Quand l'apparence fait le moine...
On ne sait plus
Qui est qui
Le look ne veut plus rien dire
Le capital aime tout travestir
Des riches habillés en pauvres
Des pauvres habillés en riches
Comme si tout était caché
Comme si tout était camouflé
Comme si tout était déguisé
Des fascistes
Vivant comme des marginaux
Pas de télévision, pas non plus des bobos
Mais quand même pour les traditions
Et malgré des vêtements hippies, cela pue la réaction
Toute apparence
Est devenue trompeuse
Toute apparence
Est devenue menteuse
Un peu comme en Afghanistan
De jeunes femmes, en garçon, se déguisant
Pouvoir ainsi jouir des mêmes droits
Car contre les femmes sont les lois
Chaque pays avec ses traditions
Sa propre répression, sa propre aliénation !
Les femmes en Europe
Elles, peuvent s'habiller comme des garçons
Mais elles durent se battre pour le port du pantalon
La jupe cela n'est plus le top
Moi qui aime regarder dessous, c'est le flop
Mais donc, de toutes façons
Nous portons les vêtements
Qui sont de notre temps
Tant pour les hommes, tant pour les femmes
Cela n'est pas un drame
L'on devrait pouvoir se vêtir comme l'on veut
Mais l'on met surtout ce que l'on peut
Plus une affaire de puissance pécuniaire
Que vraiment de goût vestimentaire
Mais, comme tout dans notre société
Cela est aussi entièrement déterminé
Par ce qui nous a conditionné
C'est-à-dire par notre société
Hier, aujourd'hui, demain
C'est toujours le même refrain
D'anciens vêtements délaissés
Que la mode sait vite remplacer
Comme d'anciens lieux désaffectés
En des lieux de vie, transformés
Le capital aime expérimenter
Mais c'est pour devancer, pour contrôler
Ce qui pourrait lui échapper !
Donc, toute université foraine
Le capital en fait une perspective vaine
La réappropriation d'un lieu
Doit rester un jeu, sans se prendre au sérieux
Mais d'une façon l'autre, le capital y met le feu
C'est le monde entier
Qu'il faut se réapproprier
Ce monde qui nous a été confisqué
Par les lois de la propriété
Par les lois du marché
Tout un monde à transformer
Pour enfin se regarder
Pour enfin se parler
Pour enfin s'écouter
Sans compétition, sans comparaison
Voilà la véritable tâche des révolutionnaires
Hors la blablalogie, et des paroles en l'air
Idée de l'insatisfaction
Insatisfaction de l'idée
Et c'est assez des anciens tyrans
Pour des futurs tyrans, les remplaçant
Des petits détails les signalant
Comme feu Lénine, 1917, de Zurich à Petrograd
Déjà, il voulait le plus haut grade
Voyage en train, financé par l'Allemagne belliqueuse
De toute une stratégie fumeuse
Puis, ce fut la terreur rouge
Communisme de guerre pour que cela bouge
Qui rendit surtout, toute une population, peureuse !
Fascisme brun, fascisme rouge
Hitler le vrai brun, Staline le faux rouge
En fait, deux horribles tortionnaires
Et d'authentiques contre-révolutionnaires
Tout tyran peut en cacher un autre
Tout assoiffé de pouvoir peut en cacher un autre
Il ne faut donner de pouvoir à personne
Car très vite cela déraisonne
Feu Staline finança le bolchévisme
Des braquages qui confinaient au terrorisme
Et la terreur du Caucase
N'était là qu'à sa première phase
Avec tout pouvoir, il en va ainsi
C'est le ver dans le fruit
Elle est bien là la tragédie
Contre cela, même pas l'anarchisme, mais l'anarchie
Mais, bientôt, de l'ADN artificiel
Pour des créatures artificielles
Toute une xénobiologie
Au capital, jamais rien ne suffit
Il faut que tout le vivant lui soit soumis
Cependant
La diversité du vivant, il suffit
Le vivant naturel va disparaître
Le vivant artificiel va apparaître
Contre tout cela, une révolution sociale doit naître !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
We do not know anymore
Who is who
The look does not mean anything anymore
Capital loves to disguise
Rich people dressed as poor
Poor dressed in rich
As if everything was hidden
As if everything was camouflaged
As if everything was disguised
Fascists
Living as marginal
No TV, no sores
But still for the traditions
And despite hippie clothes, it stinks the reaction
Any appearance
Became misleading
Any appearance
Became a liar
A bit like in Afghanistan
Young women, as a boy, disguising themselves
To be able to enjoy the same rights
Because against women are the laws
Every country with its traditions
His own repression, his own alienation!
Women in Europe
They can dress like boys
But they had to fight for wearing pants
The skirt this is no longer the top
Me who likes to look underneath is the flop
But anyway
We wear clothes
Who are our time
Both for men, both for women
This is not a drama
We should be able to dress as we want
But we put especially what we can
More a case of pecuniary power
What really sartorial taste
But, like everything in our society
This is also fully determined
By what has conditioned us
That is to say by our society
Yesterday Today Tomorrow
It's always the same refrain
Old neglected clothes
Fashion can quickly replace
Like old abandoned places
In places of life, transformed
Capital likes to experiment
But it's to get ahead, to control
What could escape him!
So any fairgrounds
Capital makes it a vain prospect
The reappropriation of a place
Must stay a game, without taking yourself seriously
But one way the other, capital fires it
It's the whole world
That we must reclaim
This world that has been confiscated
By the laws of property
By the laws of the market
A whole world to transform
To finally look at each other
To finally talk to each other
To finally listen to each other
Without competition, without comparison
This is the real task of the revolutionaries
Off the blablalogy, and words in the air
Idea of dissatisfaction
Dissatisfaction with the idea
And that's enough old tyrants
For future tyrants, replace them
Small details signaling them
As the late Lenin, 1917, from Zurich to Petrograd
Already he wanted the highest grade
Travel by train, financed by belligerent Germany
From a smoking strategy
Then, it was the red terror
War communism for that to move
Who, above all, rendered a whole population fearful!
Brown Fascism, Red Fascism
Hitler the real brown, Stalin the red fake
In fact, two horrific torturers
And genuine counter-revolutionaries
Any tyrant can hide another
Any thirsty for power can hide another
We must not give power to anyone
Because very quickly it is unreasonable
Stalinist fire financed Bolshevism
Robberies that confined to terrorism
And the terror of the Caucasus
It was only in its first phase
With all power, this is so
It's the worm in the fruit
She is there the tragedy
Against this, not even anarchism, but anarchy
But, soon, artificial DNA
For artificial creatures
A whole xenobiology
Capital, never nothing is enough
All living things must be submitted to him
However
The diversity of the living, it is enough
The natural living will disappear
The artificial living will appear
Against all this, a social revolution must be born!
Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"
Original: Xénobiologie de cérébralité