme
La beauté, la bonté, selon le libéralisme
Aucune beauté, aucune bonté
Dans ces variantes du capitalisme, en vérité
Des inepties enfantant des monstruosités
Comme l'ami des dictateurs
Comme F.Lemaître, M.Simon, des acteurs prodigieux
Aussi G.Depardieu, lui si halluciné, lui si odieux
La beauté et la bonté
Pour quelqu'un de bien
Tout comme pour le crétin
Pas forcément fasciste ou stalinien
Le plus souvent un peu tout le monde
Le plus souvent un peu personne
Quand la folie capitaliste partout, gronde
L'on entend partout ses clochent qui sonnent
Ainsi
Seul le langage du capital est signifiant pour les gens
Tout ce qui le critique n'est donc pas signifiant
Et cela ne rentre pas dans le signifiant des gens
C'est comme une langue non apprise
Qui sur les gens n'a aucune prise
De ce fait
Il n'y a pas de monde
De ce fait, il n'y a que l'immonde
Nous vivons dedans, c'est notre monde !
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
If we saw each other
With the eyes of others
We would die on the spot
In a physical way
In a psychological way
In a political way
Philosophically
If we got along
With the ears of others
We would die on the spot
So to evoke the late thinker E.M.Cioran
All dependent
Maybe what other
Anyway, it's a different look
But we are only the others
Women, men, children, all others
Ten people
What we are going through in life
Not necessarily at different ages of life
We will see with a different look
Every person with their own vision is obvious
And so
Always a good person
For some and some
And so
Always a conne or a con
For others, it depends on
We are always this or that, for someone or someone!
And we do not know what to think
From anyone, without oneself, having approached
No fluorescent proteins to tell us
However
We are all
On an equal footing
To make us exploit
To make us handle
To make us sadiser
Certainly, to varying degrees
So
There is alcohol to forget
In France
120 deaths per day
In the world
140 million alcoholic patients
With tobacco, games, capital, many colic
For the capital with its panoply, all its clique
For alcohol, there is baclofen
Drink less, with less gene
When the reward system remains activated
As for sex, drugs, mass, TV
Everyone is finally addicted
When dopamine makes its market
This is also done by thinking
The placebo effect is there to prove it
And finally, who does not have his addiction
Since capital is the main addiction
It is the addiction of all addictions!
Capital knows how to rape us
He knows how to hypnotize us
He knows how to prorate us
The capital
Produced, in series, various miseries
This is the mother matrix
2017, in France
Seas and oceans for indecency
13000 students from Paris
Jumping 4 to 6 meals a week, oh vilenie
One in five is distressing
Who needs to give up care for lack of money
And during the same time
Around the world, the same packaging
During this unit of time
We observe a pair of black holes
Orbiting one around the other, not to believe
Thirty times heavier than our sun
Five hundred times smaller, the universe of so many wonders
But in fusion to become one
Like a coitus, a copulation, it's naughty
So it's a two or two in one
When the plural is singular
More s to grant it
A spelling of quantum mechanics
But it's good on Earth that you have to change your policy
And so abolish politics
We must stop with the rockets
There are really other priorities
There is everything to share
To eradicate all poverty!
It is necessary
That the world is changing
It is necessary
That men change
It is necessary
That women change
It is necessary
That children change
For other mentalities
For the human species to finally express its humanity
Who was hitherto prevented
Finally a world of goodness and beauty
But
Every ideology has its notion of goodness, beauty
But
Every religion has its notion of goodness, beauty
But
Every belief has its notion of goodness, beauty
And also
Beauty, kindness, according to fascism
Beauty, goodness, according to leftism
Beauty, goodness, according to Stalinism
Beauty, kindness, according to liberalism
No beauty, no goodness
In these variants of capitalism, in truth
Nonsense generating monstrosities
Like the dictators' friend
Like F.Lemaître, M.Simon, prodigious actors
Also G.Depardieu, he so hallucinated, he so obnoxious
Beauty and kindness
For someone good
Just as for the moron
Not necessarily fascist or Stalinist
Most often a little everyone
Mostly a little person
When capitalist madness everywhere, scolds
We hear everywhere its bell ringing
So
Only the language of capital is meaningful to people
All that criticizes it is therefore not significant
And that does not fit into the meaning of people
It's like a language not learned
Who on people has no hold
Thereby
There is no world
As a result, there is only the filthy
We live in it, it's our world!
Patrice Faubert (2017) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"