" Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main - Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde - Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins, ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde - Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s'donner la main. "
Paul Fort ( 1872 - 1960 ) poète
Aucun de mes textes, jamais
Ne me satisfait
Car et sans aucun regret
Sans séparation, ni bons, ni mauvais
Du mauvais bon, du bon mauvais
C'est comme si, ce droit, j'avais
Rien n'est donc fait exprès
Comme une déperdition d'énergie
Tout étant voué à la ténèbre infinie
De toute vie humaine, ô immense gâchis
Cela n'est même plus sa famille que l'on hait
Mais tout autre que soi que l'on hait
L'énergie de la haine
La haine de l'énergie
Que l'on peut comparer
Et ce, à 45 pour cent de l'énergie consommée
Ce en France, et pour se chauffer
Car dans les logements, la plupart à rénover
Il y en a 7,5 millions pas bien équipés
Et considérant l'électricité et sa cherté
Périr de froid chez soi, cela est bien caché
Ou alors, pour cela, tout son argent dépensé
Le manque d'argent est comme un esclavage
Trop chaud, trop froid, chez soi, des ravages
Nouveau code de l'esclavage
Plus subtil que pour les 12 millions
Femmes, hommes, enlevés dans leurs villages
15 pour cent de pertes, la traversée, autre carnage !
Esclavage traditionnel
Esclavage mutationnel
Et c'est sans compter
Au cours des razzias, 60 millions de personnes tuées
Peaux noires, bien sûr, surtout
L'Afrique
Mais il y eut aussi, pas moins tragique
Du monde entier, un peu de tout
Pour les esclaves noirs, moins de pitié
Mains et jambes coupées
Pour qui tentait de s'évader
Ou les cadences infernales non respectées
C'était hier
Aujourd'hui, le capital se veut plus fière
Le code de l'esclavage d'aujourd'hui
Migrants et migrantes qui meurent noyés
Pour après, pour les rescapés
Comme vrai espoir, se faire exploiter
Et tous nos monuments ne servent à rien
Se souvenir, je me souviens
Car tout recommence sans fin
Car tout se poursuit dans le crétin
" Les colères de Paris naissent dans le douzième arrondissement. On a beau se méfier des généralisations, quand on remarque que 1789, 1792, 1830 et 1848 sont sortis du faubourg Saint-Antoine, on est bien obligé de conclure que C'EST PLUS QUE DU HASARD ! "
Armand Lanoux ( Physiologie de Paris ) via " Troquets de Paris " de Jacques Yonnet
Je m'esbigne, trouvère
Brassant de l'air
Sans qu'aucune faconde
Ne devienne l'horoscope du monde
Une synthèse générique
De tous les profils psychologiques
Tout le monde, peut ainsi, s'y reconnaître
Et tout rationalisme, l'envoyer paître
Tout un charlatanisme
Indispensable à la fausse vie du capitalisme
Toutes sortes de béquilles
Des poupées russes qui s'enquillent !
Tout finit par nous influencer, cependant
Ainsi, chaque époque avec ses vêtements
Produit par la socioculture et l'environnement
Vêtement du rôle
Rôle du vêtement
Acteurs, actrices, comédiennes, comédiens
Le savent parfaitement bien
Nous sommes ce que nous portons
Nous sommes ce que nous pensons
Nous sommes ce que nous communiquons
Nous sommes ce que nous agissons
De tout cela, rien d'esbaudissant
Comme le plastique, ce cinquième continent
Pour trente mètres d'épaisseur dans les océans
Six fois la France, envergure, stop, plus qu'urgent
Chaque année, l'Europe, déversant
500.000 tonnes de plastique, c'est désespérant
Avec des centaines de milliers d'oiseaux
Tortues, phoques, dauphins, tout avalant
Et horreur, tout s'étouffant
De la nature profonde de la Terre
Ne peut-être, bien qu'amorale, et ancillaire
C'est tout un inéluctable
Artificiel ou naturel, comme ineffable
Du vêtement, donc, de l'industrie textile
Des produits chimiques
Des produits toxiques
Tout nous empoisonne, un même fil
Vêtements perturbateurs endocriniens
Abolir l'économie d'aliénation ou disparaître
Être ou avoir/paraître
Dernier challenge pour l'être humain !
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
"If all the girls in the world wanted to give their hands - all around the sea, they could do a round - if all the guys in the world wanted to be sailors, they would have a nice bridge with their boats. - Then we could go around the world, if everyone in the world wanted to give their hands.
Paul Fort (1872 - 1960) poet
None of my texts, ever
Do not satisfy me
Because and without any regret
Without separation, neither good nor bad
Bad, good bad
It's as if, that right, I had
Nothing is therefore done on purpose
Like a loss of energy
All being doomed to infinite darkness
Of all human life, oh immense waste
It's not even his family that we hate
But anything other than oneself that we hate
The energy of hate
Hatred energy
What can we compare
And this, at 45 percent of the energy consumed
This in France, and to heat
Because in housing, most to renovate
There are 7.5 million not well equipped
And considering the electricity and its dearness
To be cold at home, this is well hidden
Or, for that, all his money spent
Lack of money is like slavery
Too hot, too cold, at home, havoc
New code of slavery
More subtle than for the 12 million
Women, men, abducted in their villages
15 percent loss, crossing, other carnage!
Traditional slavery
Mutational slavery
And that's without counting
During raids, 60 million people killed
Black skins, of course, especially
Africa
But there was also no less tragic
From all over the world, a little bit of everything
For black slaves, less pity
Hands and legs cut
For who was trying to escape
Or the hellish rates not respected
It was yesterday
Today, capital is more proud
The code of slavery today
Migrants who die drowned
For after, for the survivors
As true hope, to be exploited
And all our monuments are useless
Remember, I remember
Because everything starts again without end
Because everything continues in the moron
"The anger of Paris is born in the twelfth arrondissement.We may well be wary of generalizations, when we notice that 1789, 1792, 1830 and 1848 came out of the Faubourg Saint-Antoine, we are obliged to conclude that C'EST PLUS QUE BY CHANCE ! "
Armand Lanoux (Physiology of Paris) via "Troquets de Paris" by Jacques Yonnet
I sweat, find
Brewing air
Without any doubt
Do not become the horoscope of the world
A generic synthesis
From all psychological profiles
Everyone can recognize it
And all rationalism, send it to graze
All a charlatanism
Indispensable to the false life of capitalism
All kinds of crutches
Russian dolls who ask!
Everything ends up influencing us, however
So every era with his clothes
Produced by socioculture and the environment
Role clothing
Role of the garment
Actors, Actresses, Actresses, Comedians
Know it perfectly well
We are what we wear
We are what we think
We are what we communicate
We are what we do
Of all this, nothing boring
Like plastic, this fifth continent
For thirty meters thick in the oceans
Six times France, span, stop, more than urgent
Every year Europe, spilling
500,000 tons of plastic is hopeless
With hundreds of thousands of birds
Turtles, seals, dolphins, all swallowing
And horror, all choking
From the deep nature of the Earth
Maybe, although amoral, and ancillary
It's all an inevitable
Artificial or natural, as ineffable
Garment, therefore, of the textile industry
Chemical products
Toxic products
Everything poisons us, the same thread
Endocrine disrupting clothing
Abolish the economy of alienation or disappear
To be or to have / to appear
Last challenge for the human being!
Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"