Stratification sociale genrée

by Patrice Faubert Thursday, Feb. 14, 2019 at 8:10 AM

Bourgeoise ou populaire, l'armée nous fiche en l'air...

Il ne faut

Point en douter

Le commerce est bien genré

Un peu comme pour les jouets

N'importe quel magasin en confirme le fait

Le bleu c'est pour les garçons

Le rose c'est pour les filles

Il n'y a que la séparation qui brille

Dans le commerce, tout est du même ton

Le prix aussi est sexualisé

Le prix aussi est genré

Plus cher pour les filles

Moins cher pour les garçons

Une réalité que le passé étrille

L'Histoire culturelle ramenant à la raison

Car il fut un temps

Certes, il y a bien longtemps

Où le rose

Cela était pour les garçons

Où le bleu

Cela était pour les filles

Par exemple à l'époque des rois

Toujours la coutume et sa loi

Le commerce est genré

La marchandise est sexualisée !

Donc

Toute une mythologie commercialisée

Comme quoi, homme et femme, aucune égalité

Sept pour cent de plus à payer

Pour les produits pour femmes

Que pour les produits hommes, c'est infâme

Dans la société aliénée

Tout est discriminé

Tout est genré

Tout est inégalité

En plus, à ne pas oublier

Un achat sur deux est compulsif

Et donc totalement fictif

L'industrialisation de la séparation

N'est pas la séparation de l'industrialisation

Pas étonnant

Si même l'infidélité est devenue un marché

Il faut d'ailleurs payer pour espérer

Plus que pour une relation, pouvoir trouver

Avec 90 pour cent d'hommes

C'est la dictature culturelle des hormones

10 pour cent de femmes

Pour la bourse, un vrai drame

Le marché de la rencontre

La rencontre du marché !

De l'escroquerie, de la misère

Le désespoir ne fait aucune manière

De toutes choses

Le commerce en fait des roses

Comme une spécialisation de l'inhumanité

De l'inhumanité en spécialisation

Mais, cela dit

Le dire est comme un défi

De la misère affective et sexuelle

Du milieu militant c'est aussi le sel

Là aussi

90 pour cent d'hommes

10 pour cent de femmes

Certes, à la louche, surtout dans les milieux libertaires

J'espère pour eux, que j'exagère

Tout cela

De ma part, sans aucun jugement, aucun pouah

Comme tout ce qui touche au sexe

Que personne ne se vexe

En production de la misère sexuelle

Et donc forcément de la propriété sexuelle

Car de plus, tout est foncièrement culturel

Et il est permis

Comme une loi de guerre, ainsi

Une sorte d'injonction subliminale

Le corps des femmes comme une marchandise, c'est fatal !

Les militaires américains en France

Violant des femmes en toute convenance

Car toute armée d'occupation

Sait s'inventer de bonnes raisons

Et toujours des femmes trouées

Qui d'horribles forfaits doivent avorter

Les allemands en Russie

Les alliés en Allemagne, comme des nazis

Et une liste malheureusement infinie

Des militaires blancs accusant des militaires noirs

Et toutes les maladies vénériennes

Qui pullulaient au sein de l'armée américaine

Prostitution interdite en Amérique

Permise en France, comme salubrité publique

En novembre 1944, la misère sexuelle avait la tactique

Le racisme partout se fait voir

Souvent la population est complice

De la xénophobie ambiante, cette chaude-pisse

Ou alors

Quand la femme est toujours en tort

De coucher avec l'ennemi, la tondre, on se fait fort

20.000 femmes tondues en France

Bourgeoise ou populaire, toute guerre est une démence

Mais des prisonniers français

Avec des allemandes, pour les mêmes faits

Ne subissent aucune remontrance

Toujours une inégalité d'avance

Et les femmes d'aujourd'hui, fausse pertinence

Vachardes et revanchardes qui veulent vengeance

Mais c'est là la seule morale

De toute l'organisation du capital

Viols, pillages, pendaisons

D'innombrables exactions, de toutes façons !

Comme ce qui se passe à Calais

Sous nos yeux, de terribles méfaits

Une Europe si peu accueillante

Pour les hommes et femmes, réfugiés de dictatures évidentes

Et trois coups de matraque sur la tête

Des camps détruits, le fascisme en fête

Mais l'on peut toujours vous imposer

Quelques cages hideuses pour déprimer

Bidonvilles peu améliorés, en format règlementaire

De quoi donner l'idée de se fiche en l'air !

Un fascisme vous chasse

Un autre vous fait vivre dans la crasse

Et c'est une bête immonde qui monte

Dans tous les pays, rien ne la démonte

Il faudrait envoyer tout cela

Par quarante cinq mètres de haut

Comme pour feu ( 1903 - 1973 ) le franquiste Carrero Blanco

Et donc à défaut de feu Francisco Franco

Qui au nazisme sont des jumeaux

9 juin 1944, massacre de Tulle

De cela l'Histoire regorge de bulles !

Ainsi

Une politique de terre brûlée

99 pendus à Tulle pour se venger

7 juin 1944, 40 soldats tués

Mais hélas, Das Reich vint à passer

Un peu

Comme le parti national socialiste français

Qui ose se dire socialiste, pas à cela près

Détruisant tous les acquis sociaux

Du patronat, de toutes façons, c'est le gigolo

Prenant acte, rivalisant avec d'autres partis

Au concours du plus nazi

De nos jours, Henri Lafont et hommes de la Gestapo française

Pourraient parader partout à l'aise

Le retour des gendarmes de Vichy

Pour l'ordre fasciste, ils ont des sympathies

Et puis, la recherche sous contrôle militaire

Le fascisme libéral n'a plus à s'en faire

Pendant ce temps, dans bien des cités

Et pas seulement à Montpellier

Pour beaucoup des logements, de l'insalubrité

Pour souvent six cent euros de loyer, qu'il faut payer

Se battre non pour l'obtention de nouveaux droits

Mais uniquement pour préserver d'anciens droits !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

It is not necessary

No doubt

Trade is well gendered

A bit like toys

Any store confirms the fact

Blue is for boys

Pink is for girls

Only the separation shines

In the business, everything is the same tone

The price too is sexualized

The price is also gendered

More expensive for girls

Cheaper for boys

A reality that the past curries

Cultural History brings back to reason

Because there was a time

Of course, a long time ago

Where the rose

This was for boys

Where the blue

This was for girls

For example at the time of the kings

Always the custom and its law

Trade is gendered

The commodity is sexualized!

So

A whole market mythology

Like what, man and woman, no equality

Seven percent more to pay

For women's products

That for men's products, it's infamous

In the alienated society

Everything is discriminated

Everything is gendered

Everything is inequality

In addition, do not forget

One out of every two purchases is compulsive

And so totally fictitious

The industrialization of separation

Is not the separation of industrialization

Not surprising

If even infidelity has become a market

You have to pay to hope

More than for a relationship, find

With 90 percent of men

It's the cultural dictatorship of hormones

10 percent of women

For the stock market, a real drama

The dating market

The meeting of the market!

Scam, misery

Despair does not make any way

Of all things

Trade makes roses

As a specialization of inhumanity

From inhumanity to specialization

But, that says

Saying it is like a challenge

Emotional and sexual misery

Militant milieu is also salt

There too

90 percent of men

10 percent of women

Certainly, the ladle, especially in libertarian circles

I hope for them, that I exaggerate

All of this

On my part, without any judgment, no

Like everything about sex

That nobody is vexed

In production of sexual misery

And therefore necessarily sexual property

Because more, everything is inherently cultural

And it is allowed

As a law of war, as well

A kind of subliminal injunction

The bodies of women as a commodity is fatal!

The US military in France

Violating women in all convenience

Because any occupation army

Knows how to make good reasons

And always women with holes

Who horrible packages must abort

Germans in Russia

Allies in Germany, like Nazis

And a list unfortunately infinite

White military accusing black soldiers

And all venereal diseases

Who swarmed in the US military

Prohibition prohibited in America

Allowed in France, as public safety

In November 1944, sexual misery had the tactics

Racism everywhere is being seen

Often the population is complicit

Ambient xenophobia, this hot-piss

Or

When the woman is always wrong

To sleep with the enemy, to mow it, we make ourselves strong

20,000 women shaved in France

Bourgeoise or popular, all war is a dementia

But French prisoners

With German, for the same facts

Do not suffer any remonstrance

Always an inequality ahead

And women of today, false relevance

Cowards and vengeance who want revenge

But this is the only moral

Of all the organization of the capital

Rape, looting, hangings

Countless exactions, anyway!

Like what happens in Calais

Before our eyes, terrible misdeeds

A Europe so unwelcoming

For men and women, refugees of obvious dictatorships

And three blows of baton on the head

Destroyed camps, fascism in celebration

But we can always impose

Some hideous cages to depress

Slightly improved slums, in regulatory format

What give the idea to do not care!

A fascism is chasing you

Another makes you live in filth

And it's a foul beast that goes up

In all countries, nothing dismantles it

We should send all this

By forty five meters high

As for fire (1903 - 1973) the Francoist Carrero Blanco

And so in the absence of the late Francisco Franco

Who in Nazism are twins

June 9, 1944, massacre of Tulle

From this history is full of bubbles!

So

A scorched earth policy

99 hanged in Tulle for revenge

June 7, 1944, 40 soldiers killed

But alas, Das Reich came to pass

A little

Like the French National Socialist Party

Who dares to call himself a socialist, not so close

Destroying all social achievements

Boss, anyway, it's the gigolo

Taking note, competing with other parties

At the contest of the most Nazi

Nowadays, Henri Lafont and men of the French Gestapo

Could paraded everywhere at ease

The return of the gendarmes of Vichy

For the fascist order, they have sympathies

And then, military-controlled research

Liberal fascism no longer has to worry

Meanwhile, in many cities

And not only in Montpellier

For many dwellings, unsanitary conditions

For often six hundred euros rent, which must be paid

Do not fight for new rights

But only to preserve old rights!

Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Stratification sociale genrée