Xénobiologie de cérébralité

by Patrice Faubert Wednesday, May. 08, 2019 at 8:00 AM

Quand l'apparence fait le moine...

On ne sait plus

Qui est qui

Le look ne veut plus rien dire

Le capital aime tout travestir

Des riches habillés en pauvres

Des pauvres habillés en riches

Comme si tout était caché

Comme si tout était camouflé

Comme si tout était déguisé

Des fascistes

Vivant comme des marginaux

Pas de télévision, pas non plus des bobos

Mais quand même pour les traditions

Et malgré des vêtements hippies, cela pue la réaction

Toute apparence

Est devenue trompeuse

Toute apparence

Est devenue menteuse

Un peu comme en Afghanistan

De jeunes femmes, en garçon, se déguisant

Pouvoir ainsi jouir des mêmes droits

Car contre les femmes sont les lois

Chaque pays avec ses traditions

Sa propre répression, sa propre aliénation !

Les femmes en Europe

Elles, peuvent s'habiller comme des garçons

Mais elles durent se battre pour le port du pantalon

La jupe cela n'est plus le top

Moi qui aime regarder dessous, c'est le flop

Mais donc, de toutes façons

Nous portons les vêtements

Qui sont de notre temps

Tant pour les hommes, tant pour les femmes

Cela n'est pas un drame

L'on devrait pouvoir se vêtir comme l'on veut

Mais l'on met surtout ce que l'on peut

Plus une affaire de puissance pécuniaire

Que vraiment de goût vestimentaire

Mais, comme tout dans notre société

Cela est aussi entièrement déterminé

Par ce qui nous a conditionné

C'est-à-dire par notre société

Hier, aujourd'hui, demain

C'est toujours le même refrain

D'anciens vêtements délaissés

Que la mode sait vite remplacer

Comme d'anciens lieux désaffectés

En des lieux de vie, transformés

Le capital aime expérimenter

Mais c'est pour devancer, pour contrôler

Ce qui pourrait lui échapper !

Donc, toute université foraine

Le capital en fait une perspective vaine

La réappropriation d'un lieu

Doit rester un jeu, sans se prendre au sérieux

Mais d'une façon l'autre, le capital y met le feu

C'est le monde entier

Qu'il faut se réapproprier

Ce monde qui nous a été confisqué

Par les lois de la propriété

Par les lois du marché

Tout un monde à transformer

Pour enfin se regarder

Pour enfin se parler

Pour enfin s'écouter

Sans compétition, sans comparaison

Voilà la véritable tâche des révolutionnaires

Hors la blablalogie, et des paroles en l'air

Idée de l'insatisfaction

Insatisfaction de l'idée

Et c'est assez des anciens tyrans

Pour des futurs tyrans, les remplaçant

Des petits détails les signalant

Comme feu Lénine, 1917, de Zurich à Petrograd

Déjà, il voulait le plus haut grade

Voyage en train, financé par l'Allemagne belliqueuse

De toute une stratégie fumeuse

Puis, ce fut la terreur rouge

Communisme de guerre pour que cela bouge

Qui rendit surtout, toute une population, peureuse !

Fascisme brun, fascisme rouge

Hitler le vrai brun, Staline le faux rouge

En fait, deux horribles tortionnaires

Et d'authentiques contre-révolutionnaires

Tout tyran peut en cacher un autre

Tout assoiffé de pouvoir peut en cacher un autre

Il ne faut donner de pouvoir à personne

Car très vite cela déraisonne

Feu Staline finança le bolchévisme

Des braquages qui confinaient au terrorisme

Et la terreur du Caucase

N'était là qu'à sa première phase

Avec tout pouvoir, il en va ainsi

C'est le ver dans le fruit

Elle est bien là la tragédie

Contre cela, même pas l'anarchisme, mais l'anarchie

Mais, bientôt, de l'ADN artificiel

Pour des créatures artificielles

Toute une xénobiologie

Au capital, jamais rien ne suffit

Il faut que tout le vivant lui soit soumis

Cependant

La diversité du vivant, il suffit

Le vivant naturel va disparaître

Le vivant artificiel va apparaître

Contre tout cela, une révolution sociale doit naître !



Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

We do not know anymore

Who is who

The look does not mean anything anymore

Capital loves to disguise

Rich people dressed as poor

Poor dressed in rich

As if everything was hidden

As if everything was camouflaged

As if everything was disguised

Fascists

Living as marginal

No TV, no sores

But still for the traditions

And despite hippie clothes, it stinks the reaction

Any appearance

Became misleading

Any appearance

Became a liar

A bit like in Afghanistan

Young women, as a boy, disguising themselves

To be able to enjoy the same rights

Because against women are the laws

Every country with its traditions

His own repression, his own alienation!

Women in Europe

They can dress like boys

But they had to fight for wearing pants

The skirt this is no longer the top

Me who likes to look underneath is the flop

But anyway

We wear clothes

Who are our time

Both for men, both for women

This is not a drama

We should be able to dress as we want

But we put especially what we can

More a case of pecuniary power

What really sartorial taste

But, like everything in our society

This is also fully determined

By what has conditioned us

That is to say by our society

Yesterday Today Tomorrow

It's always the same refrain

Old neglected clothes

Fashion can quickly replace

Like old abandoned places

In places of life, transformed

Capital likes to experiment

But it's to get ahead, to control

What could escape him!

So any fairgrounds

Capital makes it a vain prospect

The reappropriation of a place

Must stay a game, without taking yourself seriously

But one way the other, capital fires it

It's the whole world

That we must reclaim

This world that has been confiscated

By the laws of property

By the laws of the market

A whole world to transform

To finally look at each other

To finally talk to each other

To finally listen to each other

Without competition, without comparison

This is the real task of the revolutionaries

Off the blablalogy, and words in the air

Idea of ​​dissatisfaction

Dissatisfaction with the idea

And that's enough old tyrants

For future tyrants, replace them

Small details signaling them

As the late Lenin, 1917, from Zurich to Petrograd

Already he wanted the highest grade

Travel by train, financed by belligerent Germany

From a smoking strategy

Then, it was the red terror

War communism for that to move

Who, above all, rendered a whole population fearful!

Brown Fascism, Red Fascism

Hitler the real brown, Stalin the red fake

In fact, two horrific torturers

And genuine counter-revolutionaries

Any tyrant can hide another

Any thirsty for power can hide another

We must not give power to anyone

Because very quickly it is unreasonable

Stalinist fire financed Bolshevism

Robberies that confined to terrorism

And the terror of the Caucasus

It was only in its first phase

With all power, this is so

It's the worm in the fruit

She is there the tragedy

Against this, not even anarchism, but anarchy

But, soon, artificial DNA

For artificial creatures

A whole xenobiology

Capital, never nothing is enough

All living things must be submitted to him

However

The diversity of the living, it is enough

The natural living will disappear

The artificial living will appear

Against all this, a social revolution must be born!



Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"

Original: Xénobiologie de cérébralité