Subterranologie, l'humanité yamakasi

by Patrice Faubert Friday, May. 10, 2019 at 8:40 AM

Dérégulation des marchés...

Partout, des zones à défendre

Les promoteurs immobiliers veulent tout prendre

Pas seulement dans un seul pays

Mais dans tous les pays

Promoteurs immobiliers ou grandes compagnies

Des constructions pour les pauvres, toute une industrie

De la bouffe pour les pauvres, toute une industrie

Des constructions pour les riches, toute une industrie

De la bouffe pour les riches, et moins de chimie

Comme par exemple en Bulgarie

Site de Karadéré en mer Noire

Où vit une bande qui aime forniquer et boire

D'anciens taulards, pirates échoués de la vie

Qui d'une plage ont fait leur paradis

C'est d'ailleurs un site protégé

Que la bourgeoisie bulgare veut transformer

C'est-à-dire, tout détruire, en réalité

Mais il y a là, toute une marginalité

Qui compte bien y rester

Toujours à la recherche d'un légendaire trésor

Car il est surtout dans les têtes, l'or

Mais il y a effectivement des trésors partout

Ce qui peut rendre des gens complètement fous

En France

Ces gens de Karadéré seraient considérés comme des clochards

Des illuminés, des avinés, des pochards

Vivant pourtant mieux, que beaucoup

Le bateau, la pêche, et tout

Et c'est encore l'idée de l'or qui rend ces gens fous

Rendant féroces les plus doux !

Et si les pauvres se laissaient faire

Du capital et de son organisation réactionnaire

Tout serait bien pire

C'est si évident que l'on oublie de le dire

Aussi

Vive toutes les révoltes, toutes les manifestations, toutes les grèves

De la pauvreté, c'est la seule sève

Et au lieu de dix coups de bâton

C'est seulement cinq coups de bâton

La révolution n'a pas le besoin de l'organisation

L'organisation a le besoin de la révolution

Pour fabriquer de la récupération

Aussi, il faut se défier de toute représentation

Tout veut se privatiser

Comme l'eau de France

Le capital n'est qu'une outrance

80 pour cent de l'eau, contrôlée

Et ce sans honte, par une société privée

Veolia, ex-Vivendi

Ex-Compagnie Générale des Eaux, une tragédie

Sous le capital, tout est ainsi

Et des usagers escroqués

Mais il a aussi des whistleblowers

Qui des scandales osent dénoncer

Et que le gouvernement américain va harceler

Sous tous les continents, c'est un même procédé

Comme le site américain, un site nucléaire

Los Alamos, aucune sécurité réelle

Avec derrière, les services secrets militaires

Un risque majeur à tout instant, comme irréel

Et, pour qui ose le dénoncer

Par les militaires, peut se faire assassiner !

Toute entreprise privée

Fonctionne comme une mafia

Toute entreprise étatique

Fonctionne comme une mafia

Toute une subterranologie

De l'infrastructure des grandes villes

Nouvelle exploration urbaine, c'est plus joli

Tout être humain est devenu un yamakasi

Tant de lieux interdits

Tant de lieux cachés

Tant de lieux abandonnés

Lieux insolites ou obsolètes

Il faudrait y faire des fêtes

Cela se fait déjà, suis-je bête

En même temps

Devant nos yeux, le plus souvent

Le capital maîtrise l'évènement

Coup de chiffon et s'en perd le plan

Dérégulation des marchés

Mais les marchés de la dérégulation

Qu'il faut d'ailleurs de force, réguler

Sinon tout pourrait s'effondrer

Car à la vérité

Le capital ne peut se moraliser

Le capital ne peut se réguler

Et les crises le font fonctionner !

Ainsi, les marchés financiers

Se croient tout permis

Car tout leur a été permis

Car aucune politique, vraiment, n'y sévit

La finance, ainsi, a pu tout acheter

La finance asservit la société

Fausse dérégulation des marchés

Vrais marchés de la dérégulation

De tous les marchés, il faudrait l'abolition

La faillite des banques

Les banques de la faillite

La misère qui monte, monte, monte

Comme sous la glace, la fonte

C'est un peu comme à Karachi

Ville de toutes les toxicomanies

Certes, c'est au Pakistan

Avec 20 millions de gens

Une sorte de catalogue du capital

Toute sa décadence, tout son mal

Prostitution, des attentats, des assassinats

Encore une belle République que voilà

Balles perdues, des ruines, du tourisme

Karachi, comme réelle vitrine du capitalisme

Et de la normomarginalité

Mais pas de mANARginalité

C'est bien comme le monde entier

Le monde de la corruption généralisée

Partout, plus aucune vraie culture, plus aucune vraie humanité !



Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

Everywhere, areas to defend

Real estate developers want to take everything

Not only in one country

But in all countries

Real estate developers or large companies

Buildings for the poor, an entire industry

Food for the poor, an entire industry

Buildings for the rich, an entire industry

Food for the rich, and less chemistry

As for example in Bulgaria

Karadere site in the Black Sea

Where does a gang live who loves to fornicate and drink

Former jailers, pirates stranded from life

Who from a beach have made their paradise

It's also a protected site

That the Bulgarian bourgeoisie wants to transform

That is, destroy everything, in reality

But there is a whole marginality

Who will stay there

Always looking for a legendary treasure

Because it is mostly in the heads, the gold

But there are indeed treasures everywhere

What can make people crazy?

In France

These people of Karadéré would be considered as tramps

Illuminated, drunk, pork

Still living better, than many

The boat, the fishing, and everything

And it's still the idea of ​​gold that makes these people crazy

Making ferocious the sweetest!

And if the poor let themselves be

Capital and its reactionary organization

Everything would be much worse

It's so obvious that we forget to say it

As well

Long live all the revolts, all the demonstrations, all the strikes

Poverty is the only sap

And instead of ten sticks

It's only five sticks

Revolution does not have the need of the organization

The organization needs the revolution

To make recovery

Also, we must be defiant of any representation

Everything wants to privatize

Like the water of France

Capital is only an excess

80 percent of the water, controlled

And this without shame, by a private company

Veolia, formerly Vivendi

Ex-Compagnie Générale des Eaux, a tragedy

Under capital, everything is so

And scammed users

But he also has whistleblowers

Who scandals dare to denounce

And that the US government will harass

Under every continent, it's the same process

Like the US site, a nuclear site

Los Alamos, no real security

With behind, the military secret services

A major risk at any moment, like unreal

And, who dares to denounce

By the military, can be murdered!

Any private company

Works like a mafia

Any state enterprise

Works like a mafia

A whole subterranology

From the infrastructure of big cities

New urban exploration is more beautiful

Every human being has become a yamakasi

So many forbidden places

So many hidden places

So many abandoned places

Unusual or obsolete places

There should be parties

This is already done, am I stupid

At the same time

Before our eyes, most often

Capital controls the event

Wipe and get lost the plan

Deregulation of markets

But the markets of deregulation

That it is necessary moreover of force, to regulate

Otherwise everything could collapse

Because to the truth

Capital can not moralize

Capital can not regulate itself

And crises make it work!

So the financial markets

Believe everything is allowed

Because everything was allowed to them

Because no politics really

Finance, so could buy everything

Finance enslaves society

False market deregulation

Real markets of deregulation

Of all the markets, it would be necessary to abolish

Bankruptcy of banks

Bankruptcy banks

The misery that goes up, goes up, goes up

As under the ice, the cast iron

It's a bit like in Karachi

City of all addictions

True, it's in Pakistan

With 20 million people

A kind of catalog of capital

All his decadence, all his evil

Prostitution, attacks, assassinations

Another beautiful Republic here

Lost Balls, Ruins, Tourism

Karachi, as a real showcase of capitalism

And normomarginality

But no mANARginality

It's good like the whole world

The world of generalized corruption

Everywhere, no more true culture, no more true humanity!



Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Subterranologie, l'humanité yamakasi