Irak/Syrie
De la théorie militaire décatie
Coût de cette intervention militaire
9,1 millions de dollars par jour
Encore l'armée américaine, et encore un four
Peut-être qu'un jour
A Notre-Dame-des-Landes, à son tour
C'est le fascisme libéral qui court
Et cela serait l'armée
Pour évacuer les 70 lieux occupés
Et les quatre lieux collectifs d'organisation
Ce qui est encourageant, en notre temps de soumission
Le Chat Teigne, Bellevue, La vâche rit, La Gourbi
En ce temps où tout nous asphyxie
Cela fait du bien, un semblant d'anarchie
Maintenant, vous demandez l'heure à quelqu'un
Il y a outrage, allo police, au faquin
Il faut se tenir bien
Les 10 ans avec les 10 ans
Les 20 ans avec les 20 ans
Les 40 ans avec les 40 ans
Les 60 ans avec les 60 ans
Les 80 ans avec les 80 ans
Et le tout à l'avenant
C'est de l'âgisme
Tout est séparé dans le capitalisme
La vie ne doit pas communiquer
L'on mélange cela avec les affinités
C'est comme le rythme biologique
Assujetti au rythme économique
L'ouvrier au camping
Le cadre de plus haut standing
Maintenant
C'est un peu plus compliqué
Tout est un peu mélangé
Sur le fond, rien n'a véritablement changé !
La classe sociale
Fait le centre d'intérêt
La classe sociale
Nous fabrique, nous fait
Ainsi
Un physicien que j'aime bien
Un alpiniste chevronné
Il s'agit ( né en 1958 ) d'Etienne Klein
Au camping, préfère la montagne, pour l'escalader
Cela paraît caricatural
Cependant, c'est tout à fait banal
Les congés payés
Nous renvoient souvent à la profession exercée
Le principe d'incertitude
N'est pas dans le capital, une certitude
Chaque chose
Y est à sa place, y est dans sa classe
Chaque personne
Y est à sa place, y est dans sa classe
Et avec la surpopulation
Générale y est la détestation
Tout le monde se déteste
J'entends des voix, cela proteste
Et c'est ainsi que plus personne ne conteste
Tout le monde retourne sa veste
Sur nos têtes se lisent toutes nos défaites
Bientôt, sur les murs, un nouveau slogan
Et qui au moins sera vraiment marrant
" Mort aux gens "
Assez des mères pondeuses
Qui ne sont de cela, jamais honteuses
Moi, j'aime les pétroleuses
Moi, j'aime les frondeuses
Il ne faut plus rien demander à personne
Sinon les cloches nous sonnent
Chacun et chacune dans sa merde
Pourtant, rien à perdre, que de la merde
Mais c'est une merde parfumée
C'est la guerre pour se l'approprier
Et très peu de récrimination
Et pourtant de la ratiocination
Depuis des millénaires
L'apprentissage de la soumission
Et dans nos jours récents
C'est quand même assez patent
De la nouvelle génération
Dont la culture est de castration
Toute généralisation est erreur
Mais nonobstant, leur inculture est terreur !
Pas le fait de savoir
Diameter at the Equator ( km ) vaste foire
Mercure : 4879 Vénus : 12104
Terre : 12756 Mars : 6794
Jupiter : 142984 Saturne : 120536
Uranus : 51118 Neptune : 49528
Mais la connaissance, comme un vice
Des mécanismes qui nous régissent !
J'écris tout cela dans le train
Pas besoin si l'auto-stop marchait bien
Et tout ce que nous ne pourrons jamais faire
Car dans nos têtes, un conditionnement mortifère
Non, je ne suis pas dépressif
Pour la plupart, un peu excessif
Et pourtant, je me souviens, un soir
Lait symbolique, d'une femme ménopausée
J'avais pu boire
J'avais pu copuler
Comme quoi, la ménopause, c'est surtout dans la tête
Car, de part et d'autre, l'orgasme fut partagé
Du corps, pas d'âge pour faire la fête
Sans vouloir quiconque choquer !
Il faudrait être
Un blouson noir, mais politisé
Contre toutes les injustices
Contre tous les sévices
Et pas des causes sans rebelles
Où plus tard, au capital, l'on se mêle
Tout se fabrique
Brique après brique
Par la presse
Qui à la réalité est une ogresse
Qui sait travestir et circonvenir toutes les détresses
C'est d'ailleurs le journal " France-Soir "
Qui propagea le terme de blouson noir
Une petite braise à l'été 1959
Square Saint-Lambert à Paris
Et à Bandol aussi, comme un défi
Montreuil et la porte de Vincennes
L'on s'y retrouvait, pour la mise en scène
Bandes de jeunes en rupture, de la bagarre
Quand de la vie soumise, l'on se marre
Eddie Cochran, Gene Vincent, feu ( 1939 - 1991 ) Vince Taylor
Pour les blousons noirs, c'était de l'or
Il m'est d'ailleurs arrivé
Avec Vince Taylor, de m'enivrer
Il y a déjà fort longtemps, dans un café
La marche athlétique, de boire, me fit arrêter
Il y eut aussi feu ( 1906 - 1996 ) Marcel Carné
Qui sut, le monde du blouson noir, bien le filmer !
Film de 1960, le seul réalisé
Il faut le savoir
Pour resituer le contexte, pour le croire
En 1952
Un français sur cinq, n'avait pas sa voiture
Cela n'était pas encore une déconfiture
En 1963
C'est la fin spectacularisée
Du blouson noir mythifié
Mais sous d'autres appellations
D'autres accoutrements, d'autres pays, d'autres générations
Cela a toujours existé
La presse, de ce phénomène, ne put qu'en rajouter
Classes laborieuses, classes dangereuses
Surtout pour elles-mêmes, sinon, elles seraient séditieuses
La panique morale
Sert toujours le capital
L'insécurité de la sécurité
La sécurité de l'insécurité
Tout le monde
Surveille tout le monde
Le monde de l'informatique
Câbles sous-marins, de la fibre optique
Les services secrets
Savent tout sur tout et sur nous
Les mobiles, l'Internet
La surveillance fait place nette
Toutes les conversations de tous ordres
Sont écoutées, enregistrées, de quoi mordre
Les données sont analysées
Et revendues, tout est ainsi fausse gratuité
Et tout se transforme, pour nous, en publicité
Sur toute la surface du spectaculaire intégré
Comme donc, Google, Internet
97 pour cent des recherches, c'est bête
Internet écureuil, l'internaute sa noisette
Domination de la technologie
Technologie de la domination
Et voici " PredPol "
Qui la police, épaule
Prévoir le crime avant qu'il n'arrive
Et forcément des bavures, des dérives
Cela n'est plus de la fiction
Cela n'est plus de l'élucubration
Comme à la Nouvelle-Orléans
770 caméras de surveillance, c'est flippant
Pas besoin d'être compétent ou impétrant
Pas des calembredaines, vraiment terrifiant
Plus moyen d'aller au caboulot
Pour se distraire le ciboulot
Bientôt, chez soi, dehors, partout
Il n'y a pourtant plus de loups
Caméras haute définition
De la vision nocturne, globalisation
La vie privée
De tout, est effectivement privée !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
Iraq/Syria
Steamed military theory
Cost of this military intervention
9.1 million dollars per day
Still the American army, and still an oven
Perhaps that a day
In Our-Lady-of-Landes, its turn
It is the liberal Fascism which runs
And that would be the army
To evacuate the 70 occupied places
And four collective places of organization
What is encouraging, in our time of tender
The Cat Tinea, Bellevue, the cow laughs, the Slum
In this time when all asphyxiates us
That made of the good, a pretence of anarchy
Now, you request the hour from somebody
There is insult, hello police, with the knave
It is necessary to be held well
10 years with the 10 years
20 years with the 20 years
40 years with the 40 years
60 years with the 60 years
80 years with the 80 years
And the whole with the endorsement
It is age discrimination
All is separate in capitalism
The life should not communicate
One mixes that with affinities
It is as the biological rhythm
Fixed at the economic rhythm
The blue-collar worker with the camp-site
The framework of higher standing
Now
It is a little more complicated
All is mixed a little
On the bottom, nothing truly changed!
The social class
Fact the center of interest
The social class
We manufactures, us makes
Thus
A physicist whom I like
A senior mountaineer
It is (born in 1958) about Etienne Klein
With the camp-site, the mountain prefers, to climb it
That appears caricatural
However, it is completely banal
Paid vacations
We often return to the practiced occupation
The principle of uncertainty
Is not in the capital, a certainty
Each thing
Y is in its place, is there in its class
Each person
Y is in its place, is there in its class
And with overpopulation
General is the detestation there
Everyone is hated
I hear voices, that protests
And thus nobody any more disputes
Everyone changes his/her colours
On our heads are read all our defeats
Soon, on the walls, a new slogan
And which at least will be really funny
“Died with people”
Enough laying mothers
Who are of that, never ashamed
Me, I like the female arsonists
Me, I like the critical ones
One should not anything any more ask anybody
If not the bells sound us
Each one and each one in its shit
However, nothing to lose, that shit
But it is a scented shit
It is the war to adapt it
And very little recrimination
And yet of the hair-splitting
Since millenia
The training of the tender
And in our recent days
It is nevertheless rather obvious
New generation
Whose culture is of castration
Any generalization is error
But notwithstanding, their lack of culture is terror!
Pas le makes knowledge
Diameter At the Equator (km) vast fair
Mercury: 4879 Venus: 12104
Ground: 12756 Mars: 6794
Jupiter: 142984 Saturn: 120536
Uranus: 51118 Neptune: 49528
But knowledge, like a defect
Mechanisms which govern us!
I write all that in the train
Not need if hitch-hiking went well
And all that we will be able to never do
Because in our heads, a conditioning mortifère
Not, I am not depressive
For the majority, a little excessive
And yet, I remember, one evening
Milk symbolic system, of a ménopausée woman
I had been able to drink
I had been able to copulate
Like what, the menopause, it is especially in the head
Because, on both sides, the orgasm was shared
Body, not of age to have fun
Without wanting whoever to shock!
It would be necessary to be
A black, but politicized wind-breaker
Against all the injustices
Against all the maltreatments
And not of the causes without rebels
Where later, with the capital, one mixes
All is manufactured
Brick after brick
By the press
Who with reality is a ogress
Who can disguise and thwart all the distresses
It is besides the newspaper “France-Evening”
Who propagated the term of black wind-breaker
A small ember at the summer 1959
Square Saint-Lambert in Paris
And in Bandol also, like a challenge
Montreuil and the door of Vincennes
One found oneself there, for the production
Groups of youth in rupture, of the brawl
When subjected life, one enjoys
Eddie Cochran, Gene Vincent, fire (1939 - 1991) Vince Taylor
For the black wind-breakers, it was gold
It arrived to me besides
With Vince Taylor, to make drunk me
Already strong a long time ago, in a coffee
Athletic walk, of drinking, made me stop
There was also fire (1906 - 1996) Marcel Carné
Who knew, the world of the black wind-breaker, to film it well!
Film of 1960, the only carried out one
The knowledge is needed
To put in perspective the context, to believe it
In 1952
French on five, did not have his car
That was not yet a failure
In 1963
It is the spectacularized end
Mythicized black wind-breaker
But under other names
Other getups, other countries, other generations
That always existed
The press, of this phenomenon, could only add some
Working classes, dangerous classes
Especially for themselves, if not, they would be seditious
Moral panic
The capital is always useful
The insecurity of the security
The security of the insecurity
Everyone
Supervise everyone
The world of data processing
Underwater cables, of optical fiber
Secret services
Know all about all and us
Mobiles, the Internet
The monitoring makes clear room
All conversations of all kinds
Are listened, recorded, what to bite
The data are analyzed
And resold, all is thus false exemption from payment
And all changes, for us, in publicity
On all the surface of spectacular integrated
Like thus, Google, Internet
97 percent of research, it is stupid
Internet squirrel, the Net surfer his hazelnut
Domination of technology
Technology of the domination
And here “PredPol”
Who the police, shoulders
To envisage the crime before it arrives
And inevitably of the burs, the drifts
That is not any more fiction
That is not any more wild imagining
As in New-Orleans
770 surveillance cameras, it is depressing
Not need to be qualified or recipient
Pas des calembredaines, really terrifying
Average of going to the caboulot
To distract the nut
Soon, at home, outside, everywhere
There are not however more wolves
Cameras high definition
Night vision, globalisation
Private life
Of all, is indeed private!
Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway index”