Paraphysique du coup de gueule

by Patrice Faubert Monday, Mar. 26, 2018 at 5:35 AM

Le fascisme se nourrit du fascisme...

Comme toujours

Ce qui paraît dans le spectacle

Ne peut que renforcer le spectacle

Et c'est l'unité nationale

Contre la guerre sociale

Aux fanatiques religieux, c'est ainsi

Les Etats disent un grand merci

Car au lieu d'affaiblir l'Etat

Cela le renforce, c'est là la fonction de l'attentat

Et c'est l'unité des organisations et des partis

Contre la révolution et contre l'anarchie

L'unité de la fausse unité

Mais l'unité vraiment divisée

Il s'agit de tout bien récupérer

Car bientôt l'on va voter

Je ne suis pas Charlie

Je n'ai jamais été Charlie

C'est un journal de la bourgeoisie

Rien de bien méchant

Sauf pour des fanatiques religieux déments !

Mais il faut faire croire

A la liberté d'expression

Liberté d'expression des conditionnements, pour les bourgeoisies

Et non pas l'expression libérée des conditionnements, pour l'anarchie

Même si cette liberté d'expression

Est une chimère qui n'existe nulle part

L'humanité est manipulée et conditionnée

Partout

C'est la liberté

De n'avoir aucune liberté

C'est la liberté

De ne pas pouvoir s'exprimer

Ou alors, toujours et encore

Et quelque soit son bord

De dire et d'écrire des absurdités

De ne pas dire la vérité

De sa gueule, bien la fermer

Ou alors, toujours et encore

Répéter, imiter, ce que dit la télé

Des bourgeoisies, les éternelles valeurs

Tout ce qui fait la terreur

Mais cela n'est pas

Parce que des millions de gens sont d'accord sur une erreur

Que cette erreur en devient pourtant la vérité

Cet attentat profite tellement au capital international

Que sa stratégie le considère comme un moindre mal

Parfois le capital laisse faire

Les pires choses, si c'est indispensable pour ses affaires !

Et puis Charlie Hebdo

Oser le dire, c'est pas beau

Mais depuis de très nombreuses années

Cela est un fait, était un journal embourgeoisé

Il était lu par la bourgeoisie bohème

Que rien ne change vraiment, elle aime

Il était lu

Par un lectorat qui au cours des années

Avait de plus en plus changé

Cela n'était plus, certes, mais cela plaît

Celui que je lisais

Il y a une quarantaine d'années

Mais cela ne justifie en rien, cet attentat

Qui fut ignoble et si bas

Même s'il faut plaire à tout le monde, être à la page

Comme si l'on était un sage

Mais si le pouvoir en place

Comme tout pouvoir, un monstre de glace

Pour " Charlie Hebdo " et sa risible protection policière

Avait pu, par calcul politique, laisser-faire

Je le répète, il aurait laissé faire

Pour servir sa cause abominablement réactionnaire !

Tout est bon au capitalisme

Tout est bon à l'étatisme

Pour endoctriner, pour tromper

Tout peut servir, tout peut être utilisé

Surtout les terroristes religieux

Il n'y a pas plus fédérateurs qu'eux

Et au lieu de vulnérabiliser les Etats

Ils et elles ne font que les renforcer, voilà !

Et pendant ce temps-là

Le capital se sert et utilise un attentat odieux

Pour atomiser les luttes sociales, c'est mieux

Et comment vouloir se mélanger

A toute cette pourriture politicienne

Toute cette corruption si teigne

Nationale et internationale

Qui de toute tragédie fait sienne ?

Toutes les bourgeoisies sont dans la rue

Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite

Et voilà toute la pensée étroite

Qui aura vomi son rut !

C'est tellement gros

Que là, personne ne crie au complot

C'est pourtant à vomir

Oui, j'ose le redire

Et un sentiment d'inappartenance

Où que j'aille, car partout c'est la démence

Et les anarchistes qui sont à la ramasse

Car partout la tyrannie qui les casse

Et puis à force de ne pas se montrer

De laisser aux diverses ordures, le pavé

Les pires infamies peuvent se perpétrer !

Et puis

Nous sommes si peu nombreuses et nombreux

Car l'anarchie personne ou presque n'en veut

C'est pourtant le seul espoir de l'humanité

Mais il n'y a déjà plus d'humanité

Comme il n'y a plus de réelle liberté

Et partout des douaniers et des policiers

Et maintenant il faut manifester

Avec le capitalisme et sa fausse unité

Et bien

Dans ce cas, chez moi, je préfère rester !

C'est ce qu'est devenu le syndicalisme

Une copie conforme du capitalisme

Des syndicats de policiers

Des syndicats de douaniers

Des syndicats de matons

Des syndicats de patrons

Des syndicats d'huissiers

Des syndicats de tortionnaires

Des syndicats de réactionnaires

Des syndicats d'ouvriers

Aux mains des bureaucrates

Des syndicats d'intellectuels et d'artistes

Aux mains de technocrates

Des syndicats de ceci ou de cela

Le tout à l'avenant, voilà

Ce sont les défenses du capital

Du niveau national ou international

Et puis de nouvelles générations dépolitisées

Sans conscience historique, sans conscience sociale

Des moutons qui se laissent tondre, rarement révoltés

Et que le capital conditionne et manipule sans aucun mal

C'est vraiment écoeurant

C'est vraiment sidérant

L'espèce humaine s'y vautre

Mais la planète Terre en a vu d'autres

Pour l'espèce humaine

C'est sans doute foutu

Tout le monde l'a lu

Tout le monde l'a vu

Le pire malheur, la surpopulation

La pire des bombes à fragmentation

Pour la planète Terre c'est différent

Tout peut repartir autrement

Sur des millions d'années, avec le temps

Tout est possible

Même l'invraisemblable, même l'indicible

Il aurait fallu

Que les gens s'organisent entre eux

Et qu'ils crachent tous les dieux

Sans aucune hiérarchie

Sans aucune idéologie

Sans aucune religion

Sans aucune compétition

Et s'il était encore temps

Cela serait le dernier moment

Avant le grand anéantissement !

Un mai 1968 tous les jours

De la ville au petit bourg

Car c'est encore et toujours

La police qui nous parle, matin, midi et soir

A la radio, à la télévision, dans les journaux, toute cette foire

Voilà le véritable et sournois terrorisme

Qui tous les jours massacre, c'est le capitalisme !

Il faut répudier

Tous les hommes politiques

Toutes les femmes politiques

Toutes les célébrités

Toutes les notoriétés

Toutes les représentations

Toutes les compétitions

Toutes les comparaisons

Toutes les organisations

Toutes les prisons

Toutes les religions

Toutes les idéologies

Tous les partis

Bref, toutes les autorités

Tout ce qui nous empêche de vivre

Tout ce qui à la pire horreur nous livre

Place à la véritable imagination

Place à la véritable création

Place à une inédite non organisation

Place à la démocratie directe

Tout le reste étant INFECT !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "

As always

What appears in the show

Can only reinforce the show

And it is the national unit

Against the social war

To the religious fanatics, it is thus

The States say large a mercy

Because instead of weakening the State

That reinforces it, it is the function of the attack there

And it is the unit of the organizations and the parties

Against the revolution and anarchy

The unit of the false unit

But the really divided unit

It is all indeed recovering

Because soon one will vote

I am not Charlie

I was never Charlie

It is a newspaper of the middle-class

Nothing malicious good

Except for religious fanatics demented person!

But it is necessary to make believe

With freedom of expression

Freedom of expression of conditionings, for the bourgeoisies

And not the released expression of conditionings, for anarchy

Even if this freedom of expression

Is a dream which does not exist nowhere

Humanity is handled and conditioned

Everywhere

It is freedom

Not to have any freedom

It is freedom

Not to be able to express itself

Or then, always and still

And some is its edge

To say and write nonsenses

Not to tell the truth

Of its mouth, to close it well

Or then, always and still

To repeat, to imitate, which says the TV

Bourgeoisies, eternal values

All that makes terror

But that is not

Because million people is of agreement on an error

That this error however becomes the truth about it

This attack benefits the international capital so much

That its strategy regards it as a less evil

Sometimes the capital lets make

Worst things, if it is essential for its business!

And then Charlie Hebdo

To dare to say it, it is not beautiful

But since of very many years

That is a fact, was a become bourgeois newspaper

It was read by the Bohemian middle-class

That nothing really changes, she likes

It was read

By an assistantship which during years

Had changed more and more

That was not any more, certainly, but that likes

That which I read

About forty years ago

But that does not justify of anything, this attack

Who was wretched and so low

Even if it is necessary to like everyone, to be in the page

As if one were wise

But if power in place

Like any power, a monster of ice

For “Charlie Hebdo” and his laughable police protection

Had been able, by political calculation, laissez-faire

I repeat it, it would have let make

To serve to its cause reactionary abominably!

All is good with capitalism

All is good with the state control

To indoctrinate, mislead

All can be useful, all can be used

Especially religious terrorists

There is not more federator than them

And instead of vulnérabiliser States

They and they do nothing but reinforce them, here!

And during this time

The capital serves and uses an odious attack

To atomize the social struggles, it is better

And how to want to mix

All this politicking rot

All this corruption if tinea

Main road and international

Who of any tragedy endorses?

All the bourgeoisies are in the street

Far left, left, right-hand side, far right

And here is all the narrow thought

Who will have vomit his rut!

They is so large

That there, nobody shouts with the plot

It is to however vomit

Yes, I dare to repeat it

And a feeling of inappartenance

Where that I go, because everywhere it is the insanity

And the anarchists who are with collects

Because everywhere the tyranny which breaks them

And then by not show itself

To leave with the various refuse, paving stone

The worst infamies can be perpetrated!

And then

We are if not very many and many

Because anarchy nobody or almost wants some

It is however the only hope of humanity

But there is not already more humanity

As there is no more real freedom

And everywhere of the customs officers and the police officers

And now it is necessary to express

With capitalism and its false unit

And well

In this case, at home, I prefer to remain!

It is what became the trade unionism

A certified copy of capitalism

Trade unions of police officers

Trade unions of customs officers

Trade unions of screws

Trade unions of owners

Trade unions of ushers

Trade unions of the torture ones

Trade unions of reactionaries

Trade unions of blue-collar workers

With the hands of the bureaucrats

Trade unions of intellectuals and artists

With the hands of technocrats

Trade unions of this or that

The whole with the endorsement, here

They are defenses of the capital

National or international level

And then of depoliticized new generations

Without historical conscience, social conscience

Sheep which are let mow, seldom revolted

And that the capital conditions and handles without any evil

It is really nauseating

It is really striking

The mankind wallows there

But the planet Is in hiding saw others of them

For the mankind

It is undoubtedly ruined

Everyone read it

Everyone saw it

Worst misfortune, overpopulation

The worst of the cluster bombs

For planet it Is in hiding is different

All can set out again differently

On million years, with time

All is possible

Even the incredible one, even the inexpressible one

It would have been necessary

That people organize themselves between them

And that they spit all the gods

Without any hierarchy

Without any ideology

Without any religion

Without any competition

And if it were still time

That would be the last moment

Before the great destruction!

One May 1968 the every day

City with the small borough

Because it is still and always

The police which speaks to us, morning, midday and evening

With the radio, on television, in the newspapers, all this fair

Here the true one and underhand terrorism

Who the every day massacres, it is capitalism!

It is necessary to repudiate

All politicians

All political women

All celebrities

All notorieties

All representations

All competitions

All comparisons

All organizations

All prisons

All religions

All ideologies

All parties

In short, all authorities

All that prevented us from living

All that at worst the horror delivers to us

Place à la true imagination

Place à la true creation

Place with new not an organization

Place à la direct democracy

All the rest being REPUGNANT!

Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway index”

Original: Paraphysique du coup de gueule