Tout est à repenser

by Patrice Faubert Tuesday, Feb. 27, 2018 at 9:57 AM

L'extrême gauche, la gauche, l'extrême droite, la droite, des bourgeoisies et du capital...

" Au fond , on sent aujourd'hui , à la vue du travail - on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir , qu ' un tel travail constitue la meilleure des polices , qu ' il tient chacun en bride et s ' entend à entraver puissamment le développement de la raison , des désirs , du goût de l ' indépendance . Ainsi une société où l ' on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l ' on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême . Le travail est une police sociale . "



( Friedrich Nietzsche - 1844-1900 )



Un bourgeois/une bourgeoise , est-ce un habit particulier ?

Un bourgeois/une bourgeoise , est-ce une profession particulière ?

Un /une prolétaire est-ce un habit particulier ?

Un métier particulier ?

Est-ce avant tout dans la tête ?

Une conception de la vie ?

Si vous considérez que les hiérarchies sont nécessaires , vous êtes un bourgeois ou une bourgeoise . Si vous considérez les inégalités comme " naturelles " , vous êtes un bourgeois ou une bourgeoise . Si vous considérez les compétitions comme inévitables , vous êtes un bourgeois ou une bourgeoise .

Si vous estimez " logique " qu ' il y ait des riches et des pauvres , vous êtes un bourgeois ou une bourgeoise .

Si vous pensez qu ' il faudra toujours des chefs et cheffesses , vous êtes un bourgeois ou une bourgeoise .

Si vous pensez que tout est à revoir , que tout est à reconstruire , que tout est à repenser , et que vous ne reconnaissez aucune autorité d ' où qu ' elle vienne , même " anarchiste " , vous êtes un ou une prolétaire , et vous considérez que vous n ' avez rien à perdre dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle , mais au contraire tout à gagner à sa disparition .Et peu nous chaut des costumes et panoplies , car il est si facile de se déguiser . Comme les bourgeoises des beaux quartiers de Paris ( ce qu ' il en reste ) , qui achètent et mettent des jeans troués ou rapiécés à la façon mode . J ' en ai porté , jadis , mais c ' était là , l ' usure de la pauvreté ,et si l ' on m ' avait dit que cela se vendrait un jour ... donc , ce n ' est pas l ' habit qui fait le bourgeois ou le prolétaire . Pas forcément du moins ...



" Les individus sont tels qu ' ils manifestent leur vie . Ce qu ' ils sont coïncide donc avec leur production , aussi bien par ce qu ' ils produisent que par la manière dont ils le produisent . "



Marx ( 1818-1883 ) Engels ( 1820-1895 ) " L ' Idéologie allemande ( 1846 ) "



Cela dit , un/une prolétaire restera un/une prolétaire même déguisé /habillé en " bourgeois/bourgeoise " , et un bourgeois ou une bourgeoise , restera un bourgeois ou une bourgeoise , même déguisé /déguisée , habillé/habillée en " prolétaire " .

Et les pirates aiment parfois se déguiser , pour mieux surprendre l ' ennemi . J ' ai moi-même piraté deux livres de feu Guy Ernest Debord ( 1931-1994 ) , " Commentaires sur la société du spectacle " et le " Panégyrique " avec l ' accord de sa veuve Alice Becker-ho Debord , en 1994 , pour en faire deux films expérimentaux en vhs , et qui furent mis en vente à la librairie " Parallèles " principalement , et aussi à la librairie du " Monde libertaire " à Paris .

Le /la pirate des années 2000 et avant , est un adepte du détournement de la cargaison théorique , un luron /une luronne de l ' épave critique , un chercheur /une chercheuse de la théorie critique qui est critique de la théorie .

Le/la pirate s ' habille avec les vêtements qu ' on lui donne ou avec les vêtements qu ' il/elle vole . Mais , il est évident qu ' à force de théoriser , l ' on ne fait plus rien , sinon à brasser du vent . De même qu ' à force de critiquer tout ce qu ' y se fait , l ' on ne fait soi-même plus rien ou presque . C ' est une position contemplative , purement spéculative , qui peut devenir dans sa propre contemplation , du dédain , du supériorisme élitiste , qui devenant idéologie contre l ' idéologie , devient réactionnaire dans son positionnement d ' avant-garde anti - avant - garde . N ' oublions pas que c ' est d ' être stationnaire , que trop philosopher .Je me souviens des années 70 où je taguais des CGT=SS sur les murs de Paris et sa région , et aussi des CRS=SS . C ' était une époque où les staliniens et fascistes nous pourchassaient dans les ruelles , rien qu ' à nos têtes .Un paradoxe , car j ' ai été brièvement à une CGT anarchosyndicaliste , et ce pendant quelques semaines , début 70 , contre la CGT stalinienne , en quelque sorte . Peu importe le nom d ' un syndicat , seulement importe ce qu ' on y fait ou n ' y fait pas , surtout !



" Quelque plein que le monde soit de fous et de sots , il n ' y a personne qui le croie être , ni même qui s ' en soupçonne . "



( Baltasar Gracian - 1601-1658 )



A une fête du journal " L ' humanité " , au début des années 1970 , des gros bras de la CGT/PCF avaient pris en chasse des fumeurs de haschich , pour les embarquer en fourgonnette , puis les avaient laissé nus dans un lieu désert . Cela fit scandale , car le journal " Libération " s ' en était fait l ' écho , après avoir pris connaissance des témoignages recueillis . Dans les manifestations des années 1970 , les cégétistes staliniens pourchassaient tout ce qui était anarchiste ou féministe ...et oui , il suffit de relire la presse de l ' époque ! est-ce toujours si différent en 2010 . Et si tout a été déjà fait , que peut-il y avoir encore de nouveau ? de la piètre réactualisation , de la mesquine imitation , avec beaucoup de vernis , c ' est tout . Et c ' est bien sûr , valable , pour toute la surface des choses . qui n ' est que les choses de la surface . Et souvenons-nous que pendant la révolution bourgeoise française , certains/certaines réclamaient pas moins de 240.000 têtes ! pas étonnant qu ' un million d ' aristocrates se soient enfuis de France , dès 1989 à la prise de la Bastille . Les " révolutionnaires " de notre pauvre temps sans aucune vie historique sont devenus bien tolérants et bien mous , un pacifisme qui fait bien rire les 64 bourgeoisies . Offrez leur des fleurs , pendant que vous y êtes !

Nous savons bien qu ' il y a dans les manifestations libertaires , des fils/filles de bonne famille , qui sont " anarchistes " à vingt ans , et conservateurs à trente ans . Nous ne leur en voulons pas d ' être des fils/filles de bonne famille , nous leur en " voulons " de trahir et de changer de camp , une fois leurs études terminées . Bref ... la culture est de plus en plus , une culture de télévision , et une culture de cinéma . Une " culture " où tout est mâché , pour que la digestion en soit plus facile . Une culture obtenue sans effort aucun , de compréhension , comme l ' exige , par exemple , la culture du livre . Chaque page d ' un livre didactique obligeant à l ' effort de l ' attention et de la compréhension . L ' on est acteur /actrice dans la lecture , et spectateur /spectatrice dans la culture de télévision ou de cinéma .

De nos jours , l ' homme et la femme , l ' enfant , de la rue , qui regardent des documentaires sur certaines chaines de télévision , en savent plus que le plus grand des érudits et savants d ' il y a quelques décennies . Faut - il s ' en réjouir ou s ' en désespérer ? cela n ' a pas l ' air de rendre plus intelligent , en tous les cas ... et puis un certain Joseph Goebbels ( 1897-1945 ) était docteur en philologie allemande , et non en philosophie bien sûr , comme je l ' ai moi-même cru et colporté un certain temps , par ignorance . Car nous sommes avant tout des ignorants/ignorantes , même si nous nous imaginons " savoir " des choses ...



" Qu ' est-ce que le crime ? un attentat contre la vie humaine perpétré dans certaines conditions . Cela veut dire , que parfois , la suppression des vies humaines est récompensée de façon honorifique . Tandis que dans d ' autres cas on voue l ' individu à l ' exécration universelle . "



Raymond Callemin dit Raymond la science ( 1890-1913 ) compagnon de Jules Joseph Bonnot ( 1876-1912 )



C ' est quoi l ' intelligence ?

C ' est quoi la culture ?

La culture bourgeoise , la culture prolétarienne ?

L ' intelligence bourgeoise , l ' intelligence prolétarienne ?

Encore une fois , nous avons , nous les animaux humains , beaucoup de culture technique , et peu ou pas du tout , d ' intelligence relationnelle .

La querelle qui opposa Karl Marx ( 1818-1883 ) à Mikhaïl Bakounine ( 1814-1876 ) , sur le lumpenprolétariat , le prolétariat en haillons( dixit Marx ) , ou sous - prolétariat , se réactualise de nos jours , avec le sous - prolétariat des cités . Pour d ' aucuns/d ' aucunes , c ' est la racaille , et bien , j ' en suis ! faut-il ne rien avoir à perdre pour vouloir faire une révolution ? mais hélas aussi , les gens qui n ' ont rien , veulent tout ce qu ' ils/elles n ' ont pas , le plus souvent . C ' est le réflexe marchand . Donc , qui n ' a rien , peut aussi devenir mercenaire du capital , au plus offrant , pour avoir un peu plus .Et qui n ' a vraiment rien à perdre ? le peu que l ' on a , l ' on s ' y accroche avec l ' énergie du désespoir qui est le désespoir de l ' énergie . Un salaire , un emploi , une femme , un homme , une maison même petite , des livres , une région , la famille , des biens matériels , les enfants et toutes les possessions qui nous possèdent .



" Le patriotisme n ' est pas seulement le dernier refuge des coquins , c ' est aussi le premier piédestal des naïfs et le reposoir favori des imbéciles . "



Georges Darien ( 1862-1921 )



Donc , tant Marx que Bakounine avaient vu juste , tous les deux , sur le sous - prolétariat, simplement ce sont les circonstances situationnelles qui donneront raison à l ' un ou à l ' autre . Les deux propositions étant vraies . Les dépossédés/dépossédées de tout , pouvant aussi bien se situer à l ' extrême gauche qu ' à l ' extrême droite du capital .

Mais qui voudrait d ' une révolution pour avoir moins d ' avantages après ?

Mais qui voudrait d ' une révolution pour continuer à se faire la gueule après ?

Mais qui voudrait d ' une révolution qui deviendrait vite contre - révolution , si les gens qui ont fait la " révolution " n ' ont pas eux-mêmes changés ?

Mais qui voudrait d ' une révolution où l ' on emploierait toujours les mêmes mots , où l ' on croirait toujours à cette idiotie qu ' est l ' astrologie , où l ' on continuerait à jouer à des jeux d ' argent comme le loto , le tiercé , et autres jeux qui sont des produits de la misère . Une religion en soi .



" Toutefois , Bakounine ne se rendit pas en Espagne . Il y envoya Guiseppe Fanelli , un allianciste italien qui jeta dans la péninsule ibérique les bases de l ' Internationale . En février 1869 , il créait une section à Madrid avec le graveur Morago , le typographe Lorenzo . En mai , il en fondait une autre à Barcelone avec les cousins Pellicer . Ainsi l ' anarchie prenait racine sur une terre où elle devait prospérer plus qu ' en nul autre pays . "



Guy Lemonnier alias Claude Harmel , nazi français pendant la guerre de 1940 , mais nonobstant un bon historien . ( Histoire de l ' anarchie , des origines à 1880 - Editions Champ Libre , 1984 )



Une révolution ne doit jamais s ' arrêter , sous prétexte de finir comme la révolution bourgeoise en France , il ne faut aucune halte , sinon elle dépérit très rapidement , et la révolution redevient une nouvelle classe oppressive et dictatoriale . Ce qui est toujours advenu jusqu ' à présent . En France , ce sont toujours , et depuis 1789 , les fractions de la bourgeoisie victorieuse qui s ' affrontent , en quatre segments , à savoir , une extrême gauche , une gauche , une droite , une extrême droite . Quatre segmentations parfaitement intégrées au capital . Et ces segments sont présents ( mais bien scotomisés ) , même dans le mouvement anarchiste organisé .

Tout devra se faire anonymement , tant dans les arts , que dans les sciences , chacun/chacune n ' étant que tous/toutes les autres . Jusqu ' à la disparition des arts et des sciences qui ne seront plus d ' aucune utilité à une humanité débarrassée de toute inhumanité , justement !

Tout autre sera soi , soi sera tout autre . L ' on ne travaillera plus , l ' on s ' amusera aux diverses taches indispensables à la vie de la cité ou des cités . L ' on pourra changer à tout moment d ' activité , de métier , de lieu , de vie , selon son bon vouloir .

Car en vérité , je vous le dis ( comme Jésus Christ , qui n ' a lui , jamais existé ) , il n ' y a présentement aucune vie sur la planète Terre . Certes , il y a de la vie chimique , biologique , bactérienne , virale , mais l ' on y cherche toujours , en vain , une parcelle de conscience .



Patrice Faubert ( 2010 ) pouète , peuète , puète , paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "



“At the bottom, one feels today, with the sight of work - one always aims under this name the hard labour of the morning to the evening, that such a work constitutes best police, that it holds each one attaches some and is intended to strongly block the development of the reason, the desires, the taste of independence. Thus a company where one works hard permanently will have more security: and one adores today the security like the supreme divinity. Work is a social police. ”



(Friedrich Nietzsche - 1844-1900)



Is a middle-class man/a middle-class woman, a particular dress?

Is a middle-class man/a middle-class woman, a particular profession?

Is a /une proletarian a particular dress?

A particular trade?

Is this above all in the head?

A design of the life?

If you consider that the hierarchies are necessary, you are a middle-class man or a middle-class woman. If you regard the inequalities as “natural”, you are a middle-class man or a middle-class woman. If you regard the competitions as inevitable, you are a middle-class man or a middle-class woman.

If you estimate “logical” that there are rich person and the poor, you are a middle-class man or a middle-class woman.

If you think that one will always need chiefs and cheffesses, you are a middle-class man or a middle-class woman.

If you think that all is to be re-examined, that all is to be even rebuilt, that all is to be reconsidered, and that you do not recognize any authority from where that it comes, “anarchistic”, you are one or a proletarian, and you consider that you do not have anything to lose in the techno-industrial commercial spectacular company, but on the contrary very to gain with its disappearance. And few us chaut costumes and panoplies, because it is so easy to be disguised. As middle-class women of the beautiful quarters of Paris (what it remains about it), which buys and puts on jeans full of holes or patched up at the way mode. I of have carried, formerly, but it was there, wear of poverty, and if one had told me that would be sold one day… thus, it is not the dress which makes the middle-class man or the proletarian. Not inevitably at least…



“The individuals are such as they express their life. As they are thus coincides with their production, as well by as they produce as by the way in which they produce it. ”



Marx (1818-1883) Engels (1820-1895) “the German Ideology (1846)”



However, un/une proletarian will even remain un/une proletarian disguised /habill é in “middle-class man/middle-class”, and a middle-class man or a middle-class woman, will remain a middle-class man or a middle-class woman, even disguised /d eguized, equipped/equipped in “proletarian”.

And sometimes the pirates like to disguise themselves, for better surprising the enemy. I pirated myself two books of fire Guy Ernest Debord (1931-1994), “Comments on the company of the show” and “Panegyric” with the agreement of his widow Alice Becker-Ho Overflow, in 1994, to make of them two experimental films in vhs, and which were put on sale at the Bookstore “Parallels” mainly, and also with the Bookstore of the “libertarian World” in Paris.

The pirate of years 2000 and front /la, is a follower of the diversion of the theoretical cargo, a lad /une lively lass of the critical wreck, a /une researcher enquiring of the critical theory which is critical theory.

Pirate Le/la gets dressed with clothing that one gives him or with clothing that il/elle flies. But, it is obvious that by theorize, one does not do anything any more, if not to brew wind. Just as by criticize all as is made there, one does oneself nothing any more or almost. It is a contemplative position, purely speculative, which can become in its own contemplation, of scorn, of the elitist superiorism, which becoming ideology against the ideology, becomes reactionary in his positioning of anti avant-garde - avant-garde. Let us not forget that is to be stationary, that too much to philosophize. I remember the Seventies where I tagged CGT=SS on the walls of Paris and his area, and also of the CRS=SS. It was one time when the Stalinist ones and fascists pursued us in the lanes, only with our heads. A paradox, because I was briefly in a CGT anarchosyndicalist, and this during a few weeks, at the beginning of 70, against Stalinist CGT, to some extent. It does not matter the name of a trade union, only imports what one made or made there there not, especially!



“Some full that the world is of insane and stupid, it has there nobody who believes it being, nor even which suspects itself some. ”



(Baltasar Gracian - 1601-1658)



With a festival of the newspaper “humanity”, at the beginning of the years 1970, large arms of the CGT/PCF had taken in hunting smokers of haschich, to embark them in the light van, then had left them naked in a deserted place. That made scandal, because the newspaper “Release” had repeated of it, after having taken knowledge of testimonies collected. In the manifestations of the years 1970, the Stalinist members of the C.G.T. pursued all that was anarchistic or feminist… and yes, it is enough to read again the press of the time! this is always so different in 2010. And if all were already done, that can there be still again? poor reactualization, petty imitation, with much of varnish, it is all. And it is of course, valid, for all the surface of the things. who is only the things of surface. And let us remember that during the French middle-class revolution, some/some did not claim less than 240,000 heads! not astonishing that a million aristocrats fled of France, by 1989 with the storming of the Bastille. The “revolutionists” of our poor time without any historical life became quite tolerant and quite soft, a pacifism which makes well laugh the 64 bourgeoisies. Offer their flowers, while you are there!

We know well that there is in the libertarian demonstrations, of the sons/girls of good family, who are “anarchistic” at twenty years, and conservatives at thirty years. We them do not want any to be of the sons/girls of good family, us them of “want” to betray and change camp, once their finished studies. In short… the culture is more and more, a culture of television, and a culture of cinema. A “culture” where all is chewed, so that digestion is easier. A culture obtained effortlessly no, of comprehension, as requires it, for example, culture of the book. Each page of a didactic book obliging with the effort of the attention and comprehension. One is /actrice actor in the reading, and /spectatrice spectator in the culture of television or cinema.

Nowadays, the man and the woman, the child, of the street, who look at documentaries on certain TV channels, know some more than largest of the scholars and scientists of a few decades ago. Is it necessary - to be delighted some or to be in despair about it? that does not seem to make more intelligent, in all the cases… and then a certain Joseph Goebbels (1897-1945) was doctor of German philology, and not in philosophy of course, as I myself believed it and hawked a certain time, by ignorance. Because we are above all the ignoramuses/ignorant, even if we think “to know” of the things…



“Qu'est-ceque the crime? an attack against the human life perpetrated under certain conditions. That wants to say, that sometimes, the suppression of the human lives is rewarded in an honorary way. While in other cases one dedicates the individual with the universal execration. ”



Raymond Callemin says Raymond science (1890-1913) companion of Jules Joseph Bonnot (1876-1912)



Is it what the intelligence?

Is it what the culture?

Middle-class culture, proletarian culture?

Middle-class intelligence, proletarian intelligence?

Once again, we have, us them animal human, much of technical culture, and little or at all, of relational intelligence.

The quarrel which opposed Karl Marx (1818-1883) to Mikhaïl Bakounine (1814-1876), on the Lumpenproletariat, the ragged proletariat (dixit Marx), or sub-proletariat, reactualizes themselves nowadays, with the sub-proletariat of the cities. For certains/d' no, it is the rabble, and well, I am! is it necessary anything to have to lose to want to make a revolution? but alas also, people who do not have anything, want all that they/they do not have, generally. It is the commercial reflex. Therefore, which does not have anything, can also become mercenary of the capital, with highest offerer, to have a little more. And which does not have really anything to lose? the little which one has, one clings to it with the energy of the despair which is the despair of energy. Wages, an employment, a woman, a man, an even small house, books, an area, the family, tangible properties, children and all the possessions which have us.



“Patriotism is not only the last refuge of the rascals, it is also the first pedestal of naive and the favorite resting place of the imbeciles. ”



Georges Darien (1862-1921)



Therefore, as well Marx as Bakounine had seen just, both, on the sub-proletariat, simply in fact the situational circumstances will agree with one or with the other. Two proposals being true. Dispossessed/dispossessed of all, being able as well to be located at the far left as with the far right of the capital.

But which would like of a revolution to have less advantages afterwards?

But which would like of a revolution to continue to be made the mouth afterwards?

But which would like of a revolution which would quickly become counter-revolution, if people who made “revolution” did not change themselves?

But which would like of revolution where one would employ always same words, where one would always believe in this idiocy that is astrology, where one would continue to play money games like the lotto, the triple forecast, and other games which are products of misery. A religion in oneself.



“However, Bakounine did not go to Spain. It sent to it Guiseppe Fanelli, an Italian alliancist who provided in the Iberian peninsula the foundations of the International one. In February 1869, it created a section in Madrid with the engraver Morago, the typographer Lorenzo. In May, it founded of them another in Barcelona with the Pellicer cousins. Thus anarchy took root on a ground where it was to thrive more than in no one another country. ”



Guy Lemonnier alias Claude Harmel, French Nazi during the war of 1940, but notwithstanding a good historian. (History of anarchy, the origins at 1880 - Editions Free field, 1984)



A revolution should never stop, under pretext of finish like the middle-class revolution in France, no halt is needed, if not it decays very quickly, and the revolution becomes again a new oppressive and dictatorial class. What is always occurred until now. In France, they are always, and since 1789, the fractions of the victorious middle-class which clashes, in four segments, namely, a far left, a left, a line, a far right. Four segmentations perfectly integrated into the capital. And these segments are present (but well scotomized), even in the organized anarchistic movement.

All will have to be done anonymously, as well in arts, as in sciences, each one/each one being only all/all the others. Until the disappearance of arts and sciences which will not be any more any utility with a humanity removed from any inhumanity, precisely!

Very other will be oneself, oneself will be very different. One will not work any more, one will have fun with the various spots essential to the life of the city or the cities. One will be able to constantly change activity, of trade, place, of life, according to his goodwill.

Because in truth, I tell you (like Jésus Christ, who do not have him, ever existed), it does not have at present no life there on planet Is in hiding. Admittedly, there is life chemical, biological, bacterial, viral, but one always seeks there, in vain, a piece of conscience.



Patrice Faubert (2010) pouète, peuète, puète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway index”

Original: Tout est à repenser