De ce monde au tout taré, il faut le dynamiter...
France
5 mai 2017
La gauche du capital manifeste
De toutes ses trahisons, elle empeste
Plus qu'une manifestation
La gauche du capital se lance dans sa reconstruction
Il s'agit de préparer les futures élections
P comme pourri
S comme salaud
Parti socialiste
Voilà la salope opportuniste
Du grain à moudre pour les fascistes
Et cela va main dans la main
Faux socialistes et vrais staliniens
C'est toujours la même chose
Pour la récupération politicienne, aucune pause
Plus que jamais
Du vrai révolutionnaire, comme un souhait
Ni de droite
Ni de droite
Puisque tout ou presque est de droite
Pour que surtout, rien ne change
Rien d'étonnant, rien d'étrange
Le capital est la pire des fanges !
Un jour dans les rues
Des ennemis partout
Des amis, nulle part, surtout
Des cerveaux malades, sortant du pus
De la fausse convergence, du faux lien
Division de l'unité
L'unité de la division
C'est ainsi qu'avec le corporatisme
Se greffe dessus tout opportunisme
Et à la toute fin
Gagne à ce jeu truqué, toujours le vilain
Le libéral, le fasciste, le stalinien
Or, toutes les versions
Du capital, et il y en a beaucoup, en rang d'Oignon
Comme l'Hydre qui ne vieillit pas !
Esbaudissant, n'est-ce pas ?
Mais, elle est toujours mangée
Ainsi, son immortalité est feintée
Alors que dans toute grande ville
Comme une chambre à gaz, façon plus subtile
Des millions de décès
Dans le monde, chaque année, c'est un fait
L'être humain devenu éponge aux radicaux libres
Et être libre, c'est savoir que rien n'est libre !
Mais hélas
Le passé ne semble jamais avoir été
Sauf pour qui y est né
Chacun, chacune
Naissant dans son propre temps
Et à tout passé, fait écran
De ce temps présent
Le jeune est né dedans
Et c'est comme si
De ce fait, pour lui
Tout avait été toujours comme cela
Car cela est son seul référent, voilà
C'est sa seule quotidienne réalité
Le reste est comme purement imaginé
Et s'il ne s'intéresse pas à l'Histoire
Tout ce que l'on veut, on lui fera croire
Le capital rajeunit sa pensée molle
Avec les tendances du moment, se met à la colle
La pensée du sur place mobile, comme seule école
Trop peu se disant
Trop peu y réfléchissant
Ma vie de merde
Il faut que je la perde !
Et attention
Car à toute fausse révolution
Toute bourgeoisie y apporte son petit panier
Comme Mai 68, qu'elle sut si bien défigurer
L'espèce humaine
N'est pas une réussite
Peut-être ailleurs, une meilleure suite
Et tous les gens
Qui confisquent nos mots
Les reprenant mal à propos, les salauds
La spécialité de bien des bobos
Et tous les jours
Être comme un obligé
De tant de gens détestés
De gré ou de force, il faut leur parler
Mais écrire, de toute parole, c'est se vider
Il n'y a finalement, que la vie administrative
Pour pas crever, il faut qu'on la vive
Des papiers, des familles, des vacances, des transports, du chômage
Spectaculaire intégré, marchandise unifiée, toutes nos cages
De quoi avoir la rage
De ce monde au tout taré
Il faut le dynamiter
Car de ce monde, l'on ne peut s'exiler !
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
la France
May 5, 2017
The left of manifest capital
Of all her betrayals, she stinks
More than a demonstration
The left of capital starts rebuilding
It's about preparing for the future elections
P like rotten
S as bastard
Socialist Party
That's the opportunistic slut
Grist for the fascists
And that goes hand in hand
False socialists and true Stalinists
It's always the same thing
For political recovery, no break
More than ever
True revolutionary, like a wish
Neither right
Neither right
Since almost everything is right
In particular, nothing changes
No wonder, nothing strange
Capital is the worst of the mud!
A day in the streets
Enemies everywhere
Friends, nowhere, especially
Sick brains coming out of the pus
False convergence, false link
Division of the unit
The unit of the division
This is how with corporatism
Graft on all opportunism
And at the very end
Win at this rigged game, always the villain
The liberal, the fascist, the Stalinist
Now all versions
Capital, and there are many, in Onion rank
Like the Hydra who does not grow old!
Esbaudant, is not it?
But, she is always eaten
So, his immortality is faked
While in any big city
Like a gas chamber, more subtle way
Millions of deaths
In the world, every year, it's a fact
The human being become a sponge to free radicals
And to be free is to know that nothing is free!
But unfortunately
The past never seems to have been
Except for who was born there
Each, each
Born in his own time
And to all past, is screen
From this present time
The young is born in
And it's as if
Because of this, for him
Everything had always been like that
Because this is his only referent, that's it
This is his only daily reality
The rest is as purely imagined
And if he is not interested in History
Whatever we want, we will make him believe
Capital rejuvenates his soft thought
With the trends of the moment, starts to glue
The thought of on-site mobile, as the only school
Too little saying
Too little thinking about it
My shitty life
I must lose it!
And be careful
Because to any false revolution
Every bourgeoisie brings his little basket
Like May 68, she was so disfiguring
Human specie
Not a success
Maybe elsewhere, better
And all the people
Who confiscate our words
Taking them back badly, the bastards
The specialty of many sores
And every day
To be like a forced
From so many hated people
By force or by force, you have to talk to them
But to write, of any word, is to empty
Finally, there is only the administrative life
To not die, we must live
Papers, families, holidays, transport, unemployment
Spectacular integrated, unified commodity, all our cages
What to have rabies
From this world to everything
It must be blasted
Because of this world, one can not go into exile!
Patrice Faubert (2018) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway index"
Original: Come-back de la gauche du capital